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Une force régionale contre Al-Qaida au Maghreb

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  • Une force régionale contre Al-Qaida au Maghreb

    L'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie engagent 25 000 hommes dans la luttecontre les terroristes islamistes, qui utilisent le désert du Sahel comme sanctuaire.

    Est-ce la fin d'Al-Qaida au Maghreb islamique ? Pas encore. Mais les États limitrophes du Sahel semblent - enfin - décidés à mettre le paquet pour éradiquer les quelques centaines de djihadistes qui, depuis un peu plus de trois ans, multiplient les embuscades dans cette immense bande désertique...

    La ville de Tamanrasset, dans le sud algérien, héberge depuis le début du mois un quartier général, chargé de coordonner les militaires algériens, maliens, nigériens et mauritaniens engagés dans la traque. « Il y a dès à présent 25 000 soldats à sa disposition. Ce chiffre passera à 75 000 d'ici à 2012 », annonçait, mardi, la télévision d'Alger.

    Les Occidentaux encourageaient de longue date cette coopération, essentielle à leurs yeux pour lutter contre l'Aqmi. Cette émanation du GSPC algérien a prêté allégeance à Ben Laden, recruté dans toute la région et multiplié les attaques contre des Européens, depuis l'assassinat, en 2007, de quatre touristes français en Mauritanie. Ses commandos échappent à leurs poursuivants, en jouant à saute frontière et en achetant la protection de groupes rebelles touaregs.

    Rapts et enlèvements

    Rien qu'en 2009, une dizaine d'Occidentaux ont été enlevés, principalement le long de la frontière entre Niger et Mali. Si le Français Pierre Camatte a été relâché en février, contre la libération de quatre islamistes maliens, le Britannique Edwyn Dyer a eu moins de chance. Ses ravisseurs l'ont tué, en juin 2009, Londres ayant refusé de libérer le Palestinien Abou Qatada, l'un des principaux idéologues d'Al-Qaida. Plusieurs Européens sont toujours retenus dans le désert, dont un Français de 78 ans kidnappé la semaine passée au Niger.

    Si l'Aqmi n'a jamais perpétré d'attentat hors d'Afrique, son chef, Abdelmalek Droukdel, et le n°2 d'Al-Qaida, Ayman el-Zawahiri, profèrent régulièrement des menaces, en particulier contre la France et l'Espagne. Des menaces prises au sérieux par les renseignements occidentaux : l'enlèvement contre rançon, le trafic de cigarettes et de drogue ont permis à l'Aqmi de se renforcer et de recruter des jeunes, entraînés, loin de tout, au maniement des armes et des explosifs.

    jeudi 29 avril 2010

    © Copyright Ouest-France

  • #2
    Lutte contre le terrorisme au Sahel : 75000 hommes à la trousse d’Al Qaida

    Les chefs d’états major des pays du Sahel, qui regroupe le Niger, l’Algérie, la Mauritanie, le Mali, et le Tchad ont décidé, lors de leur dernière réunion tenue à Tamanrasset en fin de semaine dernière, d’augmenter le nombre d’effectifs des forces armées. Ils seront entre 25 et 75.000 éléments d’ici 18 mois qui seront chargés autres bandes armées sévissant dans le sahel.

    Les chefs d’états major se sont convenus à renforcer les mesures de sécurité et de contrôle sur le trafic des médicaments, du carburant et d’autres appareils utilisés par les terroristes, à l’exemple du GPS, selon ‘‘LE JEUNE INDEPENDANT’’, un journal algérien. La principale mission de ses forces porte sur le contrôle des pistes sahariennes et d’épauler au besoin les faiblesses des forces aériennes au Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Selon la même source, un nouveau plan sécuritaire a été adopté par les chefs d’états major, et prenant en compte d’aides militaires de l’Algérie, à l’exemple d’armes personnels et des véhicules militaires pour le Niger, la Mauritanie.

    Au lot des mesures communes, il faut ajouter celles relatives aux appuis des armées nationales. Ainsi, le Mali augmentera ses forces à 8 mille hommes, tandis que le Niger contribue avec 5 mille hommes.

    Les forces de ces deux pays, seront chargées du contrôle et la surveillance des frontières. Quant à la Mauritanie, elle augmentera ses forces de 15 à 20. Par ailleurs, le bureau de coordination sécuritaire entre les armées des pays du Sahel, installé dans la wilaya de Tamanrasset, a été promu à une antenne de commandement habilité à émettre des ordres et faire le suivi des opérations transmettre une demande de couverture d’urgence.

    Dans ce sens, les services de sécurité chargés de la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel ont établi une liste comportant les noms des terroristes les plus dangereux relevant d’Al Qaida dans la région sahélo-saharienne. Elle comporte 37 personnes recherchées, sur les 200 éléments qui sont sous les ordres d’Al Qaida, dont la majorité des mauritaniens, alors que le reste composé d’algériens, maliens, tchadiens, marocains, tunisiens et libyens. Ainsi avec un tel dispositif, les pays du Sahel se passeront de l’ingérence étrangère. Rappelons que les pays du sahel, avaient convenu d’installer ce comité en exécution des dispositions arrêtées par les chefs d’étatmajor des forces armées lors de la réunion tenue les 12 et 13 août 2009 à Tamanrasset. Ces derniers avaient décidé d’une stratégie commune de lutte contre le terrorisme, la contrebande et le trafic d’armes dans la région.

    Mamane Jaharou

    29 avril 2010
    publié le 26 avril 2010
    Source : L'Indépendant+

    © Copyright Nigerdiaspora

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