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BHL : une imposture intellectuelle dénoncée par Pascal Boniface

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  • BHL : une imposture intellectuelle dénoncée par Pascal Boniface

    S’il y a une once de sublime dans le personnage grandiloquent qu’est BHL, elle se niche certainement dans son art consommé de l’affabulation et de ses fiascos en beauté, qui entraîneraient la chute de n’importe quel autre funambule de la pensée, sauf de l’intouchable idole des médias maintenu en équilibre sur son fil de la mystification.

    Car le requin carnivore des affaires, qui assure son invulnérabilité en achetant la fidélité de ses réseaux, en plus de disserter à tout vent, de faire et défaire l’opinion à tout-va, traque, éreinte, vilipende, condamne au bûcher et donc au silence toutes celles et ceux qui ont l’outrecuidance d’éclairer le débat public d’une autre vision que la sienne, surtout lorsqu’elle scrute l’horizon du Proche-Orient.

    Dans notre société française sous l’emprise de despotes de l’esprit, le prisme intellectuel de BHL est le seul qui semble faire autorité... Un comble de l’intolérance pour le triste sieur aux envolées Voltairiennes, qui doivent faire se retourner dans sa tombe le polémiste de génie !

    Recourant à la médisance comme d’autres font un compliment, BHL a déchaîné encore une fois sa tyrannie contre Pascal Boniface, Directeur de l’IRIS. Et en la matière, tous les moyens sont bons, les plus machiavéliques et ignominieux soient-ils.

    Au cours d’un débat organisé par Radio Communauté juive le 23 mars, BHL, éructant son racisme anti-arabe sur les ondes, s’en est pris à sa bête noire irréductible, qualifiée de « triste personnage », en lui attribuant des propos mensongers à caractère pro-palestinien.

    Pascal Boniface, qui a déjà eu maille à partir avec lui dans le passé, connaît suffisamment les mécanismes d’une « escroquerie intellectuelle » indigne et inacceptable pour les démonter avec talent. Dans une diatribe à faire vaciller l’équilibriste emphatique de la pensée unique, le Directeur de l’IRIS dénonce un multirécidiviste de l’imposture, qui préfère le CAC 40 aux débats contradictoires, n’excellant que dans un seul domaine : la diffamation de ses interlocuteurs.

    Extraits d’une réponse du berger à la bergère, parue sur le site des Affaires Stratégiques, qui ne confine pas la probité intellectuelle aux derniers boudoirs où l’on cause :
    "Pire encore, il cherche à créer un réflexe de peur au sein de la communauté juive en lui inventant des ennemis inexistants, négligeant ainsi ses véritables ennemis. Faisant donc sciemment et consciemment de la désinformation, il trahit ainsi son devoir d’intellectuel – qui est d’éclairer le débat – et son idéal proclamé d’universalisme en surjouant la carte du communautarisme.

    Sur le plan international, il se dit pour la paix. Une fois de plus ce sont de sa part, des paroles sans aucun ancrage dans la réalité. Il ne va bien sûr pas dire qu’il est pour la guerre, même s’il a soutenu les deux dernières lancées par Israël et dont les populations civiles libanaises et palestiniennes ont été les principales victimes. Il s’attaque régulièrement à ceux qui, en France, sont pour la paix mais estiment que pour y arriver, il est nécessaire que le gouvernement israélien change de politique. Il n’a jamais eu de lien avec le camp de la paix en Israël et encore moins avec les différentes et admirables ONG qui luttent pour faire reconnaître le droit des Palestiniens.

    Il a toujours été du côté du gouvernement israélien, que celui-ci s’engage dans de réelles négociations, comme ce fut le cas sous Rabin, ou qu’il refuse de le faire, comme c’est le cas de Netanyahu. Son approche est donc ultra-communautariste. Mais comme BHL veut jouer aux consciences universelles, il n’a d’autre recours que de traiter d’antisémites ceux qui dénoncent ses contradictions. " .

    Oumma

  • #2
    BHL ne connait pas sa place, s'attaquer à Boniface sera peut être sa dernière erreur...

    Commentaire


    • #3
      BHL a-t-il vraiment lu Botul?

      Bernard-Henri Lévy est donc heureux, presque fier de s'être « laissé piéger » par un « très brillant et très crédible canular sorti du cerveau farceur d'un journaliste du ''Canard enchaîné''». Il crie « Vive Jean-Baptiste Botul !». Il admire Frédéric Pagès d'avoir si bien prêté sa plume à ce philosophe imaginaire dans « la Vie sexuelle d'Emmanuel Kant », et affirme même s'être « laissé prendre [par son livre] comme s'y sont laissés prendre, avant [lui], les critiques qui l'ont recensé au moment de sa sortie ». Curieusement, de son côté, ledit Frédéric Pagès ne semble pas se souvenir que quelqu'un soit déjà tombé dans le panneau ; mais comme dit Christine Angot, qui n'est pas non plus la première philosophe venue, BHL « a de la mémoire, c'est ça qui importe le plus ».

      En somme, BHL est super sympa. C'est un type plein d'humour puisque, comme le résume par exemple « Libération », dont il est actionnaire et membre du conseil de surveillance, « il choisit de prendre l'affaire en beau joueur ». Il faut en effet beaucoup aimer la plaisanterie pour déposer les armes, avec un aussi large sourire, devant « une mystification aussi bien ficelée » que cette pochade érudite et déjantée, où l'on apprend que « la sexualité de Kant est la voie royale qui nous mène à la compréhension du kantisme », et où l'auteur de « la Critique de la raison pure » apparaît obsédé par ces trois termes si effrayants qu'il évite de les écrire : « Sueur, salive, sperme ».

      C'est qu'au fil de ces pseudo-conférences prononcées chez des pseudo-néokantiens du Paraguay, on découvre Kant sous les traits d'un personnage littéralement hanté par « le délicat problème de la masturbation » :

      « Les rêveries nocturnes sont les plus dangereuses. Il faut se méfier particulièrement du passage entre veille et sommeil, au moment de s'endormir. Kant avait une technique adaptée. Il répétait le nom de Cicéron, comme un mantra. »


      Pour résister à la tentation, il avait heureusement trouvé la solution, et « se mettait au lit par une série de gestes très particuliers qui lui permettaient de rester parfaitement couvert toute la nuit » :

      « Empaqueté comme dans un cocon. Ou une camisole de force... Ou comme ces adolescents qu'on empêchait de se masturber dans les pensionnats de l'époque ! Mais lui volontairement ! Pieds et poings liés ! »

      On y lit ainsi des conclusions provisoires portées par une logique inébranlable, comme celle-ci :

      « Si la plupart des philosophes furent célibataires, c'est pour témoigner que le but ultime de l'Humanité n'est pas de se reproduire [...] Est donc nécessaire une race spéciale de célibataires et de chastes individus qui décident de ne pas procréer, de refuser les joies douteuses du mariage et de se consacrer à la transmission des connaissances, c'est-à-dire à la culture. »

      Au terme d'une série de scénarios abracadabrantesques tirés de la pensée kantienne, Pagès s'offre même le luxe de signer son forfait : « Mais j'arrête là mes manipulations », note en effet son cher Botul page 82, avant de conclure en imaginant « le retour de Marie-Charlotte », « cette effrontée cultivée qui faisait des avances à Kant depuis Berlin...»


      A ceux qui s'étonneront que Bernard-Henri Lévy ait pu trouver « très crédible » ce brillant canular, et qu'il montre tant d'enthousiasme à contresigner ses thèses pour définitivement réfuter Kant, il convient peut-être de préciser ce point : si la « septième causerie » de Botul est consacrée au « Coïto ergo sum », la huitième s'intitule « le Jour et la nuit ». Comme le chef-d'œuvre cinématographique réalisé par BHL lui-même, deux ans avant la première édition de la « la Vie sexuelle d'Emmanuel Kant ».


      G.L.


      PS. Au nom des «Amis de Jean-Baptiste Botul » . , Frédéric Pagès a exprimé hier sa « compassion à l'égard de ce pauvre philosophe [BHL] » sur ActuaLitte.com , et s'est étonné sur Rue89 qu'il « n'ait pas senti qu'il s'agissait d'une fable », avant d'ajouter : « Cela pose une question sur sa façon de travailler.»


      bibliobs.nouvelobs

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