Maman ;
Ma douce maman ;
J’ai le cœur gros comme un ballon
Il se gonfle et il me fait mal,
A toi maman, je ne peux mentir
Dans mon regard tu peux tout lire
Avec ton regard calme et serein, façonné à ta façon.
J’ai volé maman ;
Je te l’avoue;
J’ai volé.
Dans les ruelles désertes d’âme de ma ville
J’ai rencontré un vagabond ; au regard tanné comme le cuir
Et qui sent le tabac.
Ses godasses cognaient l’asphalte mouillé
Lourdes par le poids des années et des sentiers
Au moment ou son regard croisa le mien
Je lui-ai volé ses images et ses beaux paysages
Que j’ai feuilleté dans ma chambre
Mon lit en garde une odeur de cendre
Et de cuir qui sent le tabac
Et puis des cendres, plein de cendres...
Tôt le matin je suis parti.
J’ai pris le chemin d’autres villes
J’ai marché et marché …pour expier mon crime
J’ai cogné le pavé, dévalisé les cimes
des montagnes superbes de l’Andalousie
J’ai traversé le monde comme un vagabond
Survolé des pleine, escaladé des monts,
J’ai cueillis des images brodées de rubis
De beaux paysages d’Europe et d’Arabie
Dans ma besace et son écrin
J’ai les trésors des malandrins
Des masques rapportés d’Afrique
Et des pépites d’or d’Amérique
Maman ;
Je reviens dans les ruelles désertes d’âmes de ma ville
Mes godasses cognent l’asphalte mouillé
Témoin du déluge
Tu as ouverts la porte, et lorsque ton regard croisa le mien
Tu me volas maman
Toutes mes images et mes beaux paysages
Tu les feuilletas dans un coin de la cheminé
L’âtre garde une odeur de cuir qui sent le tabac
Et puis des cendres, plein de cendre
Maman
Ma douce maman ;
J’ai le cœur gros comme un ballon
Il se gonfle et il me fait mal,
A toi maman, je ne peux mentir
Dans mon regard tu peux tout lire
Avec ton regard calme et serein, façonné à ta façon.
J’ai peur maman !
Mes belles images se sont effacées
et mes beaux paysages oubliés.
Ma douce maman ;
J’ai le cœur gros comme un ballon
Il se gonfle et il me fait mal,
A toi maman, je ne peux mentir
Dans mon regard tu peux tout lire
Avec ton regard calme et serein, façonné à ta façon.
J’ai volé maman ;
Je te l’avoue;
J’ai volé.
Dans les ruelles désertes d’âme de ma ville
J’ai rencontré un vagabond ; au regard tanné comme le cuir
Et qui sent le tabac.
Ses godasses cognaient l’asphalte mouillé
Lourdes par le poids des années et des sentiers
Au moment ou son regard croisa le mien
Je lui-ai volé ses images et ses beaux paysages
Que j’ai feuilleté dans ma chambre
Mon lit en garde une odeur de cendre
Et de cuir qui sent le tabac
Et puis des cendres, plein de cendres...
Tôt le matin je suis parti.
J’ai pris le chemin d’autres villes
J’ai marché et marché …pour expier mon crime
J’ai cogné le pavé, dévalisé les cimes
des montagnes superbes de l’Andalousie
J’ai traversé le monde comme un vagabond
Survolé des pleine, escaladé des monts,
J’ai cueillis des images brodées de rubis
De beaux paysages d’Europe et d’Arabie
Dans ma besace et son écrin
J’ai les trésors des malandrins
Des masques rapportés d’Afrique
Et des pépites d’or d’Amérique
Maman ;
Je reviens dans les ruelles désertes d’âmes de ma ville
Mes godasses cognent l’asphalte mouillé
Témoin du déluge
Tu as ouverts la porte, et lorsque ton regard croisa le mien
Tu me volas maman
Toutes mes images et mes beaux paysages
Tu les feuilletas dans un coin de la cheminé
L’âtre garde une odeur de cuir qui sent le tabac
Et puis des cendres, plein de cendre
Maman
Ma douce maman ;
J’ai le cœur gros comme un ballon
Il se gonfle et il me fait mal,
A toi maman, je ne peux mentir
Dans mon regard tu peux tout lire
Avec ton regard calme et serein, façonné à ta façon.
J’ai peur maman !
Mes belles images se sont effacées
et mes beaux paysages oubliés.