Quatre Etats riverains du Sahara inaugureront ce mercredi dans le sud de l'Algérie un centre de commandement conjoint pour coordonner la lutte contre la menace grandissante qui émane d'Al Qaïda, a annoncé le ministère algérien de la Défense.
Les pays occidentaux estiment que, faute d'union des gouvernements de la région contre les rebelles islamistes, Al Qaïda pourrait transformer le Sahara en base arrière à l'instar du Yémen et de la Somalie pour lancer des attaques d'envergure.
L'annonce de la création de ce QG conjoint fait suite à une réunion de hauts responsables régionaux intervenue le mois dernier. Les Etats-Unis avaient salué cette réunion comme un pas vers une action collective face à la branche nord-africaine du mouvement islamiste connue sous l'appellation d'"Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique" (OAQMI).
Le comité d'état-major opérationnel conjoint de l'Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger sera installé mercredi à Tamanrasset, oasis du désert du Sahara située à 2.000 km environ au sud d'Alger, indique le ministère dans un communiqué.
L'initiative s'inscrit dans le cadre d'un renforcement de la coopération militaire et sécuritaire entre ces pays, ajoute-t-il.
Le ministère ne précise pas de quels pouvoirs disposera le comité conjoint. Mais selon une source militaire au Niger, les quatre Etats comptent s'acheminer vers des opérations communes contre Al Qaïda.
"Nous avons décidé de renforcer notre coopération dans le renseignement contre toutes les formes d'insécurité et prévoyons par conséquent d'évoluer vers des opérations militaires conjointes contre le terrorisme, les enlèvements, la contrebande de drogue et d'armes", a indiqué cette source.
Selon des spécialistes des questions de sécurité, une meilleure coopération régionale est déterminante pour réduire les agissements d'Al Qaïda au Sahara et dans le pourtour sahélien, les insurgés échappant souvent aux forces de sécurité en passant d'un pays à l'autre.
Un renforcement de la coopération pourrait aussi impliquer un rôle plus important de l'Algérie, première puissance économique et militaire de la région, ce que les pays occidentaux appellent de leurs voeux.
Les rebelles ont tué l'an dernier un Britannique, Edwin Dyer, qu'ils avaient enlevé entre le Niger et le Mali. En juin, ils ont aussi abattu un humanitaire américain dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, où un attentat suicide contre l'ambassade de France a fait trois blessés en août.
Un couple de touristes italiens libéré la semaine dernière au Mali après avoir passé quatre mois aux mains de la branche nord-africaine d'Al Qaïda, a déclaré mardi avoir été bien traité par ses ravisseurs.
source : Reuters
Les pays occidentaux estiment que, faute d'union des gouvernements de la région contre les rebelles islamistes, Al Qaïda pourrait transformer le Sahara en base arrière à l'instar du Yémen et de la Somalie pour lancer des attaques d'envergure.
L'annonce de la création de ce QG conjoint fait suite à une réunion de hauts responsables régionaux intervenue le mois dernier. Les Etats-Unis avaient salué cette réunion comme un pas vers une action collective face à la branche nord-africaine du mouvement islamiste connue sous l'appellation d'"Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique" (OAQMI).
Le comité d'état-major opérationnel conjoint de l'Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger sera installé mercredi à Tamanrasset, oasis du désert du Sahara située à 2.000 km environ au sud d'Alger, indique le ministère dans un communiqué.
L'initiative s'inscrit dans le cadre d'un renforcement de la coopération militaire et sécuritaire entre ces pays, ajoute-t-il.
Le ministère ne précise pas de quels pouvoirs disposera le comité conjoint. Mais selon une source militaire au Niger, les quatre Etats comptent s'acheminer vers des opérations communes contre Al Qaïda.
"Nous avons décidé de renforcer notre coopération dans le renseignement contre toutes les formes d'insécurité et prévoyons par conséquent d'évoluer vers des opérations militaires conjointes contre le terrorisme, les enlèvements, la contrebande de drogue et d'armes", a indiqué cette source.
Selon des spécialistes des questions de sécurité, une meilleure coopération régionale est déterminante pour réduire les agissements d'Al Qaïda au Sahara et dans le pourtour sahélien, les insurgés échappant souvent aux forces de sécurité en passant d'un pays à l'autre.
Un renforcement de la coopération pourrait aussi impliquer un rôle plus important de l'Algérie, première puissance économique et militaire de la région, ce que les pays occidentaux appellent de leurs voeux.
Les rebelles ont tué l'an dernier un Britannique, Edwin Dyer, qu'ils avaient enlevé entre le Niger et le Mali. En juin, ils ont aussi abattu un humanitaire américain dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, où un attentat suicide contre l'ambassade de France a fait trois blessés en août.
Un couple de touristes italiens libéré la semaine dernière au Mali après avoir passé quatre mois aux mains de la branche nord-africaine d'Al Qaïda, a déclaré mardi avoir été bien traité par ses ravisseurs.
source : Reuters
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