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Le déficit grec continue d'affoler les marchés

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  • Le déficit grec continue d'affoler les marchés

    Selon Eurostat, il s'est monté à 13,6% en 2009 et pourrait encore être révisé à la hausse. Une annonce qui a hissé les taux des obligations grecques à plus de 8,5%.


    L'Office européen des statistiques (Eurostat) a revu à la hausse, jeudi 22 avril, le chiffre 2009 du déficit public grec, à 13,6% du PIB contre 12,9% précédemment. Un chiffre qui avait déjà été rehaussé à deux reprises -le nouveau gouvernement socialiste avait doublé la prévision à 12,7% en arrivant au pouvoir en octobre, et l'avait révisée à 12,9% début 2010- et qui pourrait encore être modifié d'ici l'été de 0,3 à 0,5 point de PIB.

    Objectif de réduction maintenu

    Eurostat a en effet fait part de réserves "sur la qualité des données déclarées par la Grèce, en raison des incertitudes sur l'excédent des caisses de sécurité sociale pour 2009, sur le classement de certains organismes publics et sur l'enregistrement des swaps [contrats d'échange sur la dette grecque avec la banque américaine Goldman Sachs, ndlr] hors taux de marché".

    Le ministère grec des Finances a lui annoncé que cette révision à la hausse ne changeait pas l'objectif d'une diminution de quatre points du déficit en 2010, et a rejeté la faute de l'"écroulement financier" sur le précédent gouvernement.

    Des obligations à plus de 8%

    La première révision, effectuée en octobre, a plongé la Grèce dans une crise d'endettement qui dure encore aujourd'hui, et se traduit notamment par des difficultés à se refinancer sur les marchés. Dopés par les dernières annonces en date, les taux d'intérêt des obligations d'Etat à dix ans ont à nouveau atteint jeudi un plus-haut historique, à plus de 8,5%, 5,5 points de pourcentage de plus que le meilleur élève de la zone euro, l'Allemagne.

    La probabilité d'un recours d'Athènes à un plan d'aide mis en place conjointement par la zone euro et le FMI, avec des prêts à un taux de 5%, s'accroît de jour en jour, même si le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a dit jeudi ne pas s'attendre à une demande d'aide avant la mi-mai. Dans une note diffusée jeudi, Erik Nielsen, chef économiste de Goldman Sachs pour l'Europe, a également évoqué l'hypothèse d'une restructuration de la dette grecque, qui équivaudrait à un défaut de paiement et à laquelle le ministre des Finances grec, Georges Papaconstantinou, avait opposé un "non catégorique" mercredi.

    Journée de grève

    Afin de résorber ce déficit et une dette estimée à 113% du PIB, Athènes a également mis en place un plan de rigueur drastique qui provoque des remous: jeudi, le pays était ainsi perturbé par une grève de la fonction publique, la quatrième depuis le début de l'année.

    Paradoxalement, la Grèce n'est pourtant pas le pays qui a affiché le déficit le plus élevé l'an dernier. C'est l'Irlande qui détient ce "record" avec 14,3% du PIB, mais la situation est jugée moins grave par les marchés pour ce pays, en raison des mesures radicales prises par le gouvernement pour le réduire.

    Globalement, la zone euro a vu son déficit public moyen plus que tripler l'an dernier, à 6,3% du PIB contre 2% en 2008. La situation est similaire pour l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne, avec un chiffre encore plus important, de 6,8% contre 2,3% en 2008.

    Source : challenges.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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