Ali Salem Tamek et ses cinq codétenus décident d’arrêter leur grève de la faim, première étape d’un accord conclu avec les autorités.
L’arrêt de la grève de la faim serait la première étape de cet accord. Accord dont les clauses auraient été finalisées le week-end dernier. Les négociations auraient été lancées depuis longtemps, «mais des problèmes d’agenda ont retardé la conclusion de l’accord.
Il faut dire que l’Etat marocain a fait l’objet de pressions de toutes parts et céder aurait été à son désavantage. Aussi, les autorités ont-elle attendu le moment opportun pour conclure cet accord», confie notre source. Et de préciser que la défense «s’apprête à entamer les démarches nécessaires pour la procédure de mise en liberté».
Le Centre de Khalid Smouni Cherkaoui a appelé par conséquent «à accélérer leur procès et leur mise en liberté». Auparavant, c’est l’AMDH qui a saisi le Premier ministre dans le même sens. L’OMDH a pour sa part multiplié les visites aux détenus dans leur prison de Salé. Pour le gouvernement et son porte-parole, Khalid Naciri, cette grève de la faim n’est autre qu’une nouvelle forme de «chantage» particulièrement prisée par les activistes pro-Polisario. Le cas d’Aminatou Haidar n’est pas loin.
Les sept activistes avaient été arrêtés, rappelons-le, le 8 octobre dernier à l’aéroport de Casablanca, alors qu’ils rentraient d’un voyage à Alger et dans les camps de Tindouf. Lors de ce voyage, ils ont rencontré des responsables du Polisario et de la sécurité militaire algérienne. Ils ont été accusés de haute trahison, «intelligence avec l’ennemi», ce qui est passible d’une comparution devant le tribunal militaire.
Tahar bouelfarah| 27 avril 2010 à 7 h 50 min
L’arrêt de la grève de la faim serait la première étape de cet accord. Accord dont les clauses auraient été finalisées le week-end dernier. Les négociations auraient été lancées depuis longtemps, «mais des problèmes d’agenda ont retardé la conclusion de l’accord.
Il faut dire que l’Etat marocain a fait l’objet de pressions de toutes parts et céder aurait été à son désavantage. Aussi, les autorités ont-elle attendu le moment opportun pour conclure cet accord», confie notre source. Et de préciser que la défense «s’apprête à entamer les démarches nécessaires pour la procédure de mise en liberté».
Pour le gouvernement et son porte-parole, cette grève de la faim n’est autre qu’une nouvelle forme de «chantage» particulièrement prisée par les activistes pro-Polisario.
La situation d’Ali Salem Tamek et ses cinq codétenus ne tarderaient pas à connaître la même issue que celle de leur camarade Degja Lachgar, libérée il y a plusieurs semaines grâce notamment à la médiation des acteurs de la société civile les ONG de défense des droits de l’Homme ont également pesé de leur poids pour que cet accord soit conclu. En effet, le 21 avril, le Centre Marocain des droits de l’Homme (CMDH) dit «regretter la situation des six détenus sahraouis». Le Centre de Khalid Smouni Cherkaoui a appelé par conséquent «à accélérer leur procès et leur mise en liberté». Auparavant, c’est l’AMDH qui a saisi le Premier ministre dans le même sens. L’OMDH a pour sa part multiplié les visites aux détenus dans leur prison de Salé. Pour le gouvernement et son porte-parole, Khalid Naciri, cette grève de la faim n’est autre qu’une nouvelle forme de «chantage» particulièrement prisée par les activistes pro-Polisario. Le cas d’Aminatou Haidar n’est pas loin.
Les sept activistes avaient été arrêtés, rappelons-le, le 8 octobre dernier à l’aéroport de Casablanca, alors qu’ils rentraient d’un voyage à Alger et dans les camps de Tindouf. Lors de ce voyage, ils ont rencontré des responsables du Polisario et de la sécurité militaire algérienne. Ils ont été accusés de haute trahison, «intelligence avec l’ennemi», ce qui est passible d’une comparution devant le tribunal militaire.
Tahar bouelfarah| 27 avril 2010 à 7 h 50 min
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