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Yahya Zoubir, world class lobbyist…

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  • Yahya Zoubir, world class lobbyist…

    Il est sur tous les fronts « académiques », mais traite plus particulièrement le dossier du Sahara Occidental, où Alger le propulse régulièrement en première ligne pour décliner le discours officiel sur l’ « autodétermination du peuple sahraoui » et le « droit des peuples à disposer d’eux même »...
    Installé à Marseille- après une longue villégiature en Amérique où il a tenté sans succès de rejoindre le réseau MESA- le professeur Yahia Zoubir produit annuellement plusieurs publications traitant du Maghreb, où figure toujours en bonne place un chapitre consacré au Sahara Occidental.

    A peine toléré par le ministre des affaires étrangères algérien, l’universitaire cosmopolite semble disposer de soutiens important de la part d’une autre branche de la République Démocratique et Populaire, qui met à sa disposition des moyens conséquents pour déployer sa stratégie d’influence en Europe et Outre-Atlantique. Il faut dire que l’homme est habile et sait mobiliser à grands frais des agoras qui seraient susceptibles de le recevoir et de relayer son message. C’est en 1995 que Yahia Zoubir commence à publier des articles dans des revues juridiques, toujours sur le thème de la décolonisation du Maghreb.

    Menant depuis ce temps là grand train, Yahia Zoubir refuse de dévoiler à quiconque la source du merveilleux trésor sur lequel il est assis, et qui lui permet d’être aussi actif dans autant de fuseaux horaires. Depuis près de deux ans, il semblerait néanmoins que le professeur marseillais tente de diversifier ses alliances.

    En effet, Yahia Zoubir s’exprime de plus en plus sur la « relation entre la Libye et les Etats-Unis », où il décrit la grande Jamahiriya comme un Etat n’aspirant qu’à la paix et à la démocratie qui ne doit son « petit antagonisme » avec l’Oncle Sam qu’à « son impudence consistant à rivaliser avec l’Amérique au Moyen Orient ». Réhabiliter la Libye est ainsi devenu l’un des exercices favoris de l’universitaire lobbyiste, mais le dossier du Sahara Occidental reste néanmoins au cœur de ses préoccupations. Il suit en cela l’adage bien connu en Amérique : « never quit your dayjob »(ne jamais laisser tomber son job principal…)

    **********telligence

  • #2
    Jamais rien lu de lui ou entendu parler...
    De toutes les façons, hormis les journaux marocains et algériens, le conflit du SO est un conflit parfaitement oublié dans le monde.

    Commentaire


    • #3
      Jamais rien lu de lui ou entendu parler...
      De toutes les façons, hormis les journaux marocains et algériens, le conflit du SO est un conflit parfaitement oublié dans le monde.
      Moi non plus !
      Il doit publier ...en cati mini !

      Commentaire


      • #4
        Yahia H. Zoubir
        Professor of International Relations & Management
        Professeur de Relations Internationales et Management
        Euromed Marseille, Ecole de Management
        Euromed Marseille, Ecole de Management
        yahia.zoubir @ euromed-marseille.com
        Domaine de Luminy BP 921
        Domaine de Luminy BP 921
        13288 Marseille Cedex 9
        13288 Marseille Cedex 9
        France
        France
        (t) +33-491 827 347
        (T) de 33 à 491 827 347
        (f) +33-491 827 983
        (F) de 33 à 491 827 983

        Areas of Expertise
        Domaines d'expertise
        North Africa, Political Economy, Western Sahara
        Afrique du Nord, l'économie politique du Sahara occidental

        Dr. Yahia H. Zoubir is Professor of International Relations and International Management at EUROMED MARSEILLE, School of Management in France.
        Dr Yahia Zoubir H. est professeur de relations internationales et en gestion internationale à Euromed Marseille, Ecole de Management en France.
        Dr. Zoubir is the co-author of Doing Business in Emerging Europe (UK: Palgrave, 2003).
        M. Zoubir est le co-auteur de Doing Business in Emerging Europe (Royaume-Uni: Palgrave, 2003).
        He is also the Editor and main contributor of North Africa in Transition-State, Society & Economic Transformation in the 1990s (University Press of Florida, 1999); Co-editor of L'Islamisme Politique dans les Rapports entre l'Europe et le Maghreb , (Lisbon, Friedrich Ebert Stiftung, 1996); and, Coeditor and main contributor of International Dimensions of the Western Sahara Conflict (Praeger Publisher, 1993).
        Il est également le rédacteur en chef et principal contributeur de l'Afrique du Nord dans l'état de transition, la société et la transformation économique dans les années 1990 (University Press of Florida, 1999); co-rédacteur en chef de L'Islamisme Politique Entre Rapports in the l'Europe et le Maghreb (Lisbonne, Friedrich Ebert Stiftung, 1996), et corédacteur et principal contributeur de dimension internationale du Sahara occidental conflits (Praeger Editeur, 1993).
        His publications have appeared in major US, Canadian, Middle Eastern, and European scholarly journals, such as the Journal of North African ****ies , MERIP , Middle East Journal , Cambridge Review of International Affairs , and Third World Quarterly , Maghreb-Machrek , Géoéconomie , Middle East Policy , Cahiers du CREAD , and as chapters in edited volumes.
        Ses publications ont paru dans les principaux Etats-Unis, Canada, Moyen-Orient, et des revues savantes européennes, telles que le Journal des études nord-africaines, MERIP, Moyen-Orient Journal, Cambridge Review of International Affairs, et Third World Quarterly, Maghreb-Machrek, Géoéconomie, Middle East Policy, Cahiers du CREAD, et autant de chapitres dans des volumes édités.
        He also contributed to various encyclopedias.
        Il a également contribué à diverses encyclopédies.
        He is presently preparing a book on US Policy in North Africa and co-editing a volume for Routledge Publishers, entitled, North Africa: Region, Politics and the Limits of Transformation.
        Il prépare actuellement un livre sur la politique américaine en Afrique du Nord et co-édition d'un volume pour les éditeurs Routledge, a droit, en Afrique du Nord: la région, la politique et les limites de la transformation.

        Articles in Middle East Policy
        Articles dans la politique au Moyen-Orient
        L'impasse au Sahara occidental: Mettre fin à la légalité internationale
        Volume XIV, Winter 2007, Number 4
        Volume XIV, Hiver 2007, numéro 4

        Les États-Unis et la Libye: De Confontation à la normalisation
        Volume XIII, Summer 2006, Number 2
        Volume XIII, Été 2006, numéro 2

        Extrait: l'Algérie et des intérêts américains ...
        Volume IX, March 2002, Number 1
        Volume IX, Mars 2002, numéro 1

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        • #5
          Maghreb Intelligence
          "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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          • #6
            icosium

            au lieu de hoqueter, fais une recherche sur google
            moi non plus je ne le connais pas, mais je v voir monsieur google

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            • #7
              maroc2010,

              C'est vrai que ce Professeur algérien fait des analyses intéressantes sur le S.O et le rôle des USA au Maghreb.

              Le Pr Yahia Zoubir décortique la politique maghrébine des USA

              La position ambivalente US sur le Sahara occidental
              Par Djilali Benyoub, Liberté, 11 mai 2009

              L’évolution du dossier sahraoui dépendra de la relation du tandem franco-américain. Alors qu’il est, selon le professeur Yahia Zoubir qui animait une conférence au centre des études stratégiques d’Ech-Chaab, en ce moment, dans une situation de blocage absolu.

              Autre indice du statu quo, la prudence de Ross, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental. Mais pour comprendre la complexité de ce dossier qui continue de miner le Maghreb, le professeur des relations internationales de l’université Euromed de Marseille remonte loin dans l’histoire, à l’époque de la jeune République américaine, dont les contacts avec le Maghreb datent du XVIIIe siècle. Les USA avaient signé le premier traité avec le Maroc en 1787, lequel traité est utilisé par le Maroc comme un “atout”, même si la région n’a jamais été, selon le professeur, aussi stratégique que le Golfe ou le Levant. Ses relations avec le Maghreb ont souvent obéi à des intérêts bien déterminés suivant des périodes. M. Yahia Zoubir situe les plus importantes pendant la Seconde Guerre mondiale, la période des décolonisations des années 1950 – 1960, les années 1970 avec l’apparition de la question sahraouie où les États-Unis avaient joué un rôle fondamental, les années 1990 avec la crise algérienne et le 11 septembre, pour des questions sécuritaires.
              L’évolution des relations entre l’Algérie et les États-Unis est “victime” de la vision, de la perception qu’avaient ces derniers de l’Algérie qui avait, dans cette optique, contrairement à la Tunisie et au Maroc qui avaient fait le choix de l’Occident, opté pour le bloc soviétique, l’URSS particulièrement. Et pour l’anecdote, le professeur rappellera la double position de Kennedy vis-à-vis de l’Algérie, passant d’un soutien franc en tant que sénateur, avant de se rétracter une fois devenu président. Parce que considérant l’Algérie franchement alliée de l’ex-URSS. Cette perception est restée ancrée chez les Américains, a-t-il estimé. Si cette relation n’a pas connu de constance, obéissant souvent à des intérêts américains ne négligeant pas en même temps le soutien au Maroc, au plan économique les États-Unis étaient intéressés par bloc intégré, d’où l’offensive pour l’intégration économique de l’UMA et l’initiative Eisenstadt, initiative remise sur la table. Ce n’est pas étonnant qu’Eisenstadt figure parmi les relais de la demande marocaine de réouverture de la frontière. Le professeur relève le même paradoxe dans la politique “algérienne” des États-Unis durant les années 1990. Prônant ouvertement le soutien à la démocratisation, les USA n’ont pourtant pas soutenu la transition en Algérie et n’ont opéré de revirement que tardivement pendant la crise, non pas par positionnement anti-islamiste, mais par soutien au Maroc pour lui éviter la contagion. Il existe, a noté le professeur Yahia Zoubir, deux catégories d’intérêts US au Maghreb, les intérêts économiques avec les hydrocarbures et l’énergie comme aspect dominant et les intérêts militaires avec la nouvelle gestion sécuritaire de l’islamisme depuis les attentats du 11 septembre. Les USA favorisent alors la démocratisation non pas par conviction, a-t-il souligné, mais par intérêt. L’intégration des islamistes modérés, c’est-à-dire qui ne s’opposent pas aux intérêts américains et au processus israélo-palestinien, est devenue une donne dans la politique US. “Les États-Unis n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts”, a-t-il affirmé. Depuis la victoire du Hamas, les États-Unis ont revu cette politique de soutien à la démocratisation en soutenant des États semi-autoritaires. Parallèlement, ils s’attachent à créer et renforcer les cordons sécuritaires en Irak, au Sahel pour la mainmise sur les sources des hydrocarbures et freiner l’offensive chinoise. Concernant le Maroc, les États-Unis, s’appuyant sur le postulat du choix du royaume de l’option Occident, ont en fait un “exécutant”, lui donnant un rôle de substitut. En contrepartie, le Maroc voit son aide américaine se multiplier par 20. Le Maroc a reçu un cinquième de l’aide américaine à l’Afrique. Son aide militaire est passée de 4,1 millions de $ en 1974 à 99,8 millions $ en 78. En 2002, le royaume bénéficie de 72% de l’aide totale américaine pour le Maghreb et de 80% en 2005. Le royaume jouait, avant, le rôle de rempart au communisme, et maintenant il joue le même rôle contre l’islamisme. Comme il bénéficie du soutien au Congrès et des lobbies qui le présentent comme un modèle de démocratie dans le monde arabe. Le dernier lobby a été récemment créé ; on y trouve, entre autres, Madeleine Al Bright, ancienne secrétaire d’État, et David Welsh qui avoua, selon le conférencier, avoir participé à la rédaction du plan de l’initiative marocaine de l’autonomie élargie, que M. Yahia Zoubir considère comme “une coquille vide”. Autre révélation tirée de documents déclassifiés, le soutien US à l’invasion marocaine en 1975. Quant au refus marocain du référendum qui lui serait favorable, il estime que le royaume craint un vote des colons en faveur d’une république et contre la monarchie. Autant d’éléments qui expliquent la position américaine sur la question sahraouie. Reste maintenant à voir la réaction de la nouvelle administration pour régler le problème.
              Dernière modification par icosium, 24 avril 2010, 16h47.
              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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