Karim Tabbou, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), a appelé, lundi 19 avril, à l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc. Invité lundi soir de l’émission « Mais encore ? » sur la chaîne publique marocaine 2M, M. Tabbou a estimé que la mise en œuvre du processus de réunification et d’intégration du Maghreb, « une des rares régions du monde qui n'est
pas unifiée et intégrée », passe par l'ouverture des frontières algéro-marocaines.
« Aujourd'hui, se dresser contre la construction du Maghreb par des politiques de fermeture des frontières est un acte de trahison contre le mouvement de libération nationale. Le mot est dur, mais la réalité est là. Il faut ouvrir cette frontière (car) il n'y pas de problème entre les peuples algérien et marocain. Les Algériens comme les Marocains ont un bonheur à se retrouver. On l’a connu par le passé. Quand les frontières étaient ouvertes, les Algériens avaient le bonheur de venir au Maroc », a expliqué M. Tabbou.
Selon le premier secrétaire du FFS, cette fermeture des frontières est « un déni grave et une limitation à la liberté de circulation des Algériens ». « Elle répond à des objectifs. C’est la politique du pouvoir algérien qui ne veut pas qu’il y ait une ouverture de la société, du peuple. Parce que cette ouverture le gêne au moins dans deux choses. La première, elle remet en cause le monopole des affaires, des réseaux qui des intérêts à Alger. La deuxième est que la rencontre du peuple marocain avec le peuple algérien créera certainement des communions, des solidarités…ça peut engendrer des dynamiques qui remettront en cause les systèmes politiques en place », a ajouté M. Tabbou.
Ce n’est pas la première fois que le FFS appelle à l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc, fermées en 1994 à la suite d'un attentat terroriste dans un hôtel de Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens. A plusieurs reprises par le passé, les responsables du parti de Hocine Aït Ahmed avaient formulé la même revendication. Le FFS est le seul grand parti politique algérien à revendiquer publiquement la réouverture des frontières algéro-marocaines dans un contexte de tensions entre Alger et Rabat sur plusieurs dossiers dont le Sahara occidental.
TSA
pas unifiée et intégrée », passe par l'ouverture des frontières algéro-marocaines.
« Aujourd'hui, se dresser contre la construction du Maghreb par des politiques de fermeture des frontières est un acte de trahison contre le mouvement de libération nationale. Le mot est dur, mais la réalité est là. Il faut ouvrir cette frontière (car) il n'y pas de problème entre les peuples algérien et marocain. Les Algériens comme les Marocains ont un bonheur à se retrouver. On l’a connu par le passé. Quand les frontières étaient ouvertes, les Algériens avaient le bonheur de venir au Maroc », a expliqué M. Tabbou.
Selon le premier secrétaire du FFS, cette fermeture des frontières est « un déni grave et une limitation à la liberté de circulation des Algériens ». « Elle répond à des objectifs. C’est la politique du pouvoir algérien qui ne veut pas qu’il y ait une ouverture de la société, du peuple. Parce que cette ouverture le gêne au moins dans deux choses. La première, elle remet en cause le monopole des affaires, des réseaux qui des intérêts à Alger. La deuxième est que la rencontre du peuple marocain avec le peuple algérien créera certainement des communions, des solidarités…ça peut engendrer des dynamiques qui remettront en cause les systèmes politiques en place », a ajouté M. Tabbou.
Ce n’est pas la première fois que le FFS appelle à l’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc, fermées en 1994 à la suite d'un attentat terroriste dans un hôtel de Marrakech que Rabat avait imputé aux services secrets algériens. A plusieurs reprises par le passé, les responsables du parti de Hocine Aït Ahmed avaient formulé la même revendication. Le FFS est le seul grand parti politique algérien à revendiquer publiquement la réouverture des frontières algéro-marocaines dans un contexte de tensions entre Alger et Rabat sur plusieurs dossiers dont le Sahara occidental.
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