L'euro a accentué sa chute face au dollar mardi après l'abaissement des notes de la Grèce et du Portugal par Standard & Poor's, pénalisé par des inquiétudes persistantes sur la crise grecque et le manque d'intervention concrète de la part des dirigeants de la zone euro.
Vers 18H00 GMT (20H00 à Paris), l'euro valait 1,3244 dollar contre 1,3378 dollar lundi vers 21H00 GMT. Il a même atteint 1,3312 dollar, tout près de son plus bas niveau depuis un an atteint jeudi (1,3202 dollar).
L'euro chutait également face à la monnaie japonaise à 123,49 yens contre 125,72 yens lundi soir.
Le dollar perdait aussi du terrain face au yen, à 93,22 yens contre 93,99 yens la veille.
L'agence de notation financière Standard & Poor's a abaissé mardi de trois crans la note de la Grèce, à "BB+", la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. Un peu plus tôt, elle avait révisé en baisse de deux crans celle du Portugal, à "A-".
Les annonces ont renforcé les craintes du marché sur la capacité de la Grèce à redresser ses finances et sur une contagion de la crise aux pays dit périphériques de la zone euro, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et l'Irlande, en proie eux aussi à des difficultés budgétaires.
"Les abaissements de notation, le manque d'action de la part des dirigeants de la zone euro et du Fonds monétaire international, le fait que l'Allemagne continue d'exiger des programmes de réduction du déficit plus rigoureux à la Grèce, tout cela contribue à la faiblesse de l'euro", a expliqué Jessica Hoversen, de MF Global.
De plus, la tension des taux sur le marché obligataire "implique que les pays de l'UE faisant face à des problèmes budgétaires (comme le Portugal, l'Espagne et l'Italie) n'auront pas les moyens de financer leur part du sauvetage (de la Grèce)", a prévenu Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
La Grèce est elle confrontée à la date butoir du 19 mai, à laquelle une obligation grecque souveraine d'une valeur de 9 milliards d'euros arrive à échéance.
"La crise financière a établi un précédent, montrant que les gouvernements vont intervenir et offrir un plan de sauvetage", a souligné Jessica Hoversen.
Mais "plus ils attendent, plus cela va peser sur l'euro", a-t-elle ajouté, notant que l'euro avait encore accru ses pertes après l'annonce d'un sommet le 10 mai, au lendemain d'élections régionales en Allemagne, entre dirigeants des pays de la zone euro pour approuver le versement d'un programme de prêts sans précédent en faveur de la Grèce.
La monnaie unique européenne a ainsi retrouvé le niveau auquel elle évoluait vendredi, avant la demande par la Grèce de l'activation du mécanisme d'aide de l'Union Européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).
Vers 18H00 GMT, la livre britannique reculait un peu face à l'euro, à 86,68 pence pour un euro, et plus franchement face au dollar à 1,5277 dollar.
La monnaie helvétique progressait légèrement face à l'euro, à 1,4344 franc suisse pour un euro, mais chutait face au dollar à 1,0829 franc suisse pour un dollar.
La monnaie chinoise a terminé à 6,8257 yuans pour un dollar contre 6,8266 yuans la veille.
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Vers 18H00 GMT (20H00 à Paris), l'euro valait 1,3244 dollar contre 1,3378 dollar lundi vers 21H00 GMT. Il a même atteint 1,3312 dollar, tout près de son plus bas niveau depuis un an atteint jeudi (1,3202 dollar).
L'euro chutait également face à la monnaie japonaise à 123,49 yens contre 125,72 yens lundi soir.
Le dollar perdait aussi du terrain face au yen, à 93,22 yens contre 93,99 yens la veille.
L'agence de notation financière Standard & Poor's a abaissé mardi de trois crans la note de la Grèce, à "BB+", la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. Un peu plus tôt, elle avait révisé en baisse de deux crans celle du Portugal, à "A-".
Les annonces ont renforcé les craintes du marché sur la capacité de la Grèce à redresser ses finances et sur une contagion de la crise aux pays dit périphériques de la zone euro, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et l'Irlande, en proie eux aussi à des difficultés budgétaires.
"Les abaissements de notation, le manque d'action de la part des dirigeants de la zone euro et du Fonds monétaire international, le fait que l'Allemagne continue d'exiger des programmes de réduction du déficit plus rigoureux à la Grèce, tout cela contribue à la faiblesse de l'euro", a expliqué Jessica Hoversen, de MF Global.
De plus, la tension des taux sur le marché obligataire "implique que les pays de l'UE faisant face à des problèmes budgétaires (comme le Portugal, l'Espagne et l'Italie) n'auront pas les moyens de financer leur part du sauvetage (de la Grèce)", a prévenu Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
La Grèce est elle confrontée à la date butoir du 19 mai, à laquelle une obligation grecque souveraine d'une valeur de 9 milliards d'euros arrive à échéance.
"La crise financière a établi un précédent, montrant que les gouvernements vont intervenir et offrir un plan de sauvetage", a souligné Jessica Hoversen.
Mais "plus ils attendent, plus cela va peser sur l'euro", a-t-elle ajouté, notant que l'euro avait encore accru ses pertes après l'annonce d'un sommet le 10 mai, au lendemain d'élections régionales en Allemagne, entre dirigeants des pays de la zone euro pour approuver le versement d'un programme de prêts sans précédent en faveur de la Grèce.
La monnaie unique européenne a ainsi retrouvé le niveau auquel elle évoluait vendredi, avant la demande par la Grèce de l'activation du mécanisme d'aide de l'Union Européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).
Vers 18H00 GMT, la livre britannique reculait un peu face à l'euro, à 86,68 pence pour un euro, et plus franchement face au dollar à 1,5277 dollar.
La monnaie helvétique progressait légèrement face à l'euro, à 1,4344 franc suisse pour un euro, mais chutait face au dollar à 1,0829 franc suisse pour un dollar.
La monnaie chinoise a terminé à 6,8257 yuans pour un dollar contre 6,8266 yuans la veille.
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