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Le mensonge déclasse l’arme nucléaire

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  • Le mensonge déclasse l’arme nucléaire

    Article paru dans le joirnal l'expression du 22 Avril 2010:
    Le mensonge déclasse l’arme nucléaire

    En 1821, le même volcan islandais a "craché" durant 2 ans. Imaginons un instant qu’il durera autant cette fois.

    Cette histoire du volcan islandais qui dure depuis un mois n’assombrit pas seulement le ciel. Elle charrie un autre nuage autrement nuisible pour toute l’humanité. Celui dont se sert la politique pour ses grandes manoeuvres.

    Nous n’allons pas entrer dans des explications scientifiques à n’en plus finir pour expliquer si oui ou non l’éruption volcanique justifie le clouage au sol des avions de plusieurs continents.

    Non! Nous nous contenterons de rappeler que des avions-tests ont décollé à vide pour voir si les particules du nuage étaient aussi dangereuses qu’on le dit. Ces avions sont revenus au sol sans problème.

    La première évidence est que si ces tests ont été décidés c’est forcément que des doutes existent sur la version alarmiste. Nullement démontés, les «décideurs» de la paralysie du transport aérien international opposent à ces résultats le «principe de précaution».

    Un slogan en passe de devenir un culte des temps modernes. C’est au nom de ce même «principe de précaution» que l’escroquerie planétaire du vaccin contre la grippe A restera dans les annales. En fait, ce n’est là qu’une des armes de la nouvelle pratique politique «mondialiste». Pour le réchauffement de la planète devant conduire à la réduction des effets de serre pour «abattre» l’énergie fossile, on a eu droit à la falsification pure et simple de données scientifiques. Le monde stupéfait l’a appris à Copenhague.

    L’environnement est devenu une idéologie dont se saisissent des partis politiques pour arriver au pouvoir. De Greenpeace aux écologistes ou si vous voulez aux «Verts», le combat est le même. En effet, tout cet arsenal de «mise en condition» peut être rassemblé sous le thème générique du mensonge politique.

    Une pratique de plus en plus courante et jouissant d’une impunité totale, même quand ses dégâts relèvent de crime contre l’humanité. L’image d’un Colin Powell présentant aux journalistes une fiole comme preuve des armes de destruction massive que détiendrait l’Irak de Saddam Hussein est encore dans tous les esprits.
    C’est avec ce mensonge que la guerre d’Irak a eu lieu et continue de tuer. Il faut noter la progression des moyens. En 1991, lors de la première agression contre l’Irak, les Etats-Unis avaient verrouillé l’information en accordant le monopole à CNN.

    Ainsi le mensonge était bien protégé. Depuis, les choses se sont affinées. Les médias ont été «domestiqués» au point de relayer sans broncher les mensonges distillés.

    Cette nouvelle pratique politique comporte malgré tout, deux formes. L’une à l’échelle d’un pays. Pour un seul conflit. Comme en Irak. Comme en Roumanie, avec Timisoara, pour abattre Ceausescu et sa femme. On peut remonter plus loin dans le temps pour trouver le mensonge français dont les troupes ont débarqué sur nos terres «pour la navigation sans pirates en Méditerranée» greffé à celui de «libérer les Algériens de l’oppression turque» pour s’assurer l’aide et la participation des autochtones. La suite tout le monde la connaît.

    Revenons à l’actualité pour la seconde forme en relevant que ce sont les mensonges qui ont pour point de départ l’Europe, qui ont le spectre large à tel point qu’il «rayonne» sur la quasi-totalité de la planète. Exception faite toutefois et dans une certaine mesure, de l’Asie et du continent américain. Il n’y a qu’à se rappeler que le virus H1N1 a eu juste le temps de naître au Mexique avant d’être «rapatrié» en Europe pour y semer la terreur.

    Pour l’heure, l’utilisation du mensonge politique sert à «dévitaliser» surtout les pays riches et accessoirement les pays en voie de développement. Les pays pauvres ne sont pas concernés. Ils n’ont rien à donner. C’est ainsi qu’ils ont été épargnés par la crise financière, par la grippe A, par le réchauffement climatique et aujourd’hui par le volcan islandais. Pour eux les fléaux telles les maladies et la faim suffisent et ont d’autres objectifs.

    Pour finir, disons que les services météo qui ont pour habitude de donner des prévisions hebdomadaires se murent dans un curieux silence et ne donnent plus le sens vers lequel souffleront les vents. A cela s’ajoute l’incertitude de la durée de l’éruption volcanique.

    En 1821, ce même volcan islandais a «craché» durant 2 ans. Imaginons un instant qu’il durera autant cette fois. Il y a fort à parier, dans ce cas, que les poussières de soufre cesseront d’être une menace pour les avions. Des scientifiques l’affirmeront et les médias amplifieront leurs «vérités». Avec des dégâts de même ampleur, le mensonge remplace l’arme atomique. Obama peut donc réduire son arsenal nucléaire.

    Zouhir MEBARKI
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