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Le professeur Brouri, de l’hôpital Birtraria d’Alger, a appelé, hier, à la création d’unités de gériatrie pour assurer la prise en charge médicale spécialisée des personnes âgées en Algérie. L’association nationale SOS 3e âge en détresse Ihcene a, une nouvelle fois, initié, hier, une journée d’étude et de sensibilisation sur les besoins des personnes âgées en Algérie dont la situation est jugée alarmante.
Dans son intervention, le Pr Brouri a souligné que la prise en charge médicale efficiente de cette frange de la population, aux besoins spécifiques et particulièrement vulnérable, est impérative. A cet effet, il suggérera la création d’unités de gériatrie, tout en s’attelant à développer cette spécialité, chez les médecins généralistes notamment.
«Les personnes âgées malades sont difficiles à soigner. Il faut donc commencer par former des médecins qui eux-mêmes formeront, par la suite, d’autres praticiens. Cette action permettra, bien sûr, de créer des unités spéciales dédiées aux personnes âgées», a déclaré le professeur Brouri. Il évoquera également un autre mode de prise en charge, à savoir l’hospitalisation à domicile qui gagnerait à être développée.
Une option déjà mise en œuvre dans les wilayas de Constantine, de Jijel, de Batna, d’Oran et de Tizi-Ouzou. Le professeur évoquera aussi la possibilité de créer, au niveau de la capitale, un grand service d’hospitalisation à domicile.
Toutefois, et selon toujours le même intervenant, ces mesures doivent être accompagnées de textes de loi. Et d’estimer que les législateurs doivent se pencher sur cette question et le mouvement associatif doit initier des actions de sensibilisation.
Pour leur part, et au-delà du volet médical, les membres de l’association Ihcene insisteront sur la définition d’un cadre législatif et réglementaire, soulignant qu’il existe très peu de textes juridiques relatifs à la protection des personnes âgées. Ils appelleront à la promulgation d’une charte sur les personnes âgées dans le but de définir, avec précision, leurs droits et libertés et les mécanismes de protection de ces droits.
Il s’agit aussi, selon les intervenants, de favoriser une vie décente et apaisée à domicile à travers des mesures économiques, sociales et sanitaires.
Ceci à travers la mobilisation des moyens financiers nécessaires et la lutte contre la tendance à la démission des familles, à l'abandon des personnes âgées et leur maltraitance physique et morale.
Pour les membres de l’association, il s’agit d’élargir le champ de la «répression» pour tout tort causé à une personne âgée en Algérie.
Les actions préconisées sont, entre autres, le recensement des personnes âgées dans chaque commune, notamment les nécessiteux et les malades, la création de cellules de proximité et de services polyvalents d’aide à domicile, ainsi que la facilitation de l’aide au développement.
Il est aussi suggéré la création d’une caisse ou d’un fonds social de solidarité vieillesse, de manière à assurer aux personnes âgées démunies ou ayant de faibles ressources, une qualité de vie correcte sur les plans sanitaire et social
Toutefois, et en dépit des constats, la situation des personnes âgées en Algérie reste précaire, et très peu d’actions aboutissent à des résultats, expliquent les membres du mouvement associatif.
Par Le Soir
Dans son intervention, le Pr Brouri a souligné que la prise en charge médicale efficiente de cette frange de la population, aux besoins spécifiques et particulièrement vulnérable, est impérative. A cet effet, il suggérera la création d’unités de gériatrie, tout en s’attelant à développer cette spécialité, chez les médecins généralistes notamment.
«Les personnes âgées malades sont difficiles à soigner. Il faut donc commencer par former des médecins qui eux-mêmes formeront, par la suite, d’autres praticiens. Cette action permettra, bien sûr, de créer des unités spéciales dédiées aux personnes âgées», a déclaré le professeur Brouri. Il évoquera également un autre mode de prise en charge, à savoir l’hospitalisation à domicile qui gagnerait à être développée.
Une option déjà mise en œuvre dans les wilayas de Constantine, de Jijel, de Batna, d’Oran et de Tizi-Ouzou. Le professeur évoquera aussi la possibilité de créer, au niveau de la capitale, un grand service d’hospitalisation à domicile.
Toutefois, et selon toujours le même intervenant, ces mesures doivent être accompagnées de textes de loi. Et d’estimer que les législateurs doivent se pencher sur cette question et le mouvement associatif doit initier des actions de sensibilisation.
Pour leur part, et au-delà du volet médical, les membres de l’association Ihcene insisteront sur la définition d’un cadre législatif et réglementaire, soulignant qu’il existe très peu de textes juridiques relatifs à la protection des personnes âgées. Ils appelleront à la promulgation d’une charte sur les personnes âgées dans le but de définir, avec précision, leurs droits et libertés et les mécanismes de protection de ces droits.
Il s’agit aussi, selon les intervenants, de favoriser une vie décente et apaisée à domicile à travers des mesures économiques, sociales et sanitaires.
Ceci à travers la mobilisation des moyens financiers nécessaires et la lutte contre la tendance à la démission des familles, à l'abandon des personnes âgées et leur maltraitance physique et morale.
Pour les membres de l’association, il s’agit d’élargir le champ de la «répression» pour tout tort causé à une personne âgée en Algérie.
Les actions préconisées sont, entre autres, le recensement des personnes âgées dans chaque commune, notamment les nécessiteux et les malades, la création de cellules de proximité et de services polyvalents d’aide à domicile, ainsi que la facilitation de l’aide au développement.
Il est aussi suggéré la création d’une caisse ou d’un fonds social de solidarité vieillesse, de manière à assurer aux personnes âgées démunies ou ayant de faibles ressources, une qualité de vie correcte sur les plans sanitaire et social
Toutefois, et en dépit des constats, la situation des personnes âgées en Algérie reste précaire, et très peu d’actions aboutissent à des résultats, expliquent les membres du mouvement associatif.
Par Le Soir