Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Bouteflika a reconnu avoir reçu des chiffres et données erronés

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Bouteflika a reconnu avoir reçu des chiffres et données erronés

    Si les citoyens commençaient à juger les responsables sur les fausses promesses qu’ils leur ont donnés, durant les précédentes campagnes électorales et rendez-vous politiques, les forces antiémeutes se retrouveront obligées d’être renforcées par des milliers d’agents afin qu’elles puissent encercler les points de trouble sociaux et éteindre les feux des protestations qui se déclarent ça et là à travers les municipalités et villes du pays, y compris à Alger, où se trouve le siège de la présidence de la République, du gouvernement et du parlement.
    Cependant, les citoyens ne se révoltent que pour appeler à la réalisation de leurs revendications économiques et sociales, en vertu de ce qui est prévu dans l’agenda des pouvoirs publics, en termes de programmes de développement qu’ils espèrent un jour, se réaliser sur le terrain et dans les délais prescrits.
    Cela pousse à aborder une question cruciale, à savoir, que les autorités mentent aux citoyens et ne leur présentent pas la réalité telle qu’elle est, sans le besoin de l’embellir, tels que font plusieurs de nos ministres, walis et présidents des Assemblées Populaires Communales et chefs des Daïras, qui est une partie des raisons des actes de violence, en particulier, suite aux problèmes que rencontre le citoyen dans les domaines du logement, de la santé, de l’enseignement, de l’électricité et du gaz…etc., qui sont les raisons mêmes du déclenchement des protestations qui se déplacent d’une région à une autre.
    Cela révèle que le citoyen est victime de la complicité des responsables, qui ne cessent de se mentir mutuellement, tout dépend des niveaux de responsabilité, pour qu’enfin, seules les institutions de l’Etat qui en paient le prix, soit en se transformant en théâtre d’actes de sabotage, tels qu’est le cas pour les services des impôts et de la Poste ou par le manque et l’absence de confiance des citoyens envers ces institutions. Le président de la République s’est acharné à plusieurs reprises contre les ministres et les a accusés de lui présenter des données et chiffres erronés, concernant des projets et ateliers de réalisation. Ce qui signifie que « la tricherie » est devenue une méthode de gestion pour plus d’un responsable. Ces derniers qui ne pensent guère aux conséquences fatales de leurs actes et comportements, à savoir ; la révolte de la rue et/ou la disparition de la souveraineté de l’Etat près ses citoyens.
    De cette logique, on comprend que le fait que le citoyen préfère mettre le feu dans les pneus et barricader les rues au lieu de protester devant les sièges des Assemblées Populaires Communales ou autres assemblées, n’est pas une folie et amour du risque, mais c’est dû à l’absence de la confiance dans ces institutions que l’on considère comme des institutions d’aucune utilité pour les citoyens.
    Les citoyens préfèrent, à chaque fois, la rue, comme moyen pour protester et dénoncer le mépris, au lieu du dialogue. Pis encore, la rue en est devenue leur première destination pour ce faire. Chose qui donne l’impression que l’Algérie est dans le besoin d’un miracle pour renouer avec les canaux du dialogue, de la confiance et de la crédibilité entre les institutions de l’Etat et les citoyens. Chose qui ne se réalisera qu’une fois qu’on aurait jugé tous les responsables n’ayant pas tenu leurs promesses.




    25-04-2010
    Par H. Slimane / S.A
    
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون
Chargement...
X