L’Union du Maghreb arabe (l'UMA) a soufflé sa dix septième bougie et à cette occasion, Bouteflika a rappelé a ses homologues marocain libyen, mauritanien tunisien la volonté de l'Algérie veiller à sa préservation.
Il a rappelé les différents soutiens que l'Algérie a apportés au Maroc comme lors la candidature du Maroc à l’organisation de l’Exposition universelle 2012.
Il a rappelé aussi l'importance stratégique de l'UMA Pour autant, L'UMA doit se dynamiser, se développer et améliorer le volume de ses échanges commerciaux intermaghrébins.
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L’Union du Maghreb arabe (UMA) a célébré hier le 17ème anniversaire de sa création avec la «ferme intention» de faire de cette date une halte pour évaluer ce qui a été réalisé, mais aussi pour «renforcer l’action commune», selon le communiqué publié jeudi par le Conseil consultatif de ladite organisation.
Le président Abdelaziz Bouteflika a saisi cette occasion pour réaffirmer à ses homologues marocain, tunisien, libyen et mauritanien le souci de l’Algérie d’œuvrer à la préservation de l’UMA. Dans son message au Roi Mohamed VI, le chef de l’Etat a réitéré «le souci permanent de l’Algérie» d’œuvrer à la préservation de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en tant que «précieux acquis».
Le chef de l’Etat a saisi cette occasion pour exprimer la bonne volonté de l’Algérie via le soutien à la candidature du Maroc à l’organisation de l’Exposition universelle 2012. Ce second message en réponse au message de celui que lui avait adressé le souverain marocain et dans lequel il avait sollicité le soutien de l’Algérie à la candidature du Maroc à l’organisation de l’Exposition universelle 2012 dans la ville de Tanger.
Il apportera, cependant, le soutien de l’Algérie à la candidature marocaine à l’organisation de cette Exposition, au regard des relations de fraternité, de coopération et de coordination entre nos deux pays frères. «Nous réitérons notre volonté d’œuvrer, de concert, pour satisfaire les aspirations de nos peuples maghrébins à la prospérité et au progrès».
Quant au message adressé au Colonel Mouammar El Kadhafi, guide de la Révolution libyenne, il souligne l’attachement de l’Algérie au projet de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en tant que «choix stratégique irréversible». Il réaffirmera, par la même occasion, son «attachement indéfectible à notre projet maghrébin en tant que choix stratégique irréversible et vous réitère ma ferme détermination à œuvrer, de concert avec vous, à transcender les difficultés qui entravent la marche de notre Union et garantir les meilleures conditions de redynamisation de ses institutions pour répondre aux aspirations des générations maghrébines à l’intégration et à la complémentarité».
Le message au président mauritanien soulignait, de son côté, le «souci de dynamiser et d’accélérer le rythme du processus maghrébin».
Dans son message adressé au président tunisien, M. Bouteflika a réitéré la détermination de l’Algérie à «poursuivre l’édification de l’UMA et la mise en place de ses institutions» aussi bien que «la mise en place de ses structures ainsi que notre volonté d’œuvrer, de concert avec vous, à la réalisation de ce projet, pour lequel vous n’avez cessé de consentir de louables efforts».
Le Conseil consultatif de l’UMA a appelé, quant à lui, à la «consolidation» du processus de l’UMA, fondée sur des «bases solides et authentiques», capables d’«aplanir les obstacles qui se dressent devant la réalisation des objectifs civilisationnels et stratégiques des populations de la région». Le Conseil consultatif avait mis l’accent, lors de sa dernière session à Tunis, sur la nécessité de la dynamisation de l’Union, du parachèvement de ses structures et de ses mécanismes.
Il avait également appelé à la poursuite de la réforme politique, l’ancrage de la démocratie, la garantie des droits de l’Homme, la consolidation de l’Etat de droit, l’édification d’une société solidaire empreinte d’équité et le renforcement du rôle de la société civile.
En dépit des difficultés auxquelles fait face l’UMA, l’Algérie est «fermement attachée» à la construction de l’UMA, considérée comme un «choix stratégique», avait réaffirmé le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Mohammed Bedjaoui, devant ses homologues maghrébins réunis en janvier dernier à Tripoli.
L’UMA est également un «impératif» qu’imposent les nouvelles donnes internationales. L’exigence de l’intégration «incite l’UMA à faire sa mue et son adaptation afin de conquérir sa place dans un environnement mondial marqué par les groupements économiques régionaux intégrés et évoluant vers le renforcement et l’élargissement des espaces existants», avait encore souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Dix-sept ans après, l’UMA n’arrive toujours pas à catalyser l’intégration économique de ses pays membres. Le volume des échanges commerciaux entre les pays maghrébins illustre cette situation que connaît l’UMA sur le chemin de l’unité économique. La moyenne des échanges inter-maghrébins ne dépasse pas les 2% des échanges de l’ensemble maghrébin. Ce volume, comparé à celui de l’ensemble des échanges des pays de l’UMA avec l’Union européenne qui représente pas moins de 70% de leur commerce extérieur, reste «dérisoire». Une étude réalisée par des chercheurs maghrébins fait ressortir que l’absence d’une stratégie de coopération à long terme, les différences entre les législations nationales, l’inexistence d’une intégration monétaire et le gel de la Banque maghrébine empêchent l’émergence d’une action économique commune.
Par La Tribune
Il a rappelé les différents soutiens que l'Algérie a apportés au Maroc comme lors la candidature du Maroc à l’organisation de l’Exposition universelle 2012.
Il a rappelé aussi l'importance stratégique de l'UMA Pour autant, L'UMA doit se dynamiser, se développer et améliorer le volume de ses échanges commerciaux intermaghrébins.
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L’Union du Maghreb arabe (UMA) a célébré hier le 17ème anniversaire de sa création avec la «ferme intention» de faire de cette date une halte pour évaluer ce qui a été réalisé, mais aussi pour «renforcer l’action commune», selon le communiqué publié jeudi par le Conseil consultatif de ladite organisation.
Le président Abdelaziz Bouteflika a saisi cette occasion pour réaffirmer à ses homologues marocain, tunisien, libyen et mauritanien le souci de l’Algérie d’œuvrer à la préservation de l’UMA. Dans son message au Roi Mohamed VI, le chef de l’Etat a réitéré «le souci permanent de l’Algérie» d’œuvrer à la préservation de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en tant que «précieux acquis».
Le chef de l’Etat a saisi cette occasion pour exprimer la bonne volonté de l’Algérie via le soutien à la candidature du Maroc à l’organisation de l’Exposition universelle 2012. Ce second message en réponse au message de celui que lui avait adressé le souverain marocain et dans lequel il avait sollicité le soutien de l’Algérie à la candidature du Maroc à l’organisation de l’Exposition universelle 2012 dans la ville de Tanger.
Il apportera, cependant, le soutien de l’Algérie à la candidature marocaine à l’organisation de cette Exposition, au regard des relations de fraternité, de coopération et de coordination entre nos deux pays frères. «Nous réitérons notre volonté d’œuvrer, de concert, pour satisfaire les aspirations de nos peuples maghrébins à la prospérité et au progrès».
Quant au message adressé au Colonel Mouammar El Kadhafi, guide de la Révolution libyenne, il souligne l’attachement de l’Algérie au projet de l’Union du Maghreb arabe (UMA) en tant que «choix stratégique irréversible». Il réaffirmera, par la même occasion, son «attachement indéfectible à notre projet maghrébin en tant que choix stratégique irréversible et vous réitère ma ferme détermination à œuvrer, de concert avec vous, à transcender les difficultés qui entravent la marche de notre Union et garantir les meilleures conditions de redynamisation de ses institutions pour répondre aux aspirations des générations maghrébines à l’intégration et à la complémentarité».
Le message au président mauritanien soulignait, de son côté, le «souci de dynamiser et d’accélérer le rythme du processus maghrébin».
Dans son message adressé au président tunisien, M. Bouteflika a réitéré la détermination de l’Algérie à «poursuivre l’édification de l’UMA et la mise en place de ses institutions» aussi bien que «la mise en place de ses structures ainsi que notre volonté d’œuvrer, de concert avec vous, à la réalisation de ce projet, pour lequel vous n’avez cessé de consentir de louables efforts».
Le Conseil consultatif de l’UMA a appelé, quant à lui, à la «consolidation» du processus de l’UMA, fondée sur des «bases solides et authentiques», capables d’«aplanir les obstacles qui se dressent devant la réalisation des objectifs civilisationnels et stratégiques des populations de la région». Le Conseil consultatif avait mis l’accent, lors de sa dernière session à Tunis, sur la nécessité de la dynamisation de l’Union, du parachèvement de ses structures et de ses mécanismes.
Il avait également appelé à la poursuite de la réforme politique, l’ancrage de la démocratie, la garantie des droits de l’Homme, la consolidation de l’Etat de droit, l’édification d’une société solidaire empreinte d’équité et le renforcement du rôle de la société civile.
En dépit des difficultés auxquelles fait face l’UMA, l’Algérie est «fermement attachée» à la construction de l’UMA, considérée comme un «choix stratégique», avait réaffirmé le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Mohammed Bedjaoui, devant ses homologues maghrébins réunis en janvier dernier à Tripoli.
L’UMA est également un «impératif» qu’imposent les nouvelles donnes internationales. L’exigence de l’intégration «incite l’UMA à faire sa mue et son adaptation afin de conquérir sa place dans un environnement mondial marqué par les groupements économiques régionaux intégrés et évoluant vers le renforcement et l’élargissement des espaces existants», avait encore souligné le chef de la diplomatie algérienne.
Dix-sept ans après, l’UMA n’arrive toujours pas à catalyser l’intégration économique de ses pays membres. Le volume des échanges commerciaux entre les pays maghrébins illustre cette situation que connaît l’UMA sur le chemin de l’unité économique. La moyenne des échanges inter-maghrébins ne dépasse pas les 2% des échanges de l’ensemble maghrébin. Ce volume, comparé à celui de l’ensemble des échanges des pays de l’UMA avec l’Union européenne qui représente pas moins de 70% de leur commerce extérieur, reste «dérisoire». Une étude réalisée par des chercheurs maghrébins fait ressortir que l’absence d’une stratégie de coopération à long terme, les différences entre les législations nationales, l’inexistence d’une intégration monétaire et le gel de la Banque maghrébine empêchent l’émergence d’une action économique commune.
Par La Tribune
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