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GB/attentats de 2001: un Algérien accusé à tort de complicité sera indemnisé
LONDRES, 23 avr 2010 (AFP) - Lotfi Raissi, un Algérien soupçonné, avant d'être innocenté, d'avoir donné des cours de pilotage à quatre des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, a obtenu vendredi le droit à des dommages-intérêts de la part de la justice britannique.
Le ministre britannique de la Justice, Jack Straw, a annoncé que Lotfi Raissi, 36 ans, recevrait une compensation qui reste à déterminer. La Justice n'a pas donné plus de précision.
"Je suis dorénavant totalement blanchi par le ministre de la Justice et je suis ravi. Ma vie a été détruite, ma carrière a été détruite", a déclaré Lotfi Raissi sur la chaîne BBC News. Le montant des indemnités pourrait s'élever à plusieurs milliers de livres, selon la BBC.
"C'était l'enfer pendant ces neuf dernières années", a-t-il ajouté, assurant que son combat devant la justice britannique ne portait "pas sur une question d'argent". "Je me battais pour la justice et ce que je veux, en fin de compte, ce sont des excuses", a-t-il expliqué. L'Algérien avait obtenu le droit de demander des dommages-intérêts en 2008, renversant une première décision défavorable qui datait de février 2007.
Le pilote de ligne avait été arrêté le 21 septembre 2001 puis relâché une semaine plus tard. Mais il avait par la suite une nouvelle fois été arrêté à la suite d'une demande d'extradition des Etats-Unis. La police britannique avait enfoncé la porte de son appartement à Colnbrook (Berkshire, ouest de Londres) et l'avait interpellé sans ménagement en lui pointant un revolver sur la tête.
Emmené nu dans la voiture des policiers, Lotfi Raissi n'avait été libéré que quatre mois et demi plus tard, le 12 février 2002. Les magistrats avaient rejeté l'ensemble des éléments retenus contre lui en avril 2002. Mais M. Raissi avait fait valoir qu'il lui avait été impossible de retrouver un travail de pilote et avait demandé réparation en février 2008.
Son épouse et son frère Mohammed, interpellés le même jour, avaient été libérés après quatre jours de détention.
Le ministre britannique de la Justice, Jack Straw, a annoncé que Lotfi Raissi, 36 ans, recevrait une compensation qui reste à déterminer. La Justice n'a pas donné plus de précision.
"Je suis dorénavant totalement blanchi par le ministre de la Justice et je suis ravi. Ma vie a été détruite, ma carrière a été détruite", a déclaré Lotfi Raissi sur la chaîne BBC News. Le montant des indemnités pourrait s'élever à plusieurs milliers de livres, selon la BBC.
"C'était l'enfer pendant ces neuf dernières années", a-t-il ajouté, assurant que son combat devant la justice britannique ne portait "pas sur une question d'argent". "Je me battais pour la justice et ce que je veux, en fin de compte, ce sont des excuses", a-t-il expliqué. L'Algérien avait obtenu le droit de demander des dommages-intérêts en 2008, renversant une première décision défavorable qui datait de février 2007.
Le pilote de ligne avait été arrêté le 21 septembre 2001 puis relâché une semaine plus tard. Mais il avait par la suite une nouvelle fois été arrêté à la suite d'une demande d'extradition des Etats-Unis. La police britannique avait enfoncé la porte de son appartement à Colnbrook (Berkshire, ouest de Londres) et l'avait interpellé sans ménagement en lui pointant un revolver sur la tête.
Emmené nu dans la voiture des policiers, Lotfi Raissi n'avait été libéré que quatre mois et demi plus tard, le 12 février 2002. Les magistrats avaient rejeté l'ensemble des éléments retenus contre lui en avril 2002. Mais M. Raissi avait fait valoir qu'il lui avait été impossible de retrouver un travail de pilote et avait demandé réparation en février 2008.
Son épouse et son frère Mohammed, interpellés le même jour, avaient été libérés après quatre jours de détention.