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Alger, Un Lieu Une Histoire.

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  • Alger, Un Lieu Une Histoire.

    Djamaâ Ali-Betchine, œuvre d’un corsaire vénitien
    Cet édifice religieux, dont la naissance remonte à la période ottomane, se dresse dans l’ancien quartier d’El Hamra (Zoudj Aïoun) dans la rue de Bab-El-Oued (du nom de l’une des portes d’Alger).
    Du nom d’un amiral vénitien
    Djamaâ Ali-Betchine porte le nom de ce corsaire vénitien : Piccinini, un Italien converti à l’islam, grand amiral de la flotte algérienne entre 1630 et 1646. A l’emplacement de la mosquée, les restes de thermes romains avaient été découverts.
    Après avoir embrassé la religion musulmane, Piccinini, devenu Ali Betchine, convole en justes noces, avec la fille du sultan de Koukou (roi berbère). En 1622, quelque temps après sa reconversion à l’islam, Ali Betchine fait construire cette mosquée sur l’emplacement d’un ancien bagne d’esclaves chrétiens. Il se fait aider par l’un de ses amis armateurs, Fath Allah Ben Khodja.

    Eglise Notre-Dame-des- Victoires
    Durant la période coloniale française, la mosquée est utilisée comme pharmacie par l’armée. Puis, servira d’église sous le nom de «Notre-Dame-des-Victoires», de 1843 à 1962. On y aménagea alors une lourde cloche qui ne manqua pas d’endommager le minaret. En 1962, à l’indépendance de notre pays, cette église est rendue au culte musulman. A l’intérieur, il y a une cour qui sert aux ablutions.
    Quant au minaret, de forme carrée et d’une hauteur de 15 mètres, il surmonte une fontaine qui existe encore à ce jour. Juste au-dessus de ce temple de la période ottomane, existaient jadis trois autres édifices religieux : la mosquée El- Akhdar, la mosquée Fouk-Ali-Betchine et la mosquée Akhermimoun. Elles furent démolies dans les années 1840.
    Selon Venture de Paradis, un voyageur du XVIIIe siècle, Alger comptait douze grandes mosquées avec minbars (chaire) et minarets ainsi que de nombreux «mesdjids» (édifices religieux). Au début du XIXe siècle, El Djazaïr possédait environ 159 mosquées, dont la plupart furent détruites.
    Le Soir d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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