Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mohamed Boussadi évoque Soustara des années 40.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mohamed Boussadi évoque Soustara des années 40.

    Publié aux éditions « ANEP » : Mohamed Boussadi évoque Soustara des années 40.

    Mohamed Boussadi pense que revenir à la vie sociale des algériens dans les années quarante est nécessaire pour connaitre les repères de l’algérien sous la colonisation et c’est ce qu’il a tenté de traduire dans son autobiographie « Soustara, les années quarante » parut aux éditions ANEP en 2010, livre dans lequel il rassemble les souvenirs d’un jeune garçon dans l’un des plus célèbres quartiers de la capitale, Soustara, qui était le parfait exemple de la communauté de l’époque, composée d’Algériens, d’espagnols, de maltais et même de juifs.
    L’auteur déclare d’ailleurs : « je relate la situation de la Casbah des années 1940, période très sombre qui a marqué la mémoire collective », l’enfant qu’il est alors, se promène entre sa petite et sa grande famille, les voisins et les habitants des quartiers sur les visages desquels il voit les effets de la malnutrition et des épidémies : « toutes les maisons touchées par la maladie était signalées par une croix blanche, ma mère avait peur que je ne tombe malade, elle avait déjà perdu deux enfants à cause des maladies ». L’auteur ajoute, évoquant ses interrogations d’enfant qui comparait les conditions de vie des algériens et celles des français dans leur quartier propres, « j’ai préféré rester un enfant turbulent et libre dans ma façon d’écrire, avec mes proches dans notre grande maison (Douira) pour moi certains d’entre-nous étaient privés de la lumière du soleil alors que le ciel et la terre nous appartiennent », l’auteur justifie d’ailleurs son choix du symbolique du quartier de Soustara, qui doit son nom aux ottomans, et dont le nom se divise en deux partie « Sour » et « Stara », qui désigne le mur vertical qui était une partie du mur entourant la Casbah et ses six portes (Bab Jdid, Bab Sidi Ramdane, Bab Azzoun, Bab El Oued, Bab Dzira-ou Bab El-Jihad- et Bab El Behar). Une partie du mur a cependant été détruite lors de la colonisation, lorsque les français ont commencé a changé la physionomie de la ville arabe-particulièrement et imposée l’architecture européenne.

    24-04-2010
    Par : Nabila Sendjak/Alger (El Khabar).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
Chargement...
X