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Article original : http://www.esa.int/esaMI/Mars500/SEM4VFFKZ6G_0.html
Un équipage de 6 va bientôt commencer une mission de simulation vers Mars dans une maquette incluant un véhicule interplanétaire, un atterrisseur martien et un paysage martien. L'expérience Mars500, aussi longue qu'un voyage réel vers Mars est un test d'endurance humaine.
Leur mission consiste en un voyage complet aller et retour vers Mars aussi précisément que possible sans toutefois y aller : Mars500 sera la première mission simulée de durée réelle, et aura lieu dans des installations spéciales à Moscou l'été prochain. 250 jours pour le voyage vers Mars, 30 jours à la surface et 240 jours pour le retour soit 520 jours au total.
"Mars est le but ultime de l'exploration humaine", a dit Simonetta Di Pippo, la directrice des vols habités de l'ESA. "En plus de développer les infrastructures spatiales nécessaires pour les missions d'exploration, la Direction des Vols Habités de l'ESA a également un programme continu basé sur des analogues terrestres et des activités des recherches dans la station spatiale pour s'assurer que les astronautes seront aussi bien préparés que possible dans le futur pour la contrainte physique et mentale des missions longues d'exploration, et pour développer des contremesures pour se prémunir des effets nuisibles inhérents à de telles missions. Le programme d'isolation Mars500 est une étape importante dans ce but. La coopération entre l'ESA et la Russie est également un atout.
Une expérience bien préparée
Le test d'isolation de 520 jours est la dernière et principale partie de l'expérience Mars500 qui a commencé en 2007. La première phase en novembre 2007 consistait en une simulation de 14 jours pour tester principalement les équipements et les procédures opérationnelles. La seconde phase suivit en 2009 lorsque 6 membres d'équipage furent enfermés pendant 105 jours le 31 mars.
Mars500 est pilotée par l'Institut Russe des Problèmes Biomédicaux, avec la participation de l'ESA au titre de son Programme Européen pour les Sciences Physique et de la Vie (ELIPS) ayant pour but la préparation des missions humaines vers la Lune et Mars.
L'équipage sera surveillé et leur caractéristiques psychologiques, médicales et physiques seront enregistrées tout au long de la mission. Durant les "opérations de surface" au bout de 250 jours, l'équipage sera divisé en deux, 3 descendant sur la surface martienne simulée et 3 restant dans le "véhicule spatial".
L'équipage aura toute la nourriture nécessaire dès le début de l'expérience et devra rationner ses vivres pour la durée de l'expérience. Le régime sera le même que pour les équipages de la Station Spatiale Internationale (ISS). Les tâches réalisées par l'équipage seront comparables à celles des astraunautes de l'ISS, mais pour une durée plus longue : maintenance, expériences scientifiques et exercice quotidien. Ils suivront une semaine de 7 jours avec 2 jours de pause, sauf lorsque des situations d'urgence seront simulées.
Cette mission pourrait manquer de la gloire et des sensations provoqués par un vol spatial réel, mais il sera tout aussi difficile. Les premiers humains qui marcheront sur Mars se rappelleront certainement ces pioniers.
Un équipage de 6 va bientôt commencer une mission de simulation vers Mars dans une maquette incluant un véhicule interplanétaire, un atterrisseur martien et un paysage martien. L'expérience Mars500, aussi longue qu'un voyage réel vers Mars est un test d'endurance humaine.
Leur mission consiste en un voyage complet aller et retour vers Mars aussi précisément que possible sans toutefois y aller : Mars500 sera la première mission simulée de durée réelle, et aura lieu dans des installations spéciales à Moscou l'été prochain. 250 jours pour le voyage vers Mars, 30 jours à la surface et 240 jours pour le retour soit 520 jours au total.
"Mars est le but ultime de l'exploration humaine", a dit Simonetta Di Pippo, la directrice des vols habités de l'ESA. "En plus de développer les infrastructures spatiales nécessaires pour les missions d'exploration, la Direction des Vols Habités de l'ESA a également un programme continu basé sur des analogues terrestres et des activités des recherches dans la station spatiale pour s'assurer que les astronautes seront aussi bien préparés que possible dans le futur pour la contrainte physique et mentale des missions longues d'exploration, et pour développer des contremesures pour se prémunir des effets nuisibles inhérents à de telles missions. Le programme d'isolation Mars500 est une étape importante dans ce but. La coopération entre l'ESA et la Russie est également un atout.
Une expérience bien préparée
Le test d'isolation de 520 jours est la dernière et principale partie de l'expérience Mars500 qui a commencé en 2007. La première phase en novembre 2007 consistait en une simulation de 14 jours pour tester principalement les équipements et les procédures opérationnelles. La seconde phase suivit en 2009 lorsque 6 membres d'équipage furent enfermés pendant 105 jours le 31 mars.
Mars500 est pilotée par l'Institut Russe des Problèmes Biomédicaux, avec la participation de l'ESA au titre de son Programme Européen pour les Sciences Physique et de la Vie (ELIPS) ayant pour but la préparation des missions humaines vers la Lune et Mars.
L'équipage sera surveillé et leur caractéristiques psychologiques, médicales et physiques seront enregistrées tout au long de la mission. Durant les "opérations de surface" au bout de 250 jours, l'équipage sera divisé en deux, 3 descendant sur la surface martienne simulée et 3 restant dans le "véhicule spatial".
L'équipage aura toute la nourriture nécessaire dès le début de l'expérience et devra rationner ses vivres pour la durée de l'expérience. Le régime sera le même que pour les équipages de la Station Spatiale Internationale (ISS). Les tâches réalisées par l'équipage seront comparables à celles des astraunautes de l'ISS, mais pour une durée plus longue : maintenance, expériences scientifiques et exercice quotidien. Ils suivront une semaine de 7 jours avec 2 jours de pause, sauf lorsque des situations d'urgence seront simulées.
Cette mission pourrait manquer de la gloire et des sensations provoqués par un vol spatial réel, mais il sera tout aussi difficile. Les premiers humains qui marcheront sur Mars se rappelleront certainement ces pioniers.