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Foncier industriel : les enchères publiques profitent aux puissances de l’argent, selon Hamiani
Riyad Hamadi
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) Réda Hamiani a une nouvelle fois critiqué le système des enchères pour l’attribution des terrains publics destinés aux investisseurs. « Le système actuel des enchères publiques profite aux puissances de l’argent. Il y a de la transparence, mais beaucoup d’investisseurs n’arrivent pas à obtenir des terrains. Il n’y a rien de prévu pour récupérer les opérateurs exclus » de ces enchères, a affirmé M. Hamiani au cours d’une émission, lundi soir, sur Canal Algérie.
Le patron des patrons a proposé de prendre en compte la qualité de l’investissement dans l’attribution des terrains appartenant à l’Etat. « L’investisseur qui offre le plus n’est pas forcément le porteur du meilleur projet en termes de création d’emplois de richesses », a soutenu M. Hamiani. Le président du FCE a fait remarquer que le Maroc et la Tunisie offrent des terrains aux investisseurs au « dinar symbolique » alors qu’en Algérie ils sont cédés aux enchères à des prix élevés. Il a plaidé pour des zones industrielles privées et déploré « les structures mentales figées des décideurs » algériens.
L’Algérie, qui possède 67 zones industrielles, n’a pas créé de nouvelles zones industrielles depuis plusieurs années, a fait remarquer Hafida Mouissat du ministère de l’Industrie et de la promotion de l’investissement (MIPI). Au nord du pays, il n’y a plus de terrains à concéder aux investisseurs, a-t-elle dit. « Les villes du nord sont saturées », a répété Mme Mouissat qui a reconnu que les investisseurs cherchent des terrains dans la partie nord du pays. Elle a invité les opérateurs économiques à s’installer dans les Hauts-Plateaux où le foncier industriel est disponible. « Il n’y a pas beaucoup d’activités et d’entrepreneurs qui veulent s’installer dans les hauts plateaux », a-t-elle ajouté.
Ce faible intérêt des investisseurs aux régions de l’intérieur du pays s’explique en partie par le manque d’infrastructures de transport et l’éloignement des grandes villes du nord où est concentré la majorité de la population. La réalisation de l’autoroute Est-ouest, actuellement en chantier, devrait permettre aux régions de l’intérieur d’attitrer des investisseurs dans les régions des Hauts-Plateaux, selon les économistes.
TSA
Riyad Hamadi
Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) Réda Hamiani a une nouvelle fois critiqué le système des enchères pour l’attribution des terrains publics destinés aux investisseurs. « Le système actuel des enchères publiques profite aux puissances de l’argent. Il y a de la transparence, mais beaucoup d’investisseurs n’arrivent pas à obtenir des terrains. Il n’y a rien de prévu pour récupérer les opérateurs exclus » de ces enchères, a affirmé M. Hamiani au cours d’une émission, lundi soir, sur Canal Algérie.
Le patron des patrons a proposé de prendre en compte la qualité de l’investissement dans l’attribution des terrains appartenant à l’Etat. « L’investisseur qui offre le plus n’est pas forcément le porteur du meilleur projet en termes de création d’emplois de richesses », a soutenu M. Hamiani. Le président du FCE a fait remarquer que le Maroc et la Tunisie offrent des terrains aux investisseurs au « dinar symbolique » alors qu’en Algérie ils sont cédés aux enchères à des prix élevés. Il a plaidé pour des zones industrielles privées et déploré « les structures mentales figées des décideurs » algériens.
L’Algérie, qui possède 67 zones industrielles, n’a pas créé de nouvelles zones industrielles depuis plusieurs années, a fait remarquer Hafida Mouissat du ministère de l’Industrie et de la promotion de l’investissement (MIPI). Au nord du pays, il n’y a plus de terrains à concéder aux investisseurs, a-t-elle dit. « Les villes du nord sont saturées », a répété Mme Mouissat qui a reconnu que les investisseurs cherchent des terrains dans la partie nord du pays. Elle a invité les opérateurs économiques à s’installer dans les Hauts-Plateaux où le foncier industriel est disponible. « Il n’y a pas beaucoup d’activités et d’entrepreneurs qui veulent s’installer dans les hauts plateaux », a-t-elle ajouté.
Ce faible intérêt des investisseurs aux régions de l’intérieur du pays s’explique en partie par le manque d’infrastructures de transport et l’éloignement des grandes villes du nord où est concentré la majorité de la population. La réalisation de l’autoroute Est-ouest, actuellement en chantier, devrait permettre aux régions de l’intérieur d’attitrer des investisseurs dans les régions des Hauts-Plateaux, selon les économistes.
TSA