L’obstacle franco-espagnol
Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de France aux Nations unies mènerait campagne «contre la montre» pour empêcher un éventuel élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme.
Le diplomate français, qui active avec le soutien précieux de son collègue espagnol, soutient qu’il ne faut pas rompre le statu quo actuel pour ne pas gêner les négociations entre les deux parties impliquées dans ce conflit.
Un argument accueilli avec dérision par un membre de la Fédération espagnole des associations de soutien à la cause sahraouie (CEAS) : «Si la France n’est pas l’obstacle majeur à la solution au problème de décolonisation du Sahara, où se trouve donc l’obstacle ?»
Les partisans de la cause sahraouie, majoritaires en Espagne, pointent du doigt le gouvernement Zapatero. «Le rôle de l’Espagne est plus sournois. Elle n’est pas membre du Conseil de sécurité mais sa voix est écoutée à New York pour avoir été l’ancienne puissance coloniale», soutient un militant actif de CEAS qui ajoute :
«Dans les années 90, les pays européens, et occidentaux en général, avaient suivi la France dans la mise en quarantaine de l’Algérie, parce qu’elle fut sa métropole.» Beaucoup de partisans de la cause sahraouie dénoncent l’action diplomatique pro-marocaine de Moratinos, souvent à travers des rassemblements devant le siège du ministère des Affaires étrangères.
«Moratinos fait un travail de proximité pour Rabat encore plus efficace que celui de la diplomatie française qui est autrement plus suspecte à travers le monde entier.
A Madrid, à Bruxelles, à New York. C’est quelqu’un qui est tout le long de l’année à l’étranger où il n’hésite pas à vendre l’image du Maroc», soutient ce représentant de la société civile espagnole qui affronte cette machine pro-marocaine (la diplomatie espagnole) qui assure de surcroît la présidence semestrielle tournante de l’Union européenne.
Mme Rosa Diez, députée socialiste qui a fondé son propre parti pour se démarquer du PSOE au pouvoir, n’a pas hésité, jeudi, à interpeller le SG de l’ONU sur la nécessaire application d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental et son devoir de protéger le peuple sahraoui livré à l’occupation militaire étrangère. Rien cependant ne permet de croire qu’elle sera entendue.
Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de France aux Nations unies mènerait campagne «contre la montre» pour empêcher un éventuel élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme.
Le diplomate français, qui active avec le soutien précieux de son collègue espagnol, soutient qu’il ne faut pas rompre le statu quo actuel pour ne pas gêner les négociations entre les deux parties impliquées dans ce conflit.
Un argument accueilli avec dérision par un membre de la Fédération espagnole des associations de soutien à la cause sahraouie (CEAS) : «Si la France n’est pas l’obstacle majeur à la solution au problème de décolonisation du Sahara, où se trouve donc l’obstacle ?»
Les partisans de la cause sahraouie, majoritaires en Espagne, pointent du doigt le gouvernement Zapatero. «Le rôle de l’Espagne est plus sournois. Elle n’est pas membre du Conseil de sécurité mais sa voix est écoutée à New York pour avoir été l’ancienne puissance coloniale», soutient un militant actif de CEAS qui ajoute :
«Dans les années 90, les pays européens, et occidentaux en général, avaient suivi la France dans la mise en quarantaine de l’Algérie, parce qu’elle fut sa métropole.» Beaucoup de partisans de la cause sahraouie dénoncent l’action diplomatique pro-marocaine de Moratinos, souvent à travers des rassemblements devant le siège du ministère des Affaires étrangères.
«Moratinos fait un travail de proximité pour Rabat encore plus efficace que celui de la diplomatie française qui est autrement plus suspecte à travers le monde entier.
A Madrid, à Bruxelles, à New York. C’est quelqu’un qui est tout le long de l’année à l’étranger où il n’hésite pas à vendre l’image du Maroc», soutient ce représentant de la société civile espagnole qui affronte cette machine pro-marocaine (la diplomatie espagnole) qui assure de surcroît la présidence semestrielle tournante de l’Union européenne.
Mme Rosa Diez, députée socialiste qui a fondé son propre parti pour se démarquer du PSOE au pouvoir, n’a pas hésité, jeudi, à interpeller le SG de l’ONU sur la nécessaire application d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental et son devoir de protéger le peuple sahraoui livré à l’occupation militaire étrangère. Rien cependant ne permet de croire qu’elle sera entendue.
Par A. Hamid letempsdz
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