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Pétrole : il pourrait manquer 10 millions de barils/jour en 2015 avertit l’armée us

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  • Pétrole : il pourrait manquer 10 millions de barils/jour en 2015 avertit l’armée us

    13 avril 2010
    Les réserves de production excédentaire pourraient disparaître en 2012, et la pénurie s’installer dès 2015 avec un déficit pouvant approcher les 10 millions de barils/jour, selon une étude du « Joint Forces Command » de l’armée américaine. « Bien qu’il soit difficile de prévoir précisément les conséquences économiques, politiques et stratégiques de cette pénurie, elle réduirait certainement les perspectives de croissance, à la fois dans le monde développé et émergent. Un tel ralentissement économique exacerberait d’autres tensions irrésolues, entrainerait les états fragiles et faibles sur le chemin de l’effondrement, et aurait peut-être de sérieuses conséquences économiques pour la Chine et l’Inde, » avertissent les militaires américains.


    Par Terry Macalister, Guardian, 11 avril 2010

    L’armée américaine a averti que la capacité de production excédentaire de pétrole pourrait disparaitre d’ici 2 ans, et qu’il pourrait y avoir de graves pénuries d’ici à 2015, ayant des conséquences économiques et politiques significatives.

    Cette crise énergétique, pointée par le rapport « Joint Operating Environment » du « Joint Forces Command » américain, intervient alors que le prix de l’essence en Grande Bretagne atteint des niveaux record et que l’on prévoit un cours du brut à 100 dollar le baril dans un avenir proche.

    Le rapport - préfacé par le général James N. Matis - précise qu’en 2012, la capacité de production excédentaire pourrait complètement disparaitre et, dès 2015, le déficit de production avoisiner les 10 millions de barils/jour (N.d.t : la production est actuellement les 85 millions de barils/jour).

    Il ajoute : « Bien qu’il soit difficile de prévoir précisément les effets économiques, politiques et stratégiques d’un tel déficit, il réduira certainement les perspectives de croissance, à la fois dans le monde développé et émergent. Un tel ralentissement économique ne ferait qu’aggraver d’autres tensions non résolues, précipiter l’effondrement de pays fragiles et pourrait provoquer de graves répercussions sur la Chine et l’Inde. »

    L’armée américaine indique que ses prévisions ne peuvent être considérées comme la politique du gouvernement des États-Unis mais admet qu’elles sont censées fournir au « Joint Forces Command » une « base intellectuelle sur laquelle construire les développements futurs des forces [armées] ».

    Cet avertissement est le dernier d’une série émanant du monde entier, transformant le pic pétrolier - le moment où la demande dépasse l’offre - en un risque plus immédiat et non une menace lointaine.

    Le rapport Wicks sur la politique énergétique du Royaume-Uni publié l’été dernier avait rejeté ces craintes, mais Lord Hunt, le ministre de l’énergie britannique, a rencontré des industriels préoccupés par la question il y a deux semaines, signe qu’il change rapidement d’avis sur la gravité du problème.

    L’Agence internationale de l’énergie (AIE), basée à Paris, reste confiante concernant les risques de pénurie de pétrole à court terme, mais en privé, certains hauts fonctionnaires ont admis qu’il existe un profond désaccord interne sur cette position optimiste.

    L’approvisionnement futur en carburant est d’une importance critique pour l’armée américaine, qui est considérée comme le plus gros consommateur au monde. Le directeur général de BP, Tony Hayward, a récemment déclaré qu’il y avait peu de chances que le brut lourd extrait des sables bitumineux du Canada soit interdit aux États-Unis car l’armée américaine préfère les approvisionnements locaux plutôt que d’avoir à compter sur un Moyen-Orient politiquement instable.

    Il y a des signes montrant que le Département américain de l’énergie pourrait également changer sa position sur le pic pétrolier. Dans une récente interview avec le journal français "Le Monde", Glen Sweetnam, conseiller principal sur le pétrole de l’administration Obama, a admis que « la possibilité d’un déclin » de la production mondiale de carburants liquides entre 2011 et 2015 existe en l’absence d’investissements suffisants.

    Lionel Badal, étudiant de troisième cycle au Kings College de Londres, qui a effectué des recherches sur les théories du pic pétrolier, considère que le rapport de l’armée américaine amplifie le débat.

    « Il est étonnant de constater que l’armée américaine, à la différence du ministère américain de l’énergie, mette publiquement en garde contre une pénurie majeure de pétrole à court terme. Cependant, il serait intéressant de connaitre l’information sur laquelle est basée cette étude », s’interroge-t-il.

    « L’Energy Information Administration (organisme relevant du département de l’énergie) indique depuis des années que le pic pétrolier n’est prévu que dans « plusieurs décennies ». Compte tenu du rapport du « Joint Forces Command » américain l’EIA est-elle toujours confiante dans ses précédentes conclusions très optimistes ? »

    Le rapport « Joint Operating Environement » dépeint un sombre tableau de ce qui peut arriver en périodes de graves difficultés économiques. « Nous ne devons pas oublier que la Grande Dépression a engendré un certain nombre de régimes totalitaires, lesquels ont recherché la prospérité économique de leur pays par la conquête brutale », souligne-t-il.

    Publication originale Guardian, traduction JCC pour Contre Info
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=166610
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      http://www.eia.doe.gov/conference/20...3/Sweetnam.pdf
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        L'Avenir c'est les solaire. Et c'est une energie "infinie".

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        • #5
          Envoyé par desert rose
          L'Avenir c'est les solaire. Et c'est une energie "infinie".
          Elli yeh'seb ouah'dou ychitlou
          Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
          Martin Luther King

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          • #6
            on est tous d accord
            mais il faut beaucoup de petrole pour faire la transition

            maintenant on comprend de plus en plus le 110901 l irak l afghanistan les bases us autour du venzuela le sahel avec son aqmi

            c le petrole qui mene la danse
            nb
            pour l algerie le rapport montre que c l un des seuls pays qui augmentera sa production
            d ou el quaida au sahel
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              @desert rose

              Document : 10 ans sont nécessaires pour s’adapter au pic pétrolier - rapport Hirsch
              14 avril 2010
              En 2005, le Département de l’Energie américain publiait une étude sur le pic pétrolier réalisée sous la direction de Robert Hirsch, un spécialiste des questions de l’énergie. « Le pic pétrolier confronte les USA et le monde à un problème de gestion des risques sans précédent », avertissait-il, qui requiert le démarrage d’un « programme d’adaptation en urgence », nécessitant au moins une dizaine d’années d’efforts intensifs et des investissements considérables sur l’efficacité énergétique, la production des carburants de substitution et le renouvellement des parcs de véhicules avant que les résultats se fassent sentir, tant le défi posé est d’ampleur considérable. Dans l’un des trois scénarios étudié par Hirsch, où le pic survient avant qu’aient été entrepris les efforts de reconversion, il prévoit un « déficit important de carburant durant plus de deux décennies. » Dans ce cas, « les coûts économiques, sociaux et politiques seront sans précédents ». --- Le pic pétrolier n’est pas une hypothèse d’école, mais une certitude géologique. Les politiques, qui se sont laissé bercer par les messages autrefois rassurants de l’AIE, n’ont semble-t-il toujours pas pris la mesure de la tâche. Faut-il s’en étonner ? Ni les dirigeants ni les experts n’avaient non plus compris à quel point le « modèle » économique en vigueur ces dernières années était vicié. C’est pourtant un effort comparable à celui de la conversion à une économie de guerre qui attend nos sociétés. L’élément déterminant, en la matière, c’est le temps, l’anticipation. Faute d’une évaluation claire des enjeux et d’une planification volontariste à marche forcée, nous nous précipitons dans le mur. Contre Info.


              Departement de l’Energie - Pic de la production pétrolière mondiale : impacts, adaptation et gestion du risque - résumé

              Par Robert L. Hirsch, Roger Bezdek, Robert Wendling, février 2005

              Le pic mondial de production de pétrole confronte les États-Unis et le monde à un problème de gestion des risques sans précédent. A l’approche du pic, le prix des carburants liquides et la volatilité des cours vont augmenter considérablement, et, en l’absence de mesures d’adaptation prises en temps opportun, les coûts économiques, sociaux et politiques seront sans précédents. Des options d’adaptation viables existent à la fois en ce qui concerne l’offre et la demande, mais pour qu’elles aient un impact significatif, elles doivent être mises en oeuvre plus d’une décennie avant le pic.

              En 2003, le monde a consommé un peu moins de 80 millions de barils de pétrole par jour (Mb/j) La consommation des États-Unis avoisinait les 20 Mb/j, dont les deux-tiers dans le secteur des transports. Les États-Unis ont une flotte d’environ 210 millions d’automobiles et de véhicules légers (fourgonnettes, pick-up et SUV). L’âge moyen des automobiles des États-Unis est de neuf ans. Dans des conditions normales, le remplacement de seulement la moitié du parc automobile nécessiterait 10 à 15 ans. L’âge moyen des véhicules légers est de sept ans. Dans des conditions normales, le remplacement de la moitié de ce parc demanderait de 9 à 14 ans. Bien que des améliorations significatives dans l’efficacité de la consommation de carburant soient possibles dans ces gammes de véhicules, toute solution supportable en termes de coût pour la mise à niveau de ce parc prendra intrinsèquement beaucoup de temps, ce qui nécessitera plus d’une décennie pour réaliser d’importantes améliorations de l’efficacité globale de la consommation de carburant.

              Outre la découverte de nouveaux gisements pétroliers, il existe des solutions dans le secteur privé permettant d’augmenter les approvisionnements pétroliers et la production de carburants liquides de substitution :

              1) Une amélioration du taux de recouvrement (Improved Oil Recovery) peut légèrement augmenter la production des gisements existants : l’une des techniques les plus efficaces est celle de la récupération assistée des hydrocarbures (Enhanced Oil Recovery), qui peut contribuer à modérer le déclin de la production dans les gisements ayant dépassé leur pic de production

              2) le pétrole lourd des sables bitumineux représente une grande ressource de pétrole de qualité moindre, aujourd’hui essentiellement extraite au Canada et au Venezuela : ces ressources sont capables d’importantes augmentations de production ;.

              3) La liquéfaction du charbon est une technique bien connue de production de carburants de substitution propres à partir des abondantes réserves de charbon mondiales, et enfin,

              4) des carburants de substitution propres peuvent être produits à partir du gaz naturel, mais l’exploitation de cette ressource est en concurrence avec la demande croissante de gaz naturel liquéfié dans le monde. Toutefois, une contribution d’envergure mondiale de ces options nécessitera de 10 à 20 ans d’efforts accélérés.

              Faire face au pic mondial de production pétrolière sera une tâche extrêmement complexe, nécessitant littéralement des trillions de dollars et exigeant de nombreuses années d’efforts intenses. Pour explorer ces difficultés, trois scénarios d’adaptation ont été analysés :

              • Scénario I : l’action n’est pas engagée avant l’apparition du pic.

              • Scénario II : l’action est engagée 10 ans avant le pic.

              • Scénario III : l’action est engagée 20 ans avant le pic.


              Attendre l’apparition du pic pour débuter un programme d’action d’urgence se traduit par un déficit important de carburant durant plus de deux décennies.

              Débuter un programme d’action d’urgence 10 ans avant le pic améliore considérablement la situation mais laisse encore un déficit de carburant durant environ une décennie après le pic

              Débuter un programme d’action d’urgence 20 ans avant le pic semble donner la possibilité d’éviter un déficit de carburant durant pour la période étudiée. [1]

              Dans le cadre de cette analyse les estimations des contributions possibles de chaque option d’adaptation ont été étudiées en se basant sur une mise en œuvre d’urgence des programmes d’adaptation.

              Notre approche a été simplifiée afin de rester claire et de faciliter la compréhension. Nos estimations sont approximatives, mais l’enveloppe de l’adaptation requise qui en résulte est considérée comme fournissant une indication de la réalité de cette énorme entreprise. La conclusion inévitable est que plus d’une décennie sera nécessaire pour mettre en oeuvre les efforts collectifs à même de produire des résultats affectant de façon significative l’impact sur l’offre et la demande mondiale de carburants liquides.

              Les observations et conclusions importantes de cette étude sont les suivantes :

              1. Le moment où le pic de production mondial de pétrole aura lieu n’est pas connu avec certitude. Un problème fondamental pour la prévision du pic pétrolier est celui de la mauvaise qualité des données sur les réserves de pétrole et des préoccupations politiques qui en biaisent éventuellement la sincérité. Certains experts estiment que le pic pourrait se produire bientôt. Cette étude indique que « bientôt » se situe dans les 20 ans à venir.


              Estimations (en 2005) de la date du pic : année et source
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                2. Les problèmes liés au pic de la production mondiale de pétrole ne seront pas temporaires, et l’expérience des « crises énergétiques » du passé ne fournira que relativement peu d’indications. Le défi posé par le pic pétrolier mérite une attention sérieuse et immédiate, afin que les risques soient bien compris et que les politiques d’atténuation soient entreprises à temps.

                3. Le pic pétrolier va provoquer un grave problème pour le secteur du transport. Ce ne sera pas une « crise de l’énergie » au sens habituel où ce terme a été utilisé.

                4. Le pic se traduira par des cours du pétrole nettement plus élevés, ce qui entraînera des difficultés économiques prolongées aux États-Unis et dans le monde. Toutefois, les problèmes ne sont pas insolubles. Des mesures d’atténuation agressives, prises en temps opportun, traitant à la fois du problème de l’offre et de la demande, seront requises.

                5. Dans les pays développés, les problèmes seront particulièrement graves. Dans les pays en développement les problèmes du pic sont potentiellement bien pires.

                6. L’adaptation nécessitera un minimum de dix ans d’intenses et coûteux efforts, car l’ampleur des mesures d’adaptation pour les carburants est en soi considérable.

                7. Bien qu’il soit essentiel d’accroitre l’efficacité énergétique des consommations finales, cette mesure à elle seule ne sera ni suffisante, ni suffisamment rapide pour résoudre le problème. La production de grandes quantités de carburants de substitution sera nécessaire. Un certain nombre de technologies commercialisables ou quasi-commercialisables de production de carburants de substitution sont actuellement disponibles pour le déploiement, de sorte que la production de grandes quantités est réalisable avec la technologie existante.

                8. L’intervention des gouvernements sera nécessaire, car faute de quoi les impacts économiques et sociaux du pic pétrolier provoqueraient le chaos. Les expériences des années 1970 et 1980 fournissent des exemples importants pour guider les actions du gouvernement et déterminer ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas, mais le processus ne sera pas aisé.

                L’adaptation au pic de production mondial de pétrole conventionnel relève d’un problème de gestion du risque classique :

                • une adaptation débutée rapidement peut se révéler prématurée, si le pic intervient bien plus tard.

                • Si le pic est imminent, l’absence de mesures d’adaptation en temps voulu pourrait être extrêmement préjudiciable.

                Une gestion prudente des risques exige la planification et la mise en œuvre des mesures d’adaptation bien avant le pic. Des politiques précoces d’adaptation seront presque certainement moins coûteuse que si elles sont mises en oeuvre tardivement. Une caractéristique unique du problème du pic pétrolier mondial tient à l’incertitude du calendrier, en raison de l’insuffisance des données sur les réserves de par le monde et de leur biais potentiel En outre, le signal de l’arrivée du pic peut être obscurci par la nature volatile des cours du pétrole. En raison de l’immense impact économique potentiel du pic pétrolier et de l’ampleur des incertitudes relatives à toutes les facettes du problème, il est essentiel de disposer d’études quantitatives détaillées pour lever ces incertitudes et explorer les stratégies d’adaptation.


                Solde entre la consommation pétrolière et les découvertes

                Le but de cette analyse était d’identifier les problèmes critiques liés à la survenue du pic pétrolier mondial et aux mesures d’adaptation. Nous avons beaucoup simplifié la complexité dans le but de fournir une analyse claire. Néanmoins, notre étude n’est ni simpliste ni sommaire. Nous sommes conscients du fait que lorsque les prix du pétrole grimperont de façon spectaculaire, les conséquences sur la demande et l’économie qui apparaitront alors modifieront nos hypothèses simplificatrices. L’examen de ces rétroactions sera une tâche ardue, mais qui devra être entreprise.

                Notre étude nécessitait que nous fassions un certain nombre d’hypothèses et d’estimations. Nous reconnaissons que des analyses approfondies peuvent donner des résultats différents.

                Néanmoins, cette analyse démontre clairement que la clé de l’adaptation au pic de production mondial du pétrole sera la construction d’un grand nombre d’installations de production de carburants de substitution, couplée à des augmentations significatives de l’efficacité énergétique des transports. Le temps nécessaire pour s’adapter à un pic de production pétrolière mondial se mesure sur une échelle de temps en décennies. Les infrastructures de production concernées sont importantes et coûteuses en capital. Il reste à déterminer quand et comment les gouvernements décideront de s’attaquer à ces défis.

                L’accent mis sur les technologies d’adaptations commercialisables ou quasi-commercialisables existantes montre qu’un certain nombre de technologies sont actuellement prêtes pour une mise en œuvre complète et rapide. Notre analyse ne visait pas à se limiter en la matière. Nous pensons que les recherches futures fourniront des options d’adaptation supplémentaires, certaines pouvant-être meilleures que celles que nous avons considérées. De fait, il conviendrait d’accélérer les recherches menées par le public et le privé sur les technologies d’adaptation. Toutefois, le lecteur doit comprendre que ces recherches permettant de commercialiser les nouvelles technologies prennent du temps, dans le meilleur des cas. De ce fait plus d’une décennie de déploiement intense serait nécessaire pour obtenir un impact à l’échelle mondiale, en raison de l’ampleur de la consommation de pétrole mondiale.

                En résumé, le problème du pic de production mondial de pétrole conventionnel ne ressemble à aucun autre de ceux rencontrés par les sociétés industrielles modernes. Les défis et les incertitudes doivent être bien mieux compris. Il existe des technologies permettant de s’adapter à ce problème. Une gestion décisive du risque, en temps opportun, est fondamentale.

                Lire aussi :

                Robert Hirsch : la production pétrolière va commencer à décliner dans les 5 ans

                Robert Hirsch répond aux questions de Steve Andrew, pour l’ASPO, et revient sur son parcours professionnel, les circonstances de la publication du rapport du DOE, et la réaction embarrassée des autorités devant les résultats de son étude.

                Publication originale Department of Energy, traduction Contre Info

                Illustrations : rapport Hirsch
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #9
                  Le pétrole, quand la Chine et les États-Unis s’emballent


                  Mercredi 5 mai 20h40, Ushuaïa TV proposera un zoom sur la « boulimie croissante de deux superpuissances » dans le documentaire Chine/États-Unis : La course à l’or noir.

                  Dans un contexte de raréfaction des ressources, la Chine et les États-Unis se livrent un duel dont les enjeux économiques et stratégiques portent sur le contrôle des ressources et la continuité de l’approvisionnement énergétique.

                  Cet engouement apparaît cependant comme une menace. En effet, la volonté de croissance ininterrompue de la Chine la condamne aujourd’hui à la boulimie pétrolière. Or, 70% des réserves mondiales d’or noir se trouvent dans les régions les plus instables de la planète et se monnaient aussi en droit de veto chinois bienveillant au Conseil de sécurité de l’ONU.

                  Un contexte où la géopolitique perd également ses repères...



                  Chine/États-Unis : La course à l’or noir, mercredi 5 mai 20h40 sur Ushuaïa TV
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