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Karim Tabou : « Le MAK est une diversion du pouvoir »

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  • Karim Tabou : « Le MAK est une diversion du pouvoir »

    Une conférence-débat a été animée vendredi après-midi par le premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, à la salle des fêtes de la ville des Ouadhias.

    Cette rencontre sur « La prise en charge effective de tamazight » a été mise à profit pour évoquer l’histoire contemporaine de l’Algérie. L’orateur reprendra le fil de la revendication amazigh, depuis 1949 jusqu’à l’indépendance, et reviendra sur la création de son parti et sur les maquis de 1963. « En 1962, le peuple a gagné la guerre, mais il a perdu la paix. Et, en voyant l’énorme dérive d’après-guerre, Hocine Aït Ahmed crée le FFS pour remettre le train sur les rails et rendre aux Algériens leurs droits et leur liberté confisqués. Hélas, le pouvoir d’alors a redoublé de férocité et de répression qui a coûté la vie à 400 de nos valeureux militants et la blessure de 3000 autres », a lancé le responsable du FFS qui est également revenu sur le printemps berbère, la création de la première Ligue des droits de l’homme en 1985, les événements de Constantine de 1986 et ceux de 1988.

    « Malgré les multiples soulèvements et les cris de détresse du peuple, le pouvoir continue de gérer le pays par la violence, la répression et la division. Ce qui a engendré la tragédie nationale et qui a fait de l’Algérie un pays malade qui inquiète non seulement la population mais aussi tout le voisinage méditerranéen. » K. Tabbou s’est étalé sur la « déconfiture du pouvoir actuel », en mettant l’accent sur la décennie noire, les événements du printemps noir et les « différents scandales de l’ère de Bouteflika ». « En 2001, ce sont 126 jeunes qui ont été assassinés. Leur seul tort était de réclamer plus de droits et plus d’ouverture. Tous ces crimes demeurent à ce jour impunis. Dernièrement, c’est celui censé protéger les Algériens qui se fait assassiner. Que reste-t-il d’un pays qui règle ses différents par la gâchette ? », s’est-il interrogé.

    Lors des débats, Karim Tabbou répondra à une question sur la prise en charge de tamazight : « Cette interrogation comporte deux dimensions : la première est d’ordre politique et la second est scientifique. En ce qui concerne le premier volet, nous devons tous œuvrer à mettre les moyens nécessaires à son épanouissement et nous sommes tous appelés à lutter pacifiquement et démocratiquement pour son officialisation. Quant au volet scientifique, laissons les spécialistes en la matière faire leur travail. » A une autre question relative à l’autonomie de la Kabylie prônée par le MAK, le premier secrétaire du FFS a répliqué : « Pour proclamer l’autonomie d’une région, il faut être autonome soi-même. Il n’y a pas d’Algérie sans la Kabylie et il n’y aura pas de Kabylie sans l’Algérie. »

    El-Watan
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Voila un homme qui a une vision clair de l'Algerie et des Algeriens.

    Par contre pour ce qui est du pouvoir pou m'henni j'y crois pas un instant !
    Ce n'est qu'agent des sionistes et financées par ces mémes sionistes.
    On va pas essayez de noyez le poisson!
    Dernière modification par myra21, 25 avril 2010, 21h28.

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    • #3
      l autonomie est une idee du ffs pourtant
      c vrai que le ffs parle de federalisme
      a l image de la rfa
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Karim Tabou : « Le MAK est une diversion du pouvoir »
        J'espère que nos voisins marocains comprendront maintenant que le DRS est tellement puissant que même le MAK qu'ils croient gérer, n'est qu'en fait qu'une enième manipulation de la mafia algérienne qui dirige l'Algérie.
        si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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        • #5
          Je me souviens pas de la date, mais sur un interview à Al Jazeera, Ait Ahmed dénonce instrumentalisation de cette région par des clamps du pouvoir, et déclare que la carte "géographique" et le "drapeau" de la Kabylie existait depuis les années 80, et c'est une idée des généraux de la DRS..

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          • #6
            Sinon l'idée de l'autonomie est certainement séduisante, mais pas avec ce partie "MAK" ..

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            • #7
              Les grands partis kabyles (FFS, RCD) sont contre les idées extrémistes du MAK. Article intéressant d'un intellectuel du FFS sur le MAK. Il date de 2001 mais toujours d'actualité.


              Le projet d’autonomie de la Kabylie est porteur des plus grands dangers

              « Le projet d’autonomie de la Kabylie est porteur des plus grands dangers » Le caractère sauvage et ouvert de la répression du printemps dernier était destiné à provoquer des déchirures et des ruptures irréversibles au sein de la population, afin de susciter et d’encourager toutes les radicalisations possibles. (…)

              C’est au mois de mars 1979 qu’apparaît, pour la première fois dans la littérature politique algérienne et plus précisément dans le programme du FFS clandestin, le concept d’autonomie régionale. En rendant public son avant-projet de plate- forme politique sous un titre on ne peut plus actuel : « Pour une alternative démocratique révolutionnaire à la catastrophe nationale », le FFS proposait alors le triptyque : « autonomie personnel- autonomie locale - autonomie régionale » comme cadre global devant régir l’exercice des droits et des devoirs, et en particulier la participation, à tous les niveaux, des citoyennes et des citoyens à la gestion démocratique des affaires du pays.

              Ce faisant, le FFS redéfinissant la totalité des rapports que le pouvoir politique devait entretenir avec la société, en donnant la primauté aux droits individuels et collectifs des algériennes et des algériens, et en appelait à une mobilisation pacifique et responsable de toutes et de tous. Mais il convient de le préciser, le projet du FFS concernait non pas une région particulière mais l’Algérie toute entière, voire un ou des ensembles encore plus grands qui pourraient inclure, avec leur aval, d’autres pays voisins du Maghreb ou du Sahel. Ajoutons que le triptyque avancé par le FFS ne représentait en aucune façon une singularité ou une curiosité à l’intérieur de l’avant projet de plate-forme politique. Il était au contraire au cœur du concept de « démocratie décentralisatrice », et s’inscrivait donc pleinement dans la philosophie et les objectifs majeurs que le parti s’est donné depuis sa fondation en 1963 : mettre fin à la dictature et instaurer un régime démocratique.

              Le projet d’autonomie que certains agitent en Kabylie depuis plusieurs mois ne procède nullement de la même démarche. Il en constitue au contraire l’exacte négation, dans la forme comme dans le fond. Le MAK ( Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie) ne semble être en effet qu’une des pièces du dispositif que le régime met progressivement en place pour domestiquer la Kabylie, voire provoquer son effondrement social et politique.

              Le MAK et « son » projet apparaissent en effet dans la tourmente des événements dramatiques que la Kabylie a connus au printemps 2001. Ces événements, manifestement provoqués par le pouvoir, avaient comme objectif principal de créer les conditions d’une configuration du paysage politique régional. Il s’agissait pour le pouvoir de tenter d’une part de disqualifier non seulement les partis politiques de l’opposition démocratique (et notamment le FFS) mais la politique en général, et, d’autre part, de faire émerger de nouveaux acteurs et de les imposer sur le terrain de l’action et de la représentation. Plus profondément encore et au delà des scénarios qui seront mis en place. L’objectif ultime de cette stratégie du pouvoir est d’en finir avec
              la Kabylie en tant que bastion historique de la résistance à la dictature.

              Le caractère sauvage et ouvert de la répression du printemps dernier était destiné à provoquer des déchirures et des ruptures irréversibles au sein de la population, afin de susciter et d’encourager toutes les radicalisations possibles. Toutes les dérives possibles et de rendre ainsi le terrain propice au « nettoyage » politique et à l’implantation, par le pouvoir, de sa propre stratégie, de ses propres relais régionaux et de ses propres scénarios sur le terrain.

              Le principal animateur du MAK, Ferhat Mehenni, n’a-t-il pas rencontré à plusieurs reprises tel conseiller du président, le même conseiller qui a été à l’origine de la création de l’ACT, un des relais du pouvoir destiné à occuper le terrain politique en Kabylie ?

              Quelles garanties sérieuses Ferhat Mehenni et ses compagnons peuvent- ils apporter quant à leur propre liberté d’action, quant à leur propre autonomie vis-à-vis de telle ou telle officine du pouvoir ?

              Comment par ailleurs aller vers l’autonomie sans une consultation préalable de la population des partis politiques, des élus, des intellectuels, des acteurs économiques, des syndicats, du milieu associatif, etc., tant au niveau régional qu’au niveau national ?

              Comment aller vers l’autonomie sans des études préalables de faisabilité et de viabilité, sans un large mouvement d’adhésion, de communion, de soutien et d’accompagnement, sans la comparaison de la confrontation avec des scénarios tout aussi envisageables à l’échelle nationale ou même africaine ? Comment débattre sérieusement d’autonomie ou de quoi que ce soit en Algérie alors que la populatin est soumise à une intolérable pression sociale, que le pays est toujours dans l’impasse sur le plan politique, alors que la couverture médiatique est quasiment monopolisées par le pouvoir et ses relais, alors que la violence continue ?

              On impose une fois de plus, de faux débats et de fausses perspectives à la population pour la détourner des vrais problèmes et des vraies solutions. La démarche de Ferhat Mehenni ne s’explique que par la mégalomanie d’un acteur désarçonné qui veut attirer sur lui les feux de la rampe en occupant le créneau libre et spectaculaire du projet autonomiste, avec la bénédiction et le soutien d’une certaine presse devenue experte en matière de sur médiatisation et de manipulation. A l’échelle régionale comme sur le plan national, le pouvoir a toujours eu intérêt à encourager les courants extrémistes et les intégrismes de toutes sortes afin de les opposer les uns aux autres, de les neutraliser les uns par les autres et d’empêcher ainsi l’émergence et l’organisation d’une véritable force populaire capable d’imposer le changement. Dans cette gestion de la société par les extrêmes, le MAK n’est rien d’autre qu’un des leviers régionaux de la politique du régime. Dans le contexte actuel, la multiplication artificielle et voulue des acteurs politiques en Kabylie fait craindre les pires scénarios pour les mois et les années à venir. Ce qui nous semble être recherché à terme par le pouvoir, c’est un effondrement intégral de la Kabylie en tant qu’entité culturelle et politique, un effondrement de l’être individuel et collectif comparable, au regard de l’histoire, à celui que cette même région, à celui que cette même région a connu à la fin du 19ème siècle.

              Tout les ingrédients d’une guerre civile régionale sont aujourd’hui réunis, et il n’est pas exclu que les provocations des services du pouvoir aillent jusqu’à prendre la forme extrême de coups tordus et de liquidations ciblées et entrecroisées entre les différents partenaires, liquidations que le même pouvoir aura par la suite beau jeu de faire passer pour des « conflits internes » et des règlements de comptes entre « frères ennemis ».

              Il est d’ailleurs significatif qu’un tract du MKL daté du 26 avril 2001 réserve la totalité de ses attaques et de son fief aux seuls politiques présents en Kabylie ( MCB,RCD,FFS ),alors qu’il ne contient pas un traître mot sur la situation socio - politique du pays et la responsabilité du pouvoir dans la catastrophe nationale. Cette violence verbale serait-elle le prélude à la violence tout court ? Ce sont toutes les dérives maffieuses et violentes des mouvements autonomiste ultra- minoritaire qui frappent aujourd’hui à nos portes, comme celles que l’on peut, observer en d’autres contrées comme ou le pays basque.

              Il faut par conséquent en appeler à une vigilance extrême des citoyennes et des citoyens pour déjouer un projet qui, sous couvert d’angélisme, est porteur des plus grands dangers et des plus grands périls, pour la Kabylie comme pour l’Algérie toute entière.


              RAMDANE ACHAB
              (*) Docteur en linguistique berbère
              Novembre 2001
              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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              • #8
                J'espère que nos voisins marocains comprendront maintenant
                autant que marocain, je veux te dire qu'on comprendra jamais ni maitenant ni demain
                au maroc meme on ne peut comprendre comment peut on comprendre ce qui ce passe ailleur.

                n'est qu'en fait qu'une enième manipulation de la mafia algérienne qui dirige l'Algérie.

                c'est la mafia qui gere le monde entier, tu sera peut etre decu si un autre peut affirmé que tabbou n'est qu'une autre enieme manipulation de la mafia.

                ce qu'il faut mettre dans la tete que n'importe qu'elle parti ou mouvement est infiltré par la mafia
                المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                • #9

                  Décidément, le FFS est toujours égal à lui même!
                  Dès qu'une initiative n'émane pas de sidi l'Ho, c'est une manipulation de la "police politique"!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Les grands partis kabyles (FFS, RCD) sont contre les idées extrémistes du MAK. Article intéressant d'un intellectuel du FFS sur le MAK. Il date de 2001 mais toujours d'actualité.
                    malheureusement c'est deux "grands partis" sont en "grande" perte de vitesse et en "grande" pertes de crédibilité chez les kabyles
                    le MAK émerge et cs deux partis politiques, naturellement, paniquent

                    Commentaire


                    • #11
                      Il n y a pas de quoi s'inquièté?
                      l'homme de la plaine St denis n'est point dangereux ou alors il ne l'est que pour ceux qui le suivent.
                      Tu vois la difference les Grand parties sont sur le terrain et s'opposes!
                      Le m'henni lui s'opposes mais dans les salons parisiens avec une carte bancaire delivré gracieusement par ces employeurs.

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                      • #12
                        Envoyé par Gironimoo
                        malheureusement c'est deux "grands partis" sont en "grande" perte de vitesse et en "grande" pertes de crédibilité chez les kabyles
                        le MAK émerge et cs deux partis politiques, naturellement, paniquent
                        Il y a de quoi s'inquiéter. C'est le MAK qui va faire perdre la crédibilité des kabyles et leurs revendications historiques. Le MAK connaitera le même sort que le FIS. L'extrémisme appelle l'extrémisme.
                        Dernière modification par icosium, 26 avril 2010, 18h43.
                        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                        • #13
                          Icosium

                          Il faut par conséquent en appeler à une vigilance extrême des citoyennes et des citoyens pour déjouer un projet qui, sous couvert d’angélisme, est porteur des plus grands dangers et des plus grands périls, pour la Kabylie comme pour l’Algérie toute entière.


                          RAMDANE ACHAB
                          (*) Docteur en linguistique berbère
                          Novembre 2001
                          Ton article date de 2001
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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