La question posée était celle-ci : « Vous personnellement, qu’est- ce vous aimeriez que l’Etat fasse en priorité pour que le niveau de l’école algérienne s’améliore ? ». 63% des Algériens se sont exprimés sur cette question en formulant des suggestions, 23% répondent : « Je ne sais pas » (dont près des deux tiers sont des analphabètes ou de niveau primaire) et 14% disent qu’ils n’ont aucune proposition à faire, car satisfaits par l’école (rappelons qu’à la question concernant le niveau de l’enseignement dispensé à l’école, 20% le considèrent « bon » , 26% « bas » et 49% « moyen » ). Les suggestions de ces 63% d’Algériens convergent vers trois propositions - les plus fréquemment citées : mieux former les enseignants, diminuer le nombre de matières enseignées et modifier la méthode d’enseignement. Les Algériens sont préoccupés par l’encadrement pédagogique. Leurs propos insistent sur les efforts à faire pour améliorer le niveau des enseignants par des formations continues et d’actualisation de leurs connaissances. Il y en a même qui ajoutent qu’il est indispensable que le corps enseignant puisse bénéficier de programmes de formation axés sur la pédagogie d’enseignement avec les enfants, sur la manière de transmettre la connaissance mais aussi sur la manière de se comporter avec eux. Bien entendu, la surcharge des classes, toujours selon les enquêtes, est un problème qui doit être sérieusement pris en charge et de façon urgente, car elle pénalise lourdement la qualité de l’enseignement (on rappelle que les cycles d’enseignement concernés par cette enquête ont été le primaire et le moyen). C’est l’une des suggestions qui revient également le plus souvent. Un nombre élevé de matières, un volume horaire jugé important (surtout pour les enfants du primaire, précisent-ils) inquiètent les Algériens, ils souhaiteraient les voir réduits, et souvent le lien est fait avec la lourdeur extrême du cartable des enfants. Dans une problématique proche de cette suggestion, d’autres suggestions qui reviennent assez souvent insistent sur la nécessité de revoir les programmes dans le sens d’un meilleur « dosage » des matières, en axant sur les matières scientifiques essentielles et/ou sur les langues étrangères. L’accent étant mis aussi sur la généralisation de l’apprentissage de l’informatique.
Sondage fait par El Watan.
Dans le même sens, je suis:
Peinée pour tous les volontaires et les dévoués aux études et qui se retrouvent frustrés par les offres de formations disponibles;
Révoltée contre l'Etat qui n'optimise pas les potentiels, beaucoup de majors de promos, prédisposé à l'enseignement, se voient rafler leurs bourses sous le nez, pour le profit d'un "wlid flan" (fils de);
Pas du tout étonnée qu'à l'étranger nos formations ne reçoivent qu'une reconnaissance ingrate! Je pense trés franchement que tout le système est défaillant ...
Et j'en passe...
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