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Le gouvernement belge démissionne.

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  • Le gouvernement belge démissionne.

    POLITIQUE - Le roi Albert II se laisse du temps avant d'accepter ou non la démission...

    Il jette l'éponge. Le gouvernement dirigé par Yves Leterme a décidé de présenter sa démission ce jeudi, à deux mois de la présidence tournante de l'UE que le pays doit assumer, a annoncé un de ses principaux ministres. «Il n'y a pas d'autre issue que la démission du gouvernement», a déclaré le ministre des Finances Didier Reynders, en indiquant qu'il «regrettait» cette issue et en appelant à tout faire pour éviter «que le pays ne s'enfonce dans la crise».
    La décision a été prise à l'issue d'un conseil des ministres convoqué en urgence par Yves Leterme. Le roi des Belges Albert II a décidé de se donner du temps avant d'accepter ou non la démission du gouvernement d'Yves Leterme, mettant en garde contre que le coût d'une crise pour le «rôle» du pays en Europe, selon un communiqué du palais. Albert II entend manifestement tenter de trouver une solution pour maintenir le gouvernement sous une forme ou une autre et éviter d'avoir à dissoudre la chambre des députés. Mais rien ne garantit qu'il y parviendra.
    Cette nouvelle crise pour la Belgique, s'est ouverte ce jeudi matin, après que le parti libéral Open VLD, l’un des deux grands partis flamands de la coalition au pouvoir, a claqué la porte de la coalition au pouvoir. Pour Xavier Mabille, directeur du Centre de recherches et d'Information socio-politiques en Belgique, «cette situation politique ternit l'image extérieure du pays». Les partis ne trouvent pas d'accomodement depuis quelques jours. Mais «le roi pourrait bien refuser la démission du gouvernement et lui imposer de trouver un accord», précise-t-il à 20minutes.fr.

    Conflit linguistique entre francophones et Flamands

    Leur point de désaccord: le manque de progrès dans les négociations sur la réforme institutionnelle du pays. Il a estimé dans la nuit qu'il y avait «rupture de confiance» au sein de la majorité faute d'avoir pu dégager «une solution négociée» cette semaine sur la remise en cause de droits linguistiques des francophones habitant dans la banlieue flamande de Bruxelles.
    Cette question, jugée prioritaire par les Flamands, est au centre du contentieux sur l'avenir institutionnel du pays. Elle a fait l'objet cette semaine de tractations marathons entre les cinq partis de la coalition gouvernementale - deux flamands et trois francophones, rejoints par les partis écologistes - pour tenter de trouver un compromis. Mais les formations se sont quittées dans la nuit sans accord concret.

    Présidence tournante de l'UE en juillet

    Dès jeudi matin, l'ancien Premier ministre Wilfried Martens, avait affirmé dans le quotidien De Morgen qu'une chute du gouvernement d'Yves Leterme serait «clairement dramatique». «Quelle figure montrerons-nous à l'Europe si nous devons présider l'Union européenne sans gouvernement convenable», s'est-il interrogé. La Belgique doit en effet prendre la présidence tournante du bloc des 27 pays à partir du mois de juillet.
    Il a mis en cause l'intransigeance des francophones et leurs «exigences radicales». Les négociations achoppent en particulier sur l'avenir de la circonscription électorale et de l'arrondissement judiciaire bilingues de Bruxelles-Hal-Vilvorde, qui regroupe la capitale à majorité francophone et une partie de sa périphérie située en Flandre. Les Flamands veulent la supprimer au nom de l'intégrité territoriale et linguistique de leur région.
    En vertu de ces droits, depuis les années 1960 environ 100.000 francophones habitant dans 35 communes de la province du Brabant flamand, autour de Bruxelles, peuvent aujourd'hui voter pour des listes francophones ou saisir la justice dans leur langue. Dans six de ces communes, où la population est majoritairement francophone, ils peuvent même bénéficier de droits supplémentaires comme des services publics en français.

    Par 20minutes.fr
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Crise en Belgique: le «BHV», c’est quoi?


    Des Flamands manifestent pour la scission de l'arrondissement "BHV", le 22 avril 2010 à Vilvorde en Belgique/NICOLAS MAETERLINCK/EPA/SIPA

    BELGIQUE - 20minutes.fr fait le point sur ce district qui a causé la démission du gouvernement Leterme...

    Que vient faire notre bon vieux Bazar de l’Hôtel de Ville dans la crise belge? Absolument rien. Chez nos voisins du plat pays, «BHV» correspond à l’abréviation de Bruxelles-Hal-Vilvorde, un arrondissement judiciaire et une circonscription électorale bilingue au cœur de la démission du gouvernement d’Yves Leterme et plus largement pomme (pas frite) de discorde de la politique belge depuis de nombreuses années.
    Composé de 54 communes, le «BHV» jouit d’un statut particulier dans un royaume coupé entre les néerlandophones (60% de la population) en Flandre et les francophones, installés en Wallonie et à Bruxelles. Dix-neuf des communes du BHV font partie de la région de Bruxelles -une des trois régions belges-, bilingue mais très majoritairement francophone. Les 35 autres sont des communes appartenant à la province du Brabant, dans la région flamande, situées autour des villes de Hal et de Vilvorde.

    «Privilèges» pour les francophones

    Grâce à des «privilèges» consolidés au fil du temps, les francophones installés dans la banlieue de Bruxelles flamande peuvent voter pour des partis francophones lors des élections européennes et fédérales. Ils peuvent aussi bénéficier de procédures dans leur langue devant les tribunaux.
    De plus, six des 35 communes offrent des droits supplémentaires aux francophones parce qu'ils y sont majoritaires ou très fortement représentés. Ils ont droit par exemple à des écoles francophones et les documents administratifs y sont établis dans les deux langues.

    Un premier pas vers l'indépendance?

    Mais voilà, la Flandre voit ces «privilèges» comme une atteinte à son intégrité territoriale et linguistique, d’autant que les électeurs flamands domiciliés en Wallonie ne peuvent voter sur des listes flamandes à Bruxelles. La majorité de sa population voudrait remettre en cause les droits pour l'ensemble des francophones de «BHV» et ne les limiter qu'aux six communes «à facilités» où ils seraient renforcés. A terme, une scission de «BHV» selon les frontières linguistiques serait effectuée.
    En grande majorité, les francophones refusent cette réforme, faute de contreparties suffisantes. Mais aussi car une scission, ou en tout cas son projet, correspondrait à un premier pas vers l’indépendance de la Flandre.

    M.N. (20minutes.fr).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #3
      de toute facon , on a prit l'habitude


      leterme est une véritable plaie
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        Après le Negiciateur, le Démineur...

        Voilà le Démissionneur (5x qu'il démissionne en 2 ans)...

        Enmeme temps faut se dire que dans nos pays jamais on a vue quelqu'un démissioner

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        • #5
          Le cas belge à l'instar de celui de l'ex Tchécoslovaquie démontre que des unions contre nature ne survivent pas.

          Suivez mon regard!

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          • #6
            Je pense que la meilleure solution pour la Belgique, c'est de rattacher la Flandre avec les Pays bas et la Wallonie avec la France.
            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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