Après plusieurs années d’attente, les agriculteurs de la région Souss-Massa-Drâa et notamment ceux de la zone de Chtouka, peuvent cultiver leurs champs et développer leurs activités sans se soucier du manque d’eau d’irrigation. Les ministres de l’Agriculture, Aziz Akhannouch et des Finances Salaheddine Mezouar viennent de signer une convention avec la Société financière internationale (SFI), représentée par Rashad Kaldany, directeur pour la région Mena. L’accord porte exactement sur le développement, dans le cadre d’un partenariat public-privé, non seulement de l’usine de dessalement de l’eau de mer, mais aussi d’un réseau associé d’irrigation. La station sera située au sud d’Agadir en face de la région visée par le projet.
Il s’agit au total de 10.000 hectares de vergers de Chtouka, réputée pour être l’une des plus importantes zones maraîchères du Maroc. La station sera destinée à assurer une production d’eau d’irrigation de l’ordre de 60 à 85 millions de mètres cubes par an. Une quantité suffisante pour irriguer 10.000 hectares dans la zone ciblée.
Ce montant ne peut être que colossal compte tenu de la cherté des technologies de dessalement. Mais quelle que soit la somme à consentir, le projet demeure viable car il assure une visibilité à long terme pour les investisseurs agricoles de la région. Ces derniers ont indiqué à maintes reprises qu’ils étaient prêts à payer le prix qu’il faut pour avoir accès à une source d’eau pérenne.
La station sera érigée dans la zone primeuriste de Chtouka, au Sud d’Agadir.
Nouaim Sqali| 29 avril 2010
Il s’agit au total de 10.000 hectares de vergers de Chtouka, réputée pour être l’une des plus importantes zones maraîchères du Maroc. La station sera destinée à assurer une production d’eau d’irrigation de l’ordre de 60 à 85 millions de mètres cubes par an. Une quantité suffisante pour irriguer 10.000 hectares dans la zone ciblée.
Les études techniques et financières dureront une année, selon la SFI.
«Le rôle de l’IFC est d’assurer la viabilité financière et environnementale du projet. Il s’agit d’une part, de réaliser l’étude technique relative à la mise en place de la station. D’autre part, l’objectif est de concevoir le montage financier relatif à sa réalisation». Ces études devront être menées en l’espace d’une année, selon les responsables de la SFI rencontrés sur place à Meknès. Ensuite, les travaux seront confiés à une entreprise choisie d’un commun accord entre l’institution internationale et le gouvernement marocain. Aucune estimation ne filtre encore par rapport au montant que nécessitera un tel projet.Ce montant ne peut être que colossal compte tenu de la cherté des technologies de dessalement. Mais quelle que soit la somme à consentir, le projet demeure viable car il assure une visibilité à long terme pour les investisseurs agricoles de la région. Ces derniers ont indiqué à maintes reprises qu’ils étaient prêts à payer le prix qu’il faut pour avoir accès à une source d’eau pérenne.
La station sera érigée dans la zone primeuriste de Chtouka, au Sud d’Agadir.
Nouaim Sqali| 29 avril 2010
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