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NEW YORK - Les prix du pétrole ont fortement rebondi mardi à New York, le baril gagnant deux dollars, dans un regain d'optimisme et sur fond de reprise progressive du trafic aérien en Europe.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, pour son dernier jour de cotation, a terminé à 83,45 dollars, en progression de 2,00 dollars par rapport à la clôture de lundi.
A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en juin a pris 57 cents à 84,80 dollars.
"Il y a eu un sursaut d'optimisme sur les marchés de matières premières en général", a constaté Ellis Eckland, analyste indépendant.
En trois jours, le baril avait abandonné 4,39 dollars. Mais un regain de confiance des investisseurs a permis d'en effacer une bonne partie, quand ils ont vu que leurs craintes d'une "mini-panique financière", après la plainte déposée vendredi par le gendarme boursier américain contre la prestigieuse banque d'affaire Goldman Sachs, ne s'étaient pas concrétisées, a souligné M. Eckland.
Une série de résultats trimestriels de sociétés meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis a conforté un sentiment beaucoup plus positif sur les places financières.
Dans le même temps, "une partie du trafic aérien a repris en Europe, relançant la demande de kérosène, ce qui aide à tirer les prix à la hausse temporairement", a indiqué John Kilduff, de Round Earth Capital.
Après cinq jours d'interruption en raison du nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll, les vols reprenaient progressivement mais de manière chaotique mardi en Europe.
A long terme, "l'impact (sur la consommation de produits pétroliers) ne sera pas massif. Mais pour l'instant, on voit certainement les réserves s'accumuler dans le système", a avancé John Kilduff.
L'excès d'offre "devrait être écoulé de façon relativement rapide mais cela pourrait maintenir une certaine pression sur les contrats à court terme pendant au moins deux semaines", a ajouté l'analyste.
Les analystes de JPMorgan soulignaient pour leur part que certains transporteurs avaient décidé d'acheminer leurs cargaisons par avion vers les aéroports du sud puis par camion. "Cela augmente la demande en diesel, compensant pour une part la baisse de la demande de kérosène", selon eux.
Les investisseurs s'intéressaient par ailleurs à la publication du rapport hebdomadaire sur l'état des stocks de pétrole aux Etats-Unis. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à un recul des stocks de brut de 200.000 barils au cours de la semaine passée. Les réserves d'essence (+300.000 barils) et de produits distillés, le gazole et le fioul de chauffage, (+900.000 barils) auraient augmenté.
Les analystes de JPMorgan ont expliqué que "les raffineries américaines continuent de reprendre leurs activités après leurs travaux d'entretien de printemps".
(©AFP / 20 avril 2010 21h29)
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai, pour son dernier jour de cotation, a terminé à 83,45 dollars, en progression de 2,00 dollars par rapport à la clôture de lundi.
A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en juin a pris 57 cents à 84,80 dollars.
"Il y a eu un sursaut d'optimisme sur les marchés de matières premières en général", a constaté Ellis Eckland, analyste indépendant.
En trois jours, le baril avait abandonné 4,39 dollars. Mais un regain de confiance des investisseurs a permis d'en effacer une bonne partie, quand ils ont vu que leurs craintes d'une "mini-panique financière", après la plainte déposée vendredi par le gendarme boursier américain contre la prestigieuse banque d'affaire Goldman Sachs, ne s'étaient pas concrétisées, a souligné M. Eckland.
Une série de résultats trimestriels de sociétés meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis a conforté un sentiment beaucoup plus positif sur les places financières.
Dans le même temps, "une partie du trafic aérien a repris en Europe, relançant la demande de kérosène, ce qui aide à tirer les prix à la hausse temporairement", a indiqué John Kilduff, de Round Earth Capital.
Après cinq jours d'interruption en raison du nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll, les vols reprenaient progressivement mais de manière chaotique mardi en Europe.
A long terme, "l'impact (sur la consommation de produits pétroliers) ne sera pas massif. Mais pour l'instant, on voit certainement les réserves s'accumuler dans le système", a avancé John Kilduff.
L'excès d'offre "devrait être écoulé de façon relativement rapide mais cela pourrait maintenir une certaine pression sur les contrats à court terme pendant au moins deux semaines", a ajouté l'analyste.
Les analystes de JPMorgan soulignaient pour leur part que certains transporteurs avaient décidé d'acheminer leurs cargaisons par avion vers les aéroports du sud puis par camion. "Cela augmente la demande en diesel, compensant pour une part la baisse de la demande de kérosène", selon eux.
Les investisseurs s'intéressaient par ailleurs à la publication du rapport hebdomadaire sur l'état des stocks de pétrole aux Etats-Unis. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires s'attendaient à un recul des stocks de brut de 200.000 barils au cours de la semaine passée. Les réserves d'essence (+300.000 barils) et de produits distillés, le gazole et le fioul de chauffage, (+900.000 barils) auraient augmenté.
Les analystes de JPMorgan ont expliqué que "les raffineries américaines continuent de reprendre leurs activités après leurs travaux d'entretien de printemps".
(©AFP / 20 avril 2010 21h29)