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Vivre avec un partenaire malade est mauvais pour la santé

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  • Vivre avec un partenaire malade est mauvais pour la santé

    C'est compréhensible, il est évident que l'on est en meilleure forme si on est entouré de gens en bonne santé et de bonne humeur, on le sera moins si l'on vit près d'une ou des personnes malades dont le moral n'est pas au beau fixe. J'avais une voisine qui travaillait dans un hopital, il lui arrivait d'être complètement déprimée lorsqu'elle avait accompagné un malade dans ses souffrances, ou lorsqu'elle avait appris le décès d'un de ses patients. Elle profite maintenant d'une retraite bien méritée en bordure de mer et elle respire la santé.

    ***********************

    Dans un couple, la maladie invalidante de l'un des conjoints pourrait bien hâter la mort de l'autre, selon une nouvelle étude publiée aux Etats-Unis. Un effet que les chercheurs imputent au stress et à la perte de la compagne ou du compagnon.

    "Vous pouvez mourir le coeur brisé non seulement quand votre partenaire meurt mais aussi quand il tombe malade", a déclaré le Dr Nicholas Christakis de l'école de médecine de Harvard, qui dirige l'équipe de recherche.

    L'étude est publiée dans le dernier numéro du "New England Journal of Medicine" daté de jeudi. Elle est soutenue par les Instituts nationaux de santé et analyse les résultats de Medicare (les soins aux personnes âgées et handicapées) sur un échantillon de 518.240 couples âgés, sur une durée de neuf ans.

    Des recherches antérieures avaient déjà souligné que les épouses d'hommes malades courraient plus de risques d'être malades ou de mourir. Mais cette étude s'est intéressée à un nombre particulièrement important de couples et a par ailleurs quantifié le risque associé à certaines maladies. Ce risque est considérable: les hommes ont 4,5% de risque supplémentaire de mourir après l'hospitalisation de leur épouse, et les femmes dont les maris sont malades, 3%.

    Si l'épouse malade vient à mourir, que ce soit d'un accident, d'un suicide, d'une infection ou des suites d'une maladie déjà déclarée, de diabète par exemple, le risque est multiplié par cinq, augmentant de 21% pour les hommes et 17% pour les femmes.

    C'est au cours des six mois qui suivent l'hospitalisation que le risque de décès du partenaire est particulièrement élevé, dans le cas d'une affection très invalidante. L'hospitalisation pour un accident vasculaire cérébral, un infarctus, une pneumonie ou encore une fracture du col du fémur augmente le risque de décès du partenaire masculin de 10 à 35% et celui de la partenaire de 10 à 23%.

    Dans le cas précis d'une hospitalisation pour démence ou des problèmes psychiatriques, le risque accru de mort est de 47 à 58% pour le partenaire, et de 38 à 77% pour la partenaire. Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.

    "Pour moi, cela signifie que les gens sont étroitement liés, y compris en termes de santé. On peut même parler d'une sorte de transmission de la maladie d'un partenaire à l'autre", a estimé Christakis.

    En revanche, la plupart des cancers n'ont que peu d'effet, voire aucun, sur le risque de décès du partenaire, apparemment parce que la plupart des patients réussissent à vivre normalement en dehors des périodes de traitement.

    Richard Schultz, un psychologue de l'Université de Pittsburgh, qui s'est intéressé au même phénomène, est dans l'ensemble d'accord avec ces résultats mais il souligne que l'étude n'a peut-être pas pris entièrement en compte l'état de santé initial des partenaires de malades.

    Si les risques sont difficilement comparables entre hommes et femmes, notamment parce que les hommes ont tendance à mourir plus jeunes que les femmes dans des circonstances normales, l'étude suggère que les hommes sont davantage que les femmes susceptibles de mourir lorsque leur partenaire est malade. Et c'est cohérent avec d'autres recherches suggérant que les hommes tirent plus de bénéfices du mariage que les femmes en termes de santé.

    Pour les chercheurs et les spécialistes de gériatrie, les effets de la maladie sur le partenaire devraient être pris en compte par la famille, les services sociaux, les médecins et la classe politique. D'autant que le risque pourrait aussi concerner les enfants et même les amis proches.

    BOSTON (AP)

  • #2
    Quel est le but de cette étude ? Pour se préserver il faudrait donc quitter son conjoint dès que celui ci tombe malade ?
    Il est certain que la maladie d'un proche est facteur de stress mais tout justement pour qu'il puisse aller mieux il faut être là pour le seconder et le soutenir.
    La personne malade est encore plus fragile si elle se retrouve sans soutien affectif proche d'elle. Alors au diable le risque de maladie pour le conjoint ou le proche, à deux c'est toujours mieux.

    Merci pour l'info.

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    • #3
      Certainement que ça ne doit pas être la joie tout les jours que de voir le conjoint ( ou une personne qu'on aime ) malade!
      Mais le fait de l'accompagner ne peut que l'aider moralement !
      Je ne pense pas que l'on déprime pour soi en aidant une personne malade, on ne peut que déprimer de ne pas pouvoir l'aider plus !

      Le mental joue beaucoup sur la maladie se sentir abandonné c'est mourir déja !

      Cette étude m'a donné un coup de froid !

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      • #4
        il ya comme cela des études que ne servent à rien...sinon qu'à hôter à l'homme son humanisme... n'est ce pas?
        spéciale dédicasse à toi Mancelle, portes toi bien, c'esttoujours un plaisir de te lire.
        je n'écris pas pour une élite dont je n'ai cure, ni pour cette entité platonique qu'on appelle la masse, je ne crois pas à ces deux abstractions propres aux démagogues. J'écris pour moi, pour ceux qui me lisent et pour adoucir le cours du temps.

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        • #5
          En revanche, la plupart des cancers n'ont que peu d'effet, voire aucun, sur le risque de décès du partenaire, apparemment parce que la plupart des patients réussissent à vivre normalement en dehors des périodes de traitement
          La personne qui est avec un cancéreux sait que l'autre moitié a pris un billet avec aller simple (je sais, je suis méchante)

          La personne malade est encore plus fragile si elle se retrouve sans soutien affectif proche d'elle. Alors au diable le risque de maladie pour le conjoint ou le proche, à deux c'est toujours mieux.
          J'apprécie ton point de vue, le soutien affectif est très important dans une situation similaire, ça aide le malade, de savoir que l'autre est là, présent, ça l'aide à tenir le coup et se dire "pour eux je ne me laisserai pas aller et je tiendrai à la vie". Son espoir de vivre.

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          • #6
            ... VAGUE tu reprends les propos de qui? j'arrive pas a voir !

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            • #7
              J'ai été aussi surprise de constater que concernant les patient atteints d'un cancer cela n'avait aucune incidence sur le conjoint et pourtant le cancer est une maladie qui est lourde à gérer, c'est vraiment un combat de chaque instant et quand on a un proche touché , on doit se faire beaucoup de soucis pour lui ou pour elle.

              Cette étude n'étudie rien en fin de compte en tous les cas n'apporte rien car face à la maladie il faut rassembler toutes ses forces et lutter sans cesse et ne jamais baisser les bras.

              Et puis souvent c'est la personne malade qui apporte et offre de belles leçons de vie et de courage. En effet, lorsque l'on est en contact ou relation avec des proches ou relations ou patients malades et bien c'est la plus belle leçon d'humanité qui est offerte et on réalise parfois que le plus fort n'est pas forcément celui que l'on croit.

              Sans compter que lorsque l'on aime, c'est dans les coups durs qu’il faut être là et pas uniquement lorsque tout va bien et que la vie est rose et tranquille.

              Maysarah, Vague avait repris mes propos lors de la deuxième citation et celle de l'étude pour la première.

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