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Un budget conséquent permettra l'ouverture prochaine d'un nouveau siège de l'ambassade de Grande Bretagne à Alger ce qui permettra enfin de pouvoir déposer sa demande de visa pour le Royaume-Uni à Alger sans devoir aller jusqu'à Tunis comme c'est le cas actuellement.
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Les demandes de visas pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne se feront bientôt à Alger » a déclaré à L’Expression, M.Mohamed Bedjaoui, ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères, à l’issue du point de presse conjoint animé, jeudi, à l’hôtel El Djazaïr avec son homologue britannique, Jack Straw. D’après notre interlocuteur, les deux parties étaient parvenues à un accord dans ce sens et la prochaine construction d’une nouvelle ambassade britannique à Alger permettra de régler définitivement la délivrance de visas pour les Algériens, qui ne seront plus contraints de se déplacer jusqu´à Tunis pour déposer leur demande. Ce qui a d’ailleurs été confirmé par l’hôte de l’Algérie: «Le Centre culturel britannique dans la capitale algérienne sera bientôt rouvert et reprendra ses activités», ajoutant qu´ «un budget conséquent a été dégagé pour la construction du nouveau siège de l´ambassade de Grande-Bretagne à Alger.» C’est là, l’un des «acquis» de la visite de travail de deux jours en Algérie du chef de la diplomatie britannique en Algérie.
Une opportunité qui a permis à M.Straw de passer en revue avec ses interlocuteurs algériens les dossiers bilatéraux, aussi bien d’ordre économique, judiciaire que consulaire. Des questions largement évoquées, lors de l’audience marathon (2h 30) avec le chef de l’Etat, M.Abdelaziz Bouteflika, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux et du ministre des Affaires étrangères. «Les entretiens que j’ai eus avec le chef de l’Etat ont été fructueux et témoignent de l´importance des relations entre les deux pays (...) Nous avons discuté de la possibilité de l´amélioration des relations commerciales, du renforcement des investissements et d´échanges de visites entre les responsables des deux pays», a-t-il ajouté. A l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat, Jack Straw a salué le travail accompli par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, pour «la promotion des valeurs de la démocratie et la consolidation de l’Etat de droit» en Algérie. Comme il a félicité M.Bouteflika «pour les réformes économiques engagées en vue de permettre à l´Algérie d´avoir une économie de marché».
Par ailleurs, très sollicités par les journalistes sur la question d’extradition d’activistes algériens, le conférencier a fait remarquer que cette question relève des «lois britanniques» et «des engagements internationaux» de son pays. La question des extraditions affirme M.Straw, «ne dépend pas uniquement de la signature d´un traité d´extradition entre les deux pays».
Cependant, «beaucoup de progrès» ont été réalisés, indique Straw qui a émis le voeu de «pouvoir conclure cet accord le plus tôt possible». Sans s’étaler davantage sur ce dossier, M.Straw a fait seulement savoir que des juges algériens vont se déplacer prochainement en Grande-Bretagne pour des rencontres et des discussions avec leurs homologues britanniques.
Au chapitre économique, le Royaume-Uni, huitième partenaire commercial de l’Algérie compte améliorer sa présence dans notre pays d’autant plus que les opportunités d’échanges existent.
«Nous avons discuté de la possibilité de l´amélioration des relations commerciales, du renforcement des investissements et d´échanges de visites entre responsables des deux pays», indique M.Straw. La situation au Proche-Orient, le dossier nucléaire iranien, le conflit sahraoui et les caricatures sur le Prophète Mohamed (Qsssl) sont autant de questions également abordées. Au sujet de ce dernier point, M.Straw, tout en exprimant son respect pour la liberté d´expression, s´est prononcé «contre la reproduction de ces caricatures», qualifiant leur publication d´ «inacceptable» et de «maladroite». Justement pour exprimer son respect à la religion musulmane, l’hôte de l’Algérie s’est rendu à la «belle» mosquée d’Alger où un burnous lui a été remis. «Nous avons discuté de la relation qui existe entre la religion et l´Etat.
Une relation à la fois compliquée et complexe non seulement dans les pays musulmans, mais également dans les pays européens», a affirmé Straw à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires religieuses, M.Bouabdallah Ghlamallah. A une question sur le conflit du Sahara Occidental, M.Straw a réitéré la position de son pays qui, a-t-il dit, «soutient une solution dans le cadre du plan de paix des Nations unies». Quant au dossier nucléaire iranien, le chef de la diplomatie britannique a fait état de l´existence «de preuves claires que l´Iran ne respecte pas ses obligations et ses engagements vis-à-vis du traité de non-prolifération nucléaire», émettant «des doutes» que ce pays «tente d´utiliser son programme nucléaire pour la fabrication d´armes nucléaires».
A noter que le chef de la diplomatie britannique a quitté jeudi Alger, en promettant que ce n’est pas sa dernière visite dans notre pays. Une visite qui, rappelons-le, a été précédée par celles entreprises par la secrétaire d´Etat aux Affaires étrangères la Baronne Simons, son successeur Kim Howells et le président de la Commission des relations extérieures de la Chambre des communes britannique.
Par l'Expression
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Les demandes de visas pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne se feront bientôt à Alger » a déclaré à L’Expression, M.Mohamed Bedjaoui, ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères, à l’issue du point de presse conjoint animé, jeudi, à l’hôtel El Djazaïr avec son homologue britannique, Jack Straw. D’après notre interlocuteur, les deux parties étaient parvenues à un accord dans ce sens et la prochaine construction d’une nouvelle ambassade britannique à Alger permettra de régler définitivement la délivrance de visas pour les Algériens, qui ne seront plus contraints de se déplacer jusqu´à Tunis pour déposer leur demande. Ce qui a d’ailleurs été confirmé par l’hôte de l’Algérie: «Le Centre culturel britannique dans la capitale algérienne sera bientôt rouvert et reprendra ses activités», ajoutant qu´ «un budget conséquent a été dégagé pour la construction du nouveau siège de l´ambassade de Grande-Bretagne à Alger.» C’est là, l’un des «acquis» de la visite de travail de deux jours en Algérie du chef de la diplomatie britannique en Algérie.
Une opportunité qui a permis à M.Straw de passer en revue avec ses interlocuteurs algériens les dossiers bilatéraux, aussi bien d’ordre économique, judiciaire que consulaire. Des questions largement évoquées, lors de l’audience marathon (2h 30) avec le chef de l’Etat, M.Abdelaziz Bouteflika, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux et du ministre des Affaires étrangères. «Les entretiens que j’ai eus avec le chef de l’Etat ont été fructueux et témoignent de l´importance des relations entre les deux pays (...) Nous avons discuté de la possibilité de l´amélioration des relations commerciales, du renforcement des investissements et d´échanges de visites entre les responsables des deux pays», a-t-il ajouté. A l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat, Jack Straw a salué le travail accompli par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, pour «la promotion des valeurs de la démocratie et la consolidation de l’Etat de droit» en Algérie. Comme il a félicité M.Bouteflika «pour les réformes économiques engagées en vue de permettre à l´Algérie d´avoir une économie de marché».
Par ailleurs, très sollicités par les journalistes sur la question d’extradition d’activistes algériens, le conférencier a fait remarquer que cette question relève des «lois britanniques» et «des engagements internationaux» de son pays. La question des extraditions affirme M.Straw, «ne dépend pas uniquement de la signature d´un traité d´extradition entre les deux pays».
Cependant, «beaucoup de progrès» ont été réalisés, indique Straw qui a émis le voeu de «pouvoir conclure cet accord le plus tôt possible». Sans s’étaler davantage sur ce dossier, M.Straw a fait seulement savoir que des juges algériens vont se déplacer prochainement en Grande-Bretagne pour des rencontres et des discussions avec leurs homologues britanniques.
Au chapitre économique, le Royaume-Uni, huitième partenaire commercial de l’Algérie compte améliorer sa présence dans notre pays d’autant plus que les opportunités d’échanges existent.
«Nous avons discuté de la possibilité de l´amélioration des relations commerciales, du renforcement des investissements et d´échanges de visites entre responsables des deux pays», indique M.Straw. La situation au Proche-Orient, le dossier nucléaire iranien, le conflit sahraoui et les caricatures sur le Prophète Mohamed (Qsssl) sont autant de questions également abordées. Au sujet de ce dernier point, M.Straw, tout en exprimant son respect pour la liberté d´expression, s´est prononcé «contre la reproduction de ces caricatures», qualifiant leur publication d´ «inacceptable» et de «maladroite». Justement pour exprimer son respect à la religion musulmane, l’hôte de l’Algérie s’est rendu à la «belle» mosquée d’Alger où un burnous lui a été remis. «Nous avons discuté de la relation qui existe entre la religion et l´Etat.
Une relation à la fois compliquée et complexe non seulement dans les pays musulmans, mais également dans les pays européens», a affirmé Straw à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires religieuses, M.Bouabdallah Ghlamallah. A une question sur le conflit du Sahara Occidental, M.Straw a réitéré la position de son pays qui, a-t-il dit, «soutient une solution dans le cadre du plan de paix des Nations unies». Quant au dossier nucléaire iranien, le chef de la diplomatie britannique a fait état de l´existence «de preuves claires que l´Iran ne respecte pas ses obligations et ses engagements vis-à-vis du traité de non-prolifération nucléaire», émettant «des doutes» que ce pays «tente d´utiliser son programme nucléaire pour la fabrication d´armes nucléaires».
A noter que le chef de la diplomatie britannique a quitté jeudi Alger, en promettant que ce n’est pas sa dernière visite dans notre pays. Une visite qui, rappelons-le, a été précédée par celles entreprises par la secrétaire d´Etat aux Affaires étrangères la Baronne Simons, son successeur Kim Howells et le président de la Commission des relations extérieures de la Chambre des communes britannique.
Par l'Expression