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Le business du BAC en Algérie

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  • Le business du BAC en Algérie

    Le procureur général près de la cour d’Alger a requis des peines allant de un an à cinq ans de prison ferme à l’encontre des personnes impliquées dans le scandale des falsifications d’attestations de succès au baccalauréat.
    • Dans cette affaire, sont poursuivis des cadres de la direction de l’éducation, dont (S.L.), chef de service de la scolarité et des examens et qui a occupé le poste de vice président d’APC à Bordj El Kiffan; son frère (S.A.) directeur de l’office, (M.A.) secrétaire général de l’office national des examens, (A.S.) chargé de l’informatique de l’ONEC, en plus d’une étudiante universitaire (A.N.) et sa mère (B.Kh.), ainsi que (B.M.) chef du service du Bac. Tous sont poursuivis pour abus de fonction, faux et usage de faux, et associations à ce forfait.
    • Les accusés ont nié les faits qui leur sont reprochés, notamment d’avoir fait passer, en gonflant leurs notes, des jumeaux qui ont échoué à l’examen du baccalauréat. Les mis en cause ont affirmé qu’une erreur s’est glissée dans la note d’anglais de l’étudiante (A.Nabila) à qui l’on a mis 5/20 au lieu de la note de 15/20 qu’elle a réellement obtenue. Ils affirment qu’ils n’ont fait que rectifier l’erreur. Selon certains accusés, douze autres étudiants étaient dans le même cas et ont vu leurs notes corrigées après constitution d’une commission qui s’est réunie au niveau de la direction de l’éducation en présence de quelques professeurs.
    • En revanche, un des correcteurs cité dans l’enquête a certifié que la note de Nabila était 5/20 et que la copie où on a mis 15/20 était falsifiée.
    • Le principal accusé (A.Samir) qui est déjà en prison, sous l’accusation d’avoir falsifié les attestations vu sa fonction de chargé de l’informatique à l’ONEC à Kouba, a indiqué que la mère de l’étudiante à offert 120 millions de centimes à (S.L.), deux moutons au secrétaire général, une somme en devises au directeur de l’ONEC, et même un logement !
    • La concernée a pour sa part nié ces propos et affirmé qu’elle avait seulement demandé la révision de la note d’anglais de Nabila et les notes de physique et de français de Nabil. Quant à Nabila, accusée d’usage de faux, a nié cette accusation.
    • Le verdict dans cette affaire devrait être prononcé le 3 mai prochain.
    • Nadia S. Echorouk
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