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Officiellement, l'Algérie compte de 7 millions d’analphabètes, soit 26 % de la population ce qui est énorme et elle se fixe le défi de réduire ce taux de moitié d'ici 2015 par diverses mesures telle la scolarisation obligatoire des enfants dès l'age de cinq ans. Le séminaire national sur l’alphabétisation a permit aussi de souligner combien long sera le chemin à commencer par le manque cruel de formateur qualifié. Alors espèrons que des moyens humains et financiers seront effectivement consacré à ce qui devrait etre une des priorités du pays.
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Un séminaire national sur la lutte contre l’analphabétisme a débuté, hier, à l’Institut national de formation des personnels de l’éducation. Des experts de l’Unesco y étaient présents pour encadrer cette rencontre à laquelle ont participé des cadres de l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement des adultes ainsi que des directeurs de différentes antennes de l’Office.
La présence des représentants de l’Unesco à ce séminaire s’inscrit dans le cadre de l’assistance aux cadres algériens chargés de l’enseignement des analphabètes, mais aussi des formateurs des enseignants qui constituent la pierre d’achoppement dans ce secteur.
La représentante du bureau régionale de l’Unesco à Beyrouth a relevé le paradoxe qui caractérise la stratégie de la lutte contre l’analphabétisme dans les pays arabes «qui décrètent l’école obligatoire pour tous, sans pouvoir aller au bout de leurs mesures».
Pour ce faire, selon elle, des mécanismes d’application des lois doivent être mis en place. Elle a réitéré l’engagement de l’Unesco à lutter contre ce phénomène, à travers les contrats et la convention signés avec les pays les plus touchés en la matière.
Le programme de l’Unesco, rappelle cette représentante, vise particulièrement à réconcilier les femmes avec l’école, notamment celles résidant dans les localités les plus déshéritées. L’Algérie, même si elle occupe une bonne position dans le monde arabe en matière de lutte contre l’illettrisme, n’a pas toutefois pu réaliser les résultats escomptés.
Le ministre de l’Education nationale, M. Benbouzid, en marge de la rencontre, a reconnu «le manque flagrant en postes budgétaires destinés aux formateurs et aux enseignants» qui sont censés accompagner la stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme et l’enseignement des adultes.
Aussi, le responsable de l’Education nationale, qui a présidé l’ouverture de ce séminaire, ne cache pas le besoin de l’Algérie à l’aide internationale dans le but de mener à terme la stratégie nationale de lutte contre ce fléau. A cet égard, le soutien humain et financier de l’Unesco sera d’un grand apport dans le programme de lutte contre l’analphabétisme, estime le ministre.
A noter qu’un programme dans ce sens a été initié en Algérie par cette institution internationale depuis 2003, mais celui-ci tire à sa fin, d’où le souhait de M. Benbouzid de voir ce programme renouvelé, en appelant l’Unesco à continuer d’assister l’Algérie dans sa stratégie de lutte contre la déscolarisation.
L’Algérie qui compte officiellement plus de 7 millions d’analphabètes, soit 26 % de la population, compte réduire ce chiffre à quelque 3,5 millions d’ici à 2015. Une tâche pas tout à fait facile, reconnaît le responsable de l’Education nationale, notamment l’enseignement des adultes qui demande la contribution de tous.
Par ailleurs, les chiffres établis indiquent que les femmes sont plus exposées au fléau de l’analphabétisme en Algérie, voir dans le monde arabe. Parmi les 7 millions d’illettrés algériens, les femmes représentent 63 %, soit plus de 4 millions.
La lutte contre l’analphabétisme en Algérie passe par la scolarisation obligatoire des enfants à partir de cinq ans dans les divisions préparatoires, laquelle mesure touche actuellement, indique le ministre, 100 000 enfants, en attendant qu’elle atteigne 630 000 dans trois ans.
Il faut noter qu’une convention entre l’Office national d’alphabétisation et l’association Iqra a été signée afin de doter cette dernière de plus de moyens humains et financiers. Mme Barki, la présidente de l’association, invite les pouvoir publics à investir beaucoup de moyens dans ce domaine, à commencer par l’affectation d’un personnel qualifié, qui fait défaut jusqu’ici.
Par le Jeune Indépendant
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Un séminaire national sur la lutte contre l’analphabétisme a débuté, hier, à l’Institut national de formation des personnels de l’éducation. Des experts de l’Unesco y étaient présents pour encadrer cette rencontre à laquelle ont participé des cadres de l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement des adultes ainsi que des directeurs de différentes antennes de l’Office.
La présence des représentants de l’Unesco à ce séminaire s’inscrit dans le cadre de l’assistance aux cadres algériens chargés de l’enseignement des analphabètes, mais aussi des formateurs des enseignants qui constituent la pierre d’achoppement dans ce secteur.
La représentante du bureau régionale de l’Unesco à Beyrouth a relevé le paradoxe qui caractérise la stratégie de la lutte contre l’analphabétisme dans les pays arabes «qui décrètent l’école obligatoire pour tous, sans pouvoir aller au bout de leurs mesures».
Pour ce faire, selon elle, des mécanismes d’application des lois doivent être mis en place. Elle a réitéré l’engagement de l’Unesco à lutter contre ce phénomène, à travers les contrats et la convention signés avec les pays les plus touchés en la matière.
Le programme de l’Unesco, rappelle cette représentante, vise particulièrement à réconcilier les femmes avec l’école, notamment celles résidant dans les localités les plus déshéritées. L’Algérie, même si elle occupe une bonne position dans le monde arabe en matière de lutte contre l’illettrisme, n’a pas toutefois pu réaliser les résultats escomptés.
Le ministre de l’Education nationale, M. Benbouzid, en marge de la rencontre, a reconnu «le manque flagrant en postes budgétaires destinés aux formateurs et aux enseignants» qui sont censés accompagner la stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme et l’enseignement des adultes.
Aussi, le responsable de l’Education nationale, qui a présidé l’ouverture de ce séminaire, ne cache pas le besoin de l’Algérie à l’aide internationale dans le but de mener à terme la stratégie nationale de lutte contre ce fléau. A cet égard, le soutien humain et financier de l’Unesco sera d’un grand apport dans le programme de lutte contre l’analphabétisme, estime le ministre.
A noter qu’un programme dans ce sens a été initié en Algérie par cette institution internationale depuis 2003, mais celui-ci tire à sa fin, d’où le souhait de M. Benbouzid de voir ce programme renouvelé, en appelant l’Unesco à continuer d’assister l’Algérie dans sa stratégie de lutte contre la déscolarisation.
L’Algérie qui compte officiellement plus de 7 millions d’analphabètes, soit 26 % de la population, compte réduire ce chiffre à quelque 3,5 millions d’ici à 2015. Une tâche pas tout à fait facile, reconnaît le responsable de l’Education nationale, notamment l’enseignement des adultes qui demande la contribution de tous.
Par ailleurs, les chiffres établis indiquent que les femmes sont plus exposées au fléau de l’analphabétisme en Algérie, voir dans le monde arabe. Parmi les 7 millions d’illettrés algériens, les femmes représentent 63 %, soit plus de 4 millions.
La lutte contre l’analphabétisme en Algérie passe par la scolarisation obligatoire des enfants à partir de cinq ans dans les divisions préparatoires, laquelle mesure touche actuellement, indique le ministre, 100 000 enfants, en attendant qu’elle atteigne 630 000 dans trois ans.
Il faut noter qu’une convention entre l’Office national d’alphabétisation et l’association Iqra a été signée afin de doter cette dernière de plus de moyens humains et financiers. Mme Barki, la présidente de l’association, invite les pouvoir publics à investir beaucoup de moyens dans ce domaine, à commencer par l’affectation d’un personnel qualifié, qui fait défaut jusqu’ici.
Par le Jeune Indépendant
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