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La bataille de l'armement indien a commencé

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  • La bataille de l'armement indien a commencé

    Après le réveil de la Chine, l'Inde prend son envol et a placé le nucléaire au coeur de sa stratégie. Les grandes puissances ne restent pas insensible à cette demande croissante et l'Inde n'hésite pas à leurs faire miroiter de fabuleux contrats tant son appétit est insatiable devant ces bijoux de technologie drones de surveillance et de combats, missile de croisière à tete nucléaire, sous marins, etc..

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    Drones de surveillance et de combat (avions sans pilotes), systèmes de navigation par satellite, communications sécurisées, guerre infocentrée, missiles de croisière à tête nucléaire, sous-marins et chasseurs de dernière génération... L'appétit de l'Inde pour le nec plus ultra de la technologie militaire est insatiable. Le sous-continent consacre à son budget de défense plus de 3% de son produit national brut (PNB), soit 19,1 milliards de dollars, un poste en augmentation de 18% par rapport à 2005. Le ministère de la Défense doit donner cette année le coup d'envoi de la compétition pour l'acquisition de 126 avions de combat afin de renouveler une partie de sa flotte de Mig 21 vieillissants. Un contrat de quelque 9 milliards de dollars.

    Le pays va aussi remplacer une partie de sa flotte d'hélicoptères légers Cheeta, d'origine française. Le Fennec d'Eurocopter a été retenu face à l'américain Bell pour cette commande de 167 engins d'une valeur d'environ 300 millions d'euros. Fournisseur historique de l'Inde, Eurocopter négocie en parallèle un accord de coopération avec Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) en vue de construire sur place un hélicoptère de 10 tonnes sur la base du Super Puma.

    Plus haut dans le ciel, l'Inde, qui a mis en service son premier satellite géostationnaire de communications militaires, s'intéresse au système européen de navigation Galileo sans exclure le GPS américain de nouvelle génération. Cela, en maintenant des contacts suivis avec les Russes, opérateurs de la constellation Glonass.

    50 bâtiments de marine


    De son côté, la marine prévoit de renouveler ou d'acquérir 50 bâtiments, dont 24 sous-marins. L'Inde a déjà acheté six sous-marins Scorpene à la France et pourrait en commander six de plus. Alors que le transfert de technologie démarre entre DCN-Thales et Mazagon Dock, le chantier public de Bombay en charge du projet, les Français commencent à discuter avec les autorités gouvernementales. Dehli s'intéresse aussi aux bâtiments de surveillance des côtes et en haute mer. La sécurité de son commerce maritime – 97% des échanges indiens en volume et 75% en valeur – est crucial. Dans l'océan Indien et la mer d'Oman où la piraterie sévit, l'Inde veut sécuriser ses côtes et son approvisionnement énergétique.

    Dans le secteur des missiles, l'israélien Spyder et l'européen MBDA, avec son Mica VL, s'affrontent pour fournir douze batteries de missiles de défense aérienne. Un contrat de 400 à 500 millions d'euros. MBDA espère que son accord stratégique avec Bharat Dynamics Ltd (BDL) – les deux groupes ont cofabriqué le missile Milan sur place – pèsera dans la balance lors de la décision de Delhi.

    Par Le Figaro

  • #2
    l'enjeu pour la France est surtout la possible aquisition par l'inde de 126 Mirage 2000, et les pressions de Dasssault sont tres fortes apres l'échec du Rafale en Corée, Singapour et certainement Arabie Séoudite. Dassault ce retrouve dans une situation tres difficile face à l'échec du Rafale sur le marché exportation. Seule une vente de Mirages 2000 à l'Inde pourrait pourrait lui fournir des ressources pour financer le Rafale, car il devient une charge financière trop lourde pour l'Etat français

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