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20e édition du salon international du livre et de la presse de Genève

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  • 20e édition du salon international du livre et de la presse de Genève

    L’Algérie à l’honneur

    Le Salon international du livre et de la presse de Genève vient de rendre public, au cours de sa conférence de presse qui a eu lieu le 16 avril dernier à Geneva Palexpo, le contenu de sa 20e édition.

    Au menu, l’Algérie comme hôte d’honneur, l’Afrique continuera à s’exposer pour la troisième fois dans son Salon africain du livre, de la presse et de la culture, et Marc Chagall se dévoilera, après Jules Verne (2204) et Bonaparte et l’Égypte l’an passé, à travers une grande exposition intitulée Marc Chagall et la femme. À cela, il faut ajouter plusieurs activités touchant aux livres, à l’art et aux multimédias.
    Ont participé à cette conférence plusieurs personnalités de la culture dont l’écrivain algérien Yasmina Khadra, invité du salon dans le cadre de cette conférence, les responsables de projets et une délégation algérienne représentant le ministère de la culture.
    De prime abord, les responsables du Salon ont tenu à souligner avec fierté la bonne santé de leur manifestation qui n’a jamais cessé de voir le nombre de ses visiteurs augmenter malgré le manque de soutien, à ses débuts, des éditeurs, pendant que d’autres évènements du genre, comme le salon de Paris, accusent des reculs en matière de visiteurs. Ainsi, pour la prochaine édition, les organisateurs genevois attendent plus de 120 000 visiteurs. Après ce discours rassurant, ce sont les responsables du projet du Salon africain du livre, de la presse et de la culture qui ont pris la parole pour exposer les lignes directrices de la prochaine édition qui vise, entre autres, la valorisation des cultures du Sud, l’organisation de débats autour de la connaissance, de la reconnaissance des cultures et littératures du Sud et de la transmission du savoir.
    On a appris également la reconduction du prix littéraire Kourouma et le montage d’une exposition autour des caricaturistes africains. Ensuite, c’est à la délégation du ministère de la culture d’enchaîner pour donner un avant-goût de ce que l’Algérie officielle exposera. Alors que le texte, maladroit et superflue au passage, diffusé dans le dossier de presse, suggère un projet ambitieux. le porte-parole de Mme Khalida Toumi a annoncé un programme très maigre.
    Cela est d’autant plus vrai quand on sait que plusieurs noms des 30 écrivains, poètes, conférenciers annoncés, entre autres, Wassiny Laredj, Rachid Boudjedra, Assia Djebbar et Yasmina Khadra, sont accompagnés de la remarque “sous réserve”. Aussi importante que soit cette liste, plusieurs poètes, artistes et écrivains, notamment ceux qui écrivent en tamazight, ne sont pas cités. Par ailleurs, on confirme la participation de plusieurs éditeurs qui comptent tisser et/ou renforcer des liens avec les éditeurs étrangers et l’animation d’un atelier de BD par le bédéiste Selim.
    Présenté comme cela, il est clair que l’Algérie fera beaucoup mieux que l’Italie l’an passé, mais à coup sûr, la manifestation laissera un arrière-goût d’inachevé et d’insatisfaction, au moins chez Yasmina Khadra qui espère que cette participation “contribuera à donner plus de visibilité à l’Algérie longtemps oubliée et rehaussera l’image de cette Amérique qui s’ignore”. Parallèlement à ce programme officiel, une autre Algérie se dévoilera à travers le cinéma.
    Dans le cadre du 2e festival du film oriental de Genève qu’organise l’association Cultures Nord-Sud et le CAC-Voltaire, un index sera sur mis l’Algérie avec notamment la projection des films comme Un rêve algérien de Jean-Pierre Lledo, Algériennes de Djamel Sellani et l’OAS de Ali Fateh Ayadi.
    Les débats qui suivront les projections seront animés par plusieurs personnalités dont Henri Alleg, Charles Henri-Favrod et André Gazut. Le festival accorde aussi une attention particulière aux jeunes cinéastes à l’instar de Mouzahem Yahia, Lyes Salem, et met en valeur le cinéma d’expression berbère notamment avec la projection de Messages Kabyles de Nadia Dalal.

    T. H.
    LIBERTE
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