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Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole faisaient une pause lundi après une poussée près de 88 dollars à Londres, les cours puisant leur force dans l'anticipation d'une accélération de la reprise économique, notamment après de très bons chiffres immobiliers américains.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 12 cents à 87,13 dollars, après avoir atteint leur niveau le plus élevé depuis octobre 2008, à 87,75 dollars le baril.
A la même heure, le "brut léger texan" (WTI), pour livraison à échéance identique, cédait 16 cents à 84,96 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours du brut, qui avaient été dopés vendredi par de très bons chiffres immobiliers américains, ont continué sur leur lancée lundi matin et se sont approchés des 88 dollars à Londres, touchant un plus haut depuis 19 mois (octobre 2008).
Vendredi, le marché avait déjà gagné environ un dollar et demi après la publication des ventes de logements neufs aux Etats-Unis, interprétés comme un signe d'accélération de la reprise économique. En Europe, un bond de l'indice Ifo, principal indice de confiance en Allemagne, avait également participé à l'optimisme sur la reprise économique.
"Les ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) seront enchantés de voir l'évolution des prix durant la période qui est d'ordinaire la plus faible pour les cours du brut", commentait ainsi Philip Wiper, analyste du courtier PVM.
"Certains ministres (de l'Opep) voient avec méfiance la progression des prix", car une nouvelle flambée pourrait encourager le développement d'alternatives au pétrole, nuançait-il toutefois.
Signe que cette inquiétude commence à se faire jour chez les producteurs du Golfe, le ministre koweïtien du Pétrole Ahmad Abdallah Al-Sabah a d'ailleurs indiqué lundi que le cartel interviendrait pour augmenter son offre si les prix venaient à dépasser la barre des 100 dollars le baril. Il a toutefois estimé que les prix actuels n'entravaient pas la reprise économique.
Annonce de nature à soulager les inquiétudes sur les approvisionnements, l'oléoduc du nord de l'Irak conduisant au terminal turc de Ceyhan a rouvert lundi, quatre jours après sa fermeture à la suite d'un acte de sabotage, a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère du Pétrole.
Par ailleurs, un écart de prix "anormal" persistait lundi entre le pétrole coté à Londres et son homologue new-yorkais. Alors que d'ordinaire le brut léger texan (WTI), plus léger que le Brent de Londres, se vend plus cher, c'est actuellement le contraire, en raison de l'ampleur des stocks aux Etats-Unis.
"Le WTI est à la traîne derrière le Brent, car celui-ci est déprimé par le niveau des réserves du Midwest américain, qui ont atteint leur niveau le plus élevé en 20 ans", rappelaient ainsi les analystes du cabinet viennois JBC.
rp
(AWP/26 avril 2010 13h00)
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 12 cents à 87,13 dollars, après avoir atteint leur niveau le plus élevé depuis octobre 2008, à 87,75 dollars le baril.
A la même heure, le "brut léger texan" (WTI), pour livraison à échéance identique, cédait 16 cents à 84,96 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours du brut, qui avaient été dopés vendredi par de très bons chiffres immobiliers américains, ont continué sur leur lancée lundi matin et se sont approchés des 88 dollars à Londres, touchant un plus haut depuis 19 mois (octobre 2008).
Vendredi, le marché avait déjà gagné environ un dollar et demi après la publication des ventes de logements neufs aux Etats-Unis, interprétés comme un signe d'accélération de la reprise économique. En Europe, un bond de l'indice Ifo, principal indice de confiance en Allemagne, avait également participé à l'optimisme sur la reprise économique.
"Les ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) seront enchantés de voir l'évolution des prix durant la période qui est d'ordinaire la plus faible pour les cours du brut", commentait ainsi Philip Wiper, analyste du courtier PVM.
"Certains ministres (de l'Opep) voient avec méfiance la progression des prix", car une nouvelle flambée pourrait encourager le développement d'alternatives au pétrole, nuançait-il toutefois.
Signe que cette inquiétude commence à se faire jour chez les producteurs du Golfe, le ministre koweïtien du Pétrole Ahmad Abdallah Al-Sabah a d'ailleurs indiqué lundi que le cartel interviendrait pour augmenter son offre si les prix venaient à dépasser la barre des 100 dollars le baril. Il a toutefois estimé que les prix actuels n'entravaient pas la reprise économique.
Annonce de nature à soulager les inquiétudes sur les approvisionnements, l'oléoduc du nord de l'Irak conduisant au terminal turc de Ceyhan a rouvert lundi, quatre jours après sa fermeture à la suite d'un acte de sabotage, a affirmé à l'AFP le porte-parole du ministère du Pétrole.
Par ailleurs, un écart de prix "anormal" persistait lundi entre le pétrole coté à Londres et son homologue new-yorkais. Alors que d'ordinaire le brut léger texan (WTI), plus léger que le Brent de Londres, se vend plus cher, c'est actuellement le contraire, en raison de l'ampleur des stocks aux Etats-Unis.
"Le WTI est à la traîne derrière le Brent, car celui-ci est déprimé par le niveau des réserves du Midwest américain, qui ont atteint leur niveau le plus élevé en 20 ans", rappelaient ainsi les analystes du cabinet viennois JBC.
rp
(AWP/26 avril 2010 13h00)