63 % des Français sont favorables à la suppression des allocations familiales en cas d'absentéisme à l'école alors que 32 % y sont opposés, indique un sondage CSA publié jeudi par Aujourd'hui en France/le Parisie
COMPTE RENDU M. Sarkozy rendosse ses habits de "premier flic de France"
Selon ce sondage, 28 % des personnes interrogées sont "tout à fait" favorables à la suppression et 35 % "plutôt" favorables. 20 % des sondés sont "plutôt" opposés à une telle mesure et 12 % qui y sont "tout à fait" opposés. 5 % des sondés ne se prononcent pas. Les chiffres varient peu selon qu'il s'agisse de l'ensemble des Français ou de parents d'enfants scolarisés : ces derniers sont en effet à 62 % favorables à cette mesure alors que 36 % y sont opposés.
Nicolas Sarkozy, en visite mardi dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis), a déclaré que les allocations familiales seraient "systématiquement" suspendues en cas d'"absentéisme scolaire injustifié", projet d'ores et déjà critiqué de toutes parts. Depuis 2006, les présidents de conseil général peuvent déjà prendre cette décision qui n'a cependant été mise en oeuvre que dans "quelques dizaines de cas", a indiqué, le 28 mars, Luc Chatel, le ministre de l'éducation.
Une proposition de loi, à l'initiative du député UMP Eric Ciotti, sera déposée à l'Assemblée nationale "dès la semaine prochaine", avait précisé M. Sarkozy. Elle vise à transférer la responsabilité de la suspension du président du conseil général à l'inspecteur d'académie. Cette sanction, très contestée y compris à droite, avait été instaurée en... 1959 et supprimée en 2004 avant d'être rétablie deux ans plus tard.
COMPTE RENDU M. Sarkozy rendosse ses habits de "premier flic de France"
Selon ce sondage, 28 % des personnes interrogées sont "tout à fait" favorables à la suppression et 35 % "plutôt" favorables. 20 % des sondés sont "plutôt" opposés à une telle mesure et 12 % qui y sont "tout à fait" opposés. 5 % des sondés ne se prononcent pas. Les chiffres varient peu selon qu'il s'agisse de l'ensemble des Français ou de parents d'enfants scolarisés : ces derniers sont en effet à 62 % favorables à cette mesure alors que 36 % y sont opposés.
Nicolas Sarkozy, en visite mardi dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis), a déclaré que les allocations familiales seraient "systématiquement" suspendues en cas d'"absentéisme scolaire injustifié", projet d'ores et déjà critiqué de toutes parts. Depuis 2006, les présidents de conseil général peuvent déjà prendre cette décision qui n'a cependant été mise en oeuvre que dans "quelques dizaines de cas", a indiqué, le 28 mars, Luc Chatel, le ministre de l'éducation.
Une proposition de loi, à l'initiative du député UMP Eric Ciotti, sera déposée à l'Assemblée nationale "dès la semaine prochaine", avait précisé M. Sarkozy. Elle vise à transférer la responsabilité de la suspension du président du conseil général à l'inspecteur d'académie. Cette sanction, très contestée y compris à droite, avait été instaurée en... 1959 et supprimée en 2004 avant d'être rétablie deux ans plus tard.
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