Elodie et Jérôme étaient amoureux. Jérôme est mort dimanche dernier, écrasé sous le tracteur qu’il venait d’acheter, et Elodie s’est tuée sur la route en allant chercher du secours après ce premier drame. Un jeune couple détruit et uni dans une même tragédie. Depuis deux ans, ils ne se quittaient plus.
Jérôme Dewez-Lambert, 26 ans, mécanicien dans un garage automobile, venait de louer une grande maison au lieu-dit des Bruyères-Paray à Saint-Parize-en-Viry (Nièvre) avec du terrain autour pour vivre confortablement avec sa compagne Elodie Chevigny, 21 ans, fleuriste.
« Je ne comprends pas, comment lui, le fils d’agriculteur, mécanicien confirmé, a pu se retourner avec son tracteur… Après avoir senti que ça basculait, il aurait dû débrayer pour arrêter la traction, c’est incompréhensible… Je m’en veux, c’est moi qui lui ai avancé l’argent pour acheter ce maudit tracteur, il était un peu juste financièrement », culpabilise Christophe Sabatier, son employeur, propriétaire d’un garage à Aurouër et qui se souvient d’un « gars bien, serviable, bon technicien et qui revenait parfois le week-end pour finir le travail ». « Ils formaient tous les deux un joli couple, on sentait qu’ils allaient bien ensemble. Ça se voyait. Elodie passait parfois le soir le chercher à la fin du travail », insiste le garagiste, ému. Dimanche soir, Jérôme a voulu dégager un engin agricole embourbé dans le champ autour de sa propriété. Pour une raison inconnue, au moment d’enclencher la traction, le tracteur a pivoté sur ses roues arrière et s’est retourné sur lui-même écrasant son conducteur qui n’a pas eu le temps de sauter de son siège.
Tonneaux dans un champ
Inquiète de ne pas le voir revenir dans la soirée, Elodie serait allée dans le champ où elle l’aurait découvert, prisonnier sous les tôles du tracteur, un ancien modèle acheté d’occasion et dépourvu de cage de sécurité. Prise de panique, Elodie n’a pas pensé à téléphoner aux secours, préférant prendre le volant de sa 206 blanche pour aller chercher de l’aide dans le village voisin de Saint-Germain-du-Chassenay. Effrayée, pressée par l’urgence, la jeune conductrice roule alors trop vite et dérape en pleine ligne droite après avoir mordu sur le bas-côté glissant de la départementale 978 et termine en plusieurs tonneaux dans un champ. Dans la précipitation et la panique, Elodie n’avait pas mis sa ceinture et a été éjectée du véhicule. Elle est morte sur le coup. C’est ce scénario que retiennent pour l’instant les gendarmes chargés de l’enquête. Les deux familles ont choisi d’inhumer les amoureux ensemble.
Le Parisien
Jérôme Dewez-Lambert, 26 ans, mécanicien dans un garage automobile, venait de louer une grande maison au lieu-dit des Bruyères-Paray à Saint-Parize-en-Viry (Nièvre) avec du terrain autour pour vivre confortablement avec sa compagne Elodie Chevigny, 21 ans, fleuriste.
« Je ne comprends pas, comment lui, le fils d’agriculteur, mécanicien confirmé, a pu se retourner avec son tracteur… Après avoir senti que ça basculait, il aurait dû débrayer pour arrêter la traction, c’est incompréhensible… Je m’en veux, c’est moi qui lui ai avancé l’argent pour acheter ce maudit tracteur, il était un peu juste financièrement », culpabilise Christophe Sabatier, son employeur, propriétaire d’un garage à Aurouër et qui se souvient d’un « gars bien, serviable, bon technicien et qui revenait parfois le week-end pour finir le travail ». « Ils formaient tous les deux un joli couple, on sentait qu’ils allaient bien ensemble. Ça se voyait. Elodie passait parfois le soir le chercher à la fin du travail », insiste le garagiste, ému. Dimanche soir, Jérôme a voulu dégager un engin agricole embourbé dans le champ autour de sa propriété. Pour une raison inconnue, au moment d’enclencher la traction, le tracteur a pivoté sur ses roues arrière et s’est retourné sur lui-même écrasant son conducteur qui n’a pas eu le temps de sauter de son siège.
Tonneaux dans un champ
Inquiète de ne pas le voir revenir dans la soirée, Elodie serait allée dans le champ où elle l’aurait découvert, prisonnier sous les tôles du tracteur, un ancien modèle acheté d’occasion et dépourvu de cage de sécurité. Prise de panique, Elodie n’a pas pensé à téléphoner aux secours, préférant prendre le volant de sa 206 blanche pour aller chercher de l’aide dans le village voisin de Saint-Germain-du-Chassenay. Effrayée, pressée par l’urgence, la jeune conductrice roule alors trop vite et dérape en pleine ligne droite après avoir mordu sur le bas-côté glissant de la départementale 978 et termine en plusieurs tonneaux dans un champ. Dans la précipitation et la panique, Elodie n’avait pas mis sa ceinture et a été éjectée du véhicule. Elle est morte sur le coup. C’est ce scénario que retiennent pour l’instant les gendarmes chargés de l’enquête. Les deux familles ont choisi d’inhumer les amoureux ensemble.
Le Parisien
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