A Tiger, Franck et tous les autres...
Aux États-Unis, beaucoup de personnes sont convaincues, par des discours très répandus et quelques cures très médiatisées, que l’activité sexuelle peut relever d’une addiction méritant un traitement thérapeutique. Ainsi des « malades » rentrent en clinique afin de faire une « sex rehab ». Jusqu’ici principalement suivie par des stars, cette cure trouverait des patients de plus en plus nombreux dans la foule des anonymes.
Effet de mode ou réelle utilité ?
La définition de l’addiction sexuelle reste tout de même floue et se réduit à la pérennité de comportements sexuels compulsifs malgré la connaissance de leurs effets négatifs. Cette addiction n’est toujours pas référencée par le DSM-IV au même titre que l’alcoolisme ou la prise régulière de drogues comme la cocaïne, l’héroïne ou l’extasy, mais certains pensent, à voir l’ampleur de l’intérêt que cette addiction suscite, que son admission au DSM-IV ne saurait tarder Elle concernerait essentiellement des hommes. La « sex rehab » serait souhaitable dans les cas où l’activité sexuelle du sujet le mettrait socialement en danger. L’exemple concret – et célèbre ! - de l’homme qui ne pourrait pas s’empêcher de tromper son épouse au risque de perdre tout ce à quoi il tient (mariage, famille, emploi, patrimoine) illustre bien la notion de danger rapportée à l’activité sexuelle… Bref, le caractère pathologique est complètement relatif à la compulsion de l’activité, à l’absence de tout contrôle ! C’est pourquoi, rarement médicamenteuse, la thérapie proposée est essentiellement psychologique.
Le traitement :
La « Sex Rehab » n’est pas conçue pour les infidèles occasionnels mais pour les récidivistes. On entendra par là, ceux qui « courent » systématiquement jusqu’à perdre « à l’aine »…
Dans un premier temps, le « malade » ou »victime » (je vous laisse choisir le terme) doit tout avouer de ses antécédents et vices. Cela permet d’évaluer le niveau de l’addiction et d’en faire prendre conscience au patient afin qu’il ne puisse plus la banaliser. Ainsi, le psy et le patient vont pouvoir mettre en place une stratégie de non-rechute.
Ces aveux se font souvent lors de séanes collectives. A la façon des Alcoolique anonymes, la phrase rituelle « Bonjour comment t’appelles-tu ? » amorce l’épreuve… Le but de ce traitement est de fouiller dans le passé de la personne, d’établir la cause réelle de cette addiction et de la mener vers la « guérison ». Notez que la thérapie dure généralement entre 2 et 5 ans. Les premières semaines de cette cure de « désintoxication » sont particulièrement rudes puisqu’elles imposent au patient une abstinence sexuelle totale (masturbation comprise !).
Conclusion :
Phénomène d’abord très hollywoodien – la dernière star en date à avoir suivi une cure est Tiger Woods -, la « Sex Rehab » serait destinée à se démocratiser aux États-Unis. Les USA ont cette fâcheuse et religieuse habitude de repérer la moindre disposition mentale qui pourrait être financièrement intéressante. De petits malins établissent l’échelle pécuniaire de chaque addiction ( drogues, violences, sexuelles ) et trouvent le traitement et la meilleure proposition financière : Business is business !
Aux États-Unis, beaucoup de personnes sont convaincues, par des discours très répandus et quelques cures très médiatisées, que l’activité sexuelle peut relever d’une addiction méritant un traitement thérapeutique. Ainsi des « malades » rentrent en clinique afin de faire une « sex rehab ». Jusqu’ici principalement suivie par des stars, cette cure trouverait des patients de plus en plus nombreux dans la foule des anonymes.
Effet de mode ou réelle utilité ?
La définition de l’addiction sexuelle reste tout de même floue et se réduit à la pérennité de comportements sexuels compulsifs malgré la connaissance de leurs effets négatifs. Cette addiction n’est toujours pas référencée par le DSM-IV au même titre que l’alcoolisme ou la prise régulière de drogues comme la cocaïne, l’héroïne ou l’extasy, mais certains pensent, à voir l’ampleur de l’intérêt que cette addiction suscite, que son admission au DSM-IV ne saurait tarder Elle concernerait essentiellement des hommes. La « sex rehab » serait souhaitable dans les cas où l’activité sexuelle du sujet le mettrait socialement en danger. L’exemple concret – et célèbre ! - de l’homme qui ne pourrait pas s’empêcher de tromper son épouse au risque de perdre tout ce à quoi il tient (mariage, famille, emploi, patrimoine) illustre bien la notion de danger rapportée à l’activité sexuelle… Bref, le caractère pathologique est complètement relatif à la compulsion de l’activité, à l’absence de tout contrôle ! C’est pourquoi, rarement médicamenteuse, la thérapie proposée est essentiellement psychologique.
Le traitement :
La « Sex Rehab » n’est pas conçue pour les infidèles occasionnels mais pour les récidivistes. On entendra par là, ceux qui « courent » systématiquement jusqu’à perdre « à l’aine »…
Dans un premier temps, le « malade » ou »victime » (je vous laisse choisir le terme) doit tout avouer de ses antécédents et vices. Cela permet d’évaluer le niveau de l’addiction et d’en faire prendre conscience au patient afin qu’il ne puisse plus la banaliser. Ainsi, le psy et le patient vont pouvoir mettre en place une stratégie de non-rechute.
Ces aveux se font souvent lors de séanes collectives. A la façon des Alcoolique anonymes, la phrase rituelle « Bonjour comment t’appelles-tu ? » amorce l’épreuve… Le but de ce traitement est de fouiller dans le passé de la personne, d’établir la cause réelle de cette addiction et de la mener vers la « guérison ». Notez que la thérapie dure généralement entre 2 et 5 ans. Les premières semaines de cette cure de « désintoxication » sont particulièrement rudes puisqu’elles imposent au patient une abstinence sexuelle totale (masturbation comprise !).
Conclusion :
Phénomène d’abord très hollywoodien – la dernière star en date à avoir suivi une cure est Tiger Woods -, la « Sex Rehab » serait destinée à se démocratiser aux États-Unis. Les USA ont cette fâcheuse et religieuse habitude de repérer la moindre disposition mentale qui pourrait être financièrement intéressante. De petits malins établissent l’échelle pécuniaire de chaque addiction ( drogues, violences, sexuelles ) et trouvent le traitement et la meilleure proposition financière : Business is business !
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