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Ould Abbas soutient encore les femmes

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  • Ould Abbas soutient encore les femmes

    Violences à l’égard des femmes
    Briser le silence

    Une cellule d’écoute et d’orientation juridique pour les femmes victimes de violence sera installée, la semaine prochaine, par le ministère de la Solidarité nationale et le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. A cette occasion, un numéro vert sera également mis à la disposition des victimes pour pouvoir briser le silence qui entoure le phénomène de la violence à l’égard des femmes.

    Cette annonce a été faite, hier, en marge des travaux d’une rencontre nationale sur les violences, organisée par le ministère de la Solidarité et celui chargé de la Condition féminine en présence de nombreuses associations militant dans le domaine. Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Solidarité a affirmé que cette cellule « sera opérationnelle incessamment » et permettra de « briser le silence » qui entoure le phénomène des violences à l’égard des femmes, devenu un problème de santé publique. Le ministre a indiqué par ailleurs que « de nouvelles dispositions légales de prise en charge des femmes et des enfants de terrorisme, victimes de la tragédie nationale, seront promulguées dans les tout prochains jours par les pouvoirs publics. Ces nouveaux textes entrent dans le cadre de l’application des dispositions de la charte pour la paix ». Pour sa part, Nouara Djaâfar, interpellée sur l’obligation de présenter un certificat de virginité pour les futures épouses lors de la signature du contrat de mariage devant l’officier de l’état civil, a déclaré : « Ce sont de mauvaises interprétations qu’il faudra corriger. Dans une quinzaine de jours, nous organiserons à Oran un séminaire national sur les nouvelles dispositions du code de la famille et les problèmes rencontrés sur le terrain pour leur application. Il y aura des représentants des ministères de la Justice et de l’Intérieur, ainsi que tous les organismes concernés par ce thème. Parallèlement à cette manifestation, nous sommes sur le point de finaliser deux enquêtes nationales, une consacrée à la violence à l’égard des femmes et touche 2000 ménages, et l’autre sur l’intégration économique des femmes en Algérie. Les résultats de ces recherches sont très intéressants et nous permettent de décider des actions à mener pour parer à ces phénomènes. Il faut avoir d’abord les bases de données sur la violence pour pouvoir engager une stratégie de lutte. L’enquête nationale a permis de faire le constat et les ateliers de formation engagés récemment avec l’appui du Fnuap vont nous aider à renforcer les capacités techniques et institutionnelles de prise en charge du phénomène. Le premier atelier a eu lieu à Alger, d’autres auront lieu à Oran, Constantine au au sud du pays. La prochaine étape est d’élargir le débat de façon à impliquer l’ensemble des catégories sociales, parlementaires, universitaires et autres pour pour renforcer le plaidoyer pour la stratégie nationale. » A propos de la cellule d’écoute, Nouara Djaâfar a précisé qu’il s’agit de la troisième cellule, après celles installées par la commission femme de l’UGTA et SOS femmes en détresse. « Ces cellules d’écoute sont très importantes dans la stratégie de lutte dans la mesure où elles permettent d’encourager les victimes de parler et à les orienter, et pourquoi pas, à les assister juridiquement si elles expriment la volonté de poursuivre leurs agresseurs... » Cette journée a été une occasion pour revenir sur les résultats de l’enquête nationale sur les violences à l’égard des femmes, réalisée en 2001 par l’Institut national de la santé publique. Un constat qui a « permis de défier les résistances sociologiques et de secouer les attitudes attentistes vis-à-vis des répercussions d’un phénomène mondial, souvent banni des discours et dont les auteurs sont peu sanctionnés », a déclaré M. Ould Abbas. Cette étude, présentée par Faika Medjahed, a levé le voile sur un autre grave fléau qui prend de l’ampleur, celui des violences commises à l’égard des ascendants. En effet, cette enquête, à titre de rappel, a montré que le dixième des femmes victimes de violences ont été battues par leurs enfants. Ce qui appelle en urgence à une stratégie de lutte contre les violences. Le débat qui a suivi les travaux n’a pas manqué de soulever des interrogations sur le degré de prise de conscience de certaines femmes autour de ce sujet, notamment lorsqu’elles justifient le recours à la violence. L’intervention d’une présidente d’une association féminine de Tizi Ouzou a choqué plus d’un en s’interrogeant sur l’opportunité d’une enquête sur les femmes battues par leur époux. « Je connais beaucoup de femmes qui méritent d’être battues, parce qu’elles ne respectent pas leurs obligations familiales », a-t-elle lancé à l’assistance. Des propos qui montrent que le combat contre ce fléau qui touche une femme mariée sur trois en Algérie, reste long et dur à mener.

    Salima Tlemçani
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Certains veulent reculer mais heureusement qu'il y a des hommes comme Ould Abbas pour faire avancer les choses.............
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Au vu de l’inexistence de textes d’application du code de la famille au niveau des APC

      Nouara Saâdia Djaffar appelle les femmes à refuser de présenter un certificat de virginité à l’état civil

      par Nabila K.
      L’inexistence de circulaires ayant trait au nouveau code de la famille semble autoriser les APC à travailler selon leur bon vouloir, notamment en ce qui concerne le volet mariage. Ainsi, certaines APC exigent des futures mariées de présenter un certificat de virginité ou un certificat de santé, alors que d’autres ne le font pas.

      Il reste, toutefois, qu’exiger un certificat de virginité à une future épouse constitue un outrage à l’égard des femmes et une violation du droit dans notre pays. C’est pour cette raison que la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaffar, a appelé, hier, toutes les femmes à refuser de présenter un certificat de virginité au niveau de l’état civil pour la transcription de leur mariage.

      En marge de la rencontre nationale sur les violences contre les femmes, tenue hier au ministère du travail et de la Solidarité nationale, Mme Djaffar a estimé que rien n’oblige les futures mariées à présenter un certificat de virginité.

      Pour la ministre, il n’existe aucune loi, et notamment dans le code de la famille, qui oblige la femme à le faire. Qualifiant cet acte de violence à l’égard des femmes, la ministre a indiqué l’existence de malentendus et d’incompréhensions autour d’un article contenu dans le code de la famille.

      Elle a insisté sur le fait que ce code, dans son chapitre traitant du mariage, oblige aussi bien la femme que l’homme à présenter un certificat de santé, et ce, dans le but d’éviter toute contraction de maladie sexuellement transmissible.

      «A aucun moment, il n’est stipulé que l’homme doit présenter un certificat de santé et que la femme doit présenter un certificat de virginité. Il est impératif de suspendre cette décision», a-t-elle déclaré. Reconnaissant, toutefois, que l’absence de textes d’application encourage ce genre de pratiques, Mme Djaffar a précisé que son département compte justement organiser, dans une quinzaine de jours à Oran, un séminaire sur l’évaluation du code de la famille, une année après sa promulgation.

      «Nous allons justement, lors de cette rencontre, traiter ce problème», a fait remarquer la ministre, soulignant, par la même occasion, l’«importance de la vulgarisation du contenu du code de la famille, notamment par les médias lourds».

      Lui emboîtant le pas, le ministre de la Solidarité nationale, M. Djamal Ould Abbas, a aussi insisté sur l’importance d’organiser des rencontres pour mieux vulgariser le code de la famille et éviter que de telles polémiques puissent se développer.

      Il convient de préciser qu’au niveau de l’état civil de Sidi M’Hamed, il n’est nullement fait obligation à la femme de présenter un quelconque certificat de virginité ou un certificat de santé. Devant l’absence de circulaires, le responsable de ce service nous a déclaré hier, qu’il se trouve devant une situation très délicate qui le pousse à appliquer, à la fois, l’ancien et le nouveau code de la famille.

      Plus explicite, il a indiqué que les couples ne sont pas obligés de présenter un certificat de santé. Cependant, dans certains cas, a-t-il dit, «je préfère appliquer l’ancien code, quand il s’agit du tutorat». En effet, notre interlocuteur s’est refusé d’accepter de traiter le dossier d’une femme ayant choisi elle-même ses tuteurs.

      «Je n’ai pas envie d’avoir, par la suite, des problèmes», a-t-il souligné. Le responsable de l’état civil de l’APC de Sidi M’Hamed dit ne pas comprendre pourquoi une année après sa promulgation, aucune circulaire leur notifiant l’application du nouveau code de la famille n’a été promulguée, et ce, tout en appelant à l’organisation de séminaires explicatifs.

      N. K.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        le plus dur c'est quand les femmes à force d'aliénation finissent par trouver normales certaines pratiques...
        Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

        Dionysios Solomos

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        • #5
          apparemnt zwina on ne peut pas prendre la femme comme elle est ,mais comme elle devrait etre .

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          • #6
            Il n'y a pas que lui

            C'est un immense malheur que de savoir que beaucoup de femmes vivent dans le même toit que des criminels .

            Ce malheur , je ne peut en douter est percu par le gouvernement dans son ensemble .

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            • #7
              Non malheureusement Safyo il existe encore des hommes qui pensent que ce sont toujours les femmes les coupables. On leur a tellement répéter qu'ils avaient tous pouvoirs sur les femmes que certains voient d'un très mauvail oeil que certaines et certains crient à l'injustice et surtout relatent des faits avérés. Ils vont jusqu'à transformer les écrits pour confirmer leurs dires. Heureusement qu'ils existent des hommes intelligents et cultivés pour les aider..............
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                5/5

                Bon ben je crois que l'ont est ici dans une situation où

                1)Au non de l'egalité des êtres
                2) Nous partageons le même combat
                3)Lutter contre toutes formes de viols

                C'est à dire , installer une paix durable au nom de la liberté dêtre .

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                • #9
                  Tout simplemet bravo

                  Un grand bravo pour notre ministre de la solidarite qui, contrairement a certains, soutient cette importante frange de la societe dont beaucoup sont soit nos seurs, soit nos meres, soit alors les meres de nos enfants pour ne pas dire tout simplement nos epopuses.

                  Hier nos compagnes dans la guerre de liberation et presentement dans le developpement.
                  Dernière modification par Fouad, 20 février 2006, 08h57.
                  Le Sage

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