Les cas d'oiseaux malades se multiplient en Europe alors que l'UE tente de renforcer ses mesures de protection
Les experts vétérinaires de l'Union européenne ont annoncé de nouvelles mesures pour le cas où le virus H5N1 toucherait des volailles, alors que les nombre d'oiseaux sauvages infectés dans les pays membres ne cesse de s'accroître.
Ces mesures prévoient de détruire toutes les bêtes et oeufs d'une ferme dans laquelle se serait déclarée la maladie. Une zone de protection d'un rayon de 3 km serait ensuite mise en place autour des lieux de contamination et une zone de surveillance dans un périmètre de 10 km. Les volailles y seraient confinées, les marchés d'oiseaux vivants interdits et des mesures de désinfection immédiatement imposées dans les exploitations agricoles. Ce dispositif pourrait être complété par l'instauration d'une "zone tampon" entre la région dans laquelle les volatiles sont infectés et le reste du pays.
Multiples foyers
Déjà l'Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France, le Danemark, la Suède, la République tchèque et l'Estonie ont décidé d'enfermer leurs élevages. Hors UE, la Norvège et la Suisse ont pris les mêmes précautions.
Hier en Allemagne, neuf nouveaux cygnes et une oie ont été découverts porteurs de l'épizootie. Le virus a été détecté sur des canards sauvages en Italie et sur des cygnes en Grèce. Un premier oiseau a été retrouvé mort en Slovénie et en Hongrie des prélèvements effectuées sur des oiseaux malades sont en cours d'analyse.
En Roumanie, la présence du H5N1 a été confirmée, hier soir, dans un 31e foyer. Quatre mille oiseaux doivent être abattus dans la journée. Depuis la découverte, le 7 octobre, du premier cas, plus de 150 000 volatiles ont été abattues, dans le pays.
Enfin au Nigeria, la maladie ne cesse de progresser. Une nouveau foyer a été découvert dans l'Etat septentrional de Jigawa et deux enfants ont été placés en observation dans un hôpital. Les autorités ont annoncé la création de structures de surveillance et d'un centre de traitement pour accueillir les personnes susceptibles d'être contaminées par la maladie. Cependant le gouvernement n'a pas demandé la fermeture des marchés. Le Nigeria est le premier pays africain à être touché par l'épizootie, où des dizaines de milliers de poulets ont été abattus, brûlés et enterrés.
L'express.fr
Les experts vétérinaires de l'Union européenne ont annoncé de nouvelles mesures pour le cas où le virus H5N1 toucherait des volailles, alors que les nombre d'oiseaux sauvages infectés dans les pays membres ne cesse de s'accroître.
Ces mesures prévoient de détruire toutes les bêtes et oeufs d'une ferme dans laquelle se serait déclarée la maladie. Une zone de protection d'un rayon de 3 km serait ensuite mise en place autour des lieux de contamination et une zone de surveillance dans un périmètre de 10 km. Les volailles y seraient confinées, les marchés d'oiseaux vivants interdits et des mesures de désinfection immédiatement imposées dans les exploitations agricoles. Ce dispositif pourrait être complété par l'instauration d'une "zone tampon" entre la région dans laquelle les volatiles sont infectés et le reste du pays.
Multiples foyers
Déjà l'Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg, la France, le Danemark, la Suède, la République tchèque et l'Estonie ont décidé d'enfermer leurs élevages. Hors UE, la Norvège et la Suisse ont pris les mêmes précautions.
Hier en Allemagne, neuf nouveaux cygnes et une oie ont été découverts porteurs de l'épizootie. Le virus a été détecté sur des canards sauvages en Italie et sur des cygnes en Grèce. Un premier oiseau a été retrouvé mort en Slovénie et en Hongrie des prélèvements effectuées sur des oiseaux malades sont en cours d'analyse.
En Roumanie, la présence du H5N1 a été confirmée, hier soir, dans un 31e foyer. Quatre mille oiseaux doivent être abattus dans la journée. Depuis la découverte, le 7 octobre, du premier cas, plus de 150 000 volatiles ont été abattues, dans le pays.
Enfin au Nigeria, la maladie ne cesse de progresser. Une nouveau foyer a été découvert dans l'Etat septentrional de Jigawa et deux enfants ont été placés en observation dans un hôpital. Les autorités ont annoncé la création de structures de surveillance et d'un centre de traitement pour accueillir les personnes susceptibles d'être contaminées par la maladie. Cependant le gouvernement n'a pas demandé la fermeture des marchés. Le Nigeria est le premier pays africain à être touché par l'épizootie, où des dizaines de milliers de poulets ont été abattus, brûlés et enterrés.
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