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L’économie de marché sauverait l’Algérie ?

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  • L’économie de marché sauverait l’Algérie ?

    Capitalisme, ou libéralisme ou économie de marché, d’économie sociale de marché, … Quelle type d’économie comme alternative au monopole de l’état ?
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    Mais pour rendre plus lisible le débat qui pourrait s’engager - et bien que nous ayons déjà eu l’occasion d’aborder la question dans une de nos chroniques -, essayons de clarifier les nuances qui existent entre libéralisme, capitalisme et économie de marché.

    Le libéralisme d’une part, le capitalisme, d’autre part, c’est «plus que l’économie de marché». Celle-ci est «l’étage inférieur» du capitalisme. Précisons un peu plus. Le libéralisme ne reconnaît l’homme que comme être individuel mû par des intérêts individuels. L’harmonie sociale est assurée par le marché et l’activité économique n’a nullement besoin de l’Etat. La protection sociale est un encouragement à la paresse, la fiscalité décourage les plus dynamiques et les plus audacieux qui ne sont pas encouragés à prendre des initiatives car plus leurs gains sont importants et plus ils doivent payer d’impôts. Le libéralisme est pour la déréglementation, le recul de l’Etat, la dominance des forces du marché.

    Le capitalisme, c’est bien évidemment du libéralisme auquel il faut ajouter le réinvestissement systématique du profit, la loi du capitalisme étant l’accumulation pour la réalisation d’un taux de profit toujours plus important.

    L’économie de marché est fondée sur la propriété privée, la fixation libre des prix, l’éclatement des monopoles et le jeu de la concurrence ainsi que l’ouverture. Mais l’économie de marché n’est pas antinomique de la régulation sociale: on peut gérer l’économie de marché afin de l’empêcher de s’étendre à toute la société et de transformer celle-ci en société de marché.

    Aujourd’hui, dans les débats théoriques, on n’oppose plus socialisme et capitalisme mais libéralisme et capitalisme pur et dur d’un côté, économie de marché de l’autre.

    Dans les années 50, l’Allemagne est en système économique de marché mais qui fonctionne selon la formule «autant de marché que possible, autant d’Etat que nécessaire». Le concept d’économie sociale de marché est né ici à cette époque pour désigner un système économique de marché mais tempéré par une politique sociale qui réduit les inégalités qui pourraient remettre en cause le consensus social et la cohésion nationale.

    Plus récemment encore, l’Union européenne, dans son projet de Constitution, utilise expressément le concept d’économie sociale de marché qu’elle précise en plusieurs de ses articles. Citons-en quelques-uns: «L’Union et les Etats membres ont pour objectifs la promotion de l’emploi, l’amélioration des conditions de vie et de travail... une protection sociale adéquate, le dialogue social, le développement des ressources humaines... et la lutte contre les exclusions» (art III-103) ou encore: «L’Union reconnaît et respecte le droit d’accès aux prestations de sécurité sociale et aux services sociaux...»; «Afin de lutter contre l’exclusion sociale et la pauvreté, l’Union reconnaît et respecte le droit à une aide sociale et une aide au logement destinées à assurer une existence digne à tous ceux qui ne disposent pas de ressources suffisantes» (art III-69).

    L’Europe développée prône la protection sociale et la solidarité. Que peut-il être de notre pays lorsqu’on connaît le contexte économique et social algérien caractérisé par un retard d’équipement, une insuffisance des infrastructures de base, une absence de compétitivité de nos entreprises, un chômage important, une protection sociale en crise. Peut-on dans un tel contexte demander à l’Etat «d’ôter ses mains de l’économie et de laisser faire le marché» même s’il faut bien évidemment poursuivre avec détermination la préparation de notre économie à l’ouverture, à être compétitive et à soigner sa vulnérabilité actuelle ?

    Le quotidien d'Oran
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    Salam

    L'idéal une économie de marché avec un controle stricte et parfait du gouvernemtn

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