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Rafik Khalifa, le prisonnier qui fait trembler Alger

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  • Rafik Khalifa, le prisonnier qui fait trembler Alger

    Un nouveau procès de Rafik Khalifa semble peu probable en AlgérieLondres a donné son feu vert pour l'extradition du milliardaire déchu.

    Après trois années de procédure judiciaire et d'intenses échanges diplomatiques, le ministre de l'Intérieur britannique a accepté, mercredi, l'extradition vers l'Algérie de Rafik Khalifa, en fuite depuis 2003. Condamné par contumace, le 22 mars 2007, à la perpétuité pour «association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux», le milliardaire déchu a été arrêté quelques jours plus tard, à Londres, suite à un mandat d'arrêt européen délivré par les autorités françaises pour «blanchiment d'argent, abus de confiance et banqueroute frauduleuse».
    Pour justifier l'extradition, Londres invoque la suppression, en 2001, de la peine de mort dans le Code pénal algérien pour les «délits économiques», et un droit de regard sur le déroulement d'un éventuel procès en Algérie. L'avocate de l'ex-milliardaire a décidé de *faire appel.
    À Alger, si le gouvernement peut crier victoire, le feuilleton est loin d'être terminé. À la fin des années 1990, l'empire Khalifa, érigé autour d'une banque et d'une compagnie aérienne, était pré*senté comme la nouvelle vitrine du régime, qui sortait d'une décennie de guerre civile pour s'ouvrir à l'économie de marché. Parrainé par de puissants protecteurs, le jeune pharmacien devient très vite un flamboyant milliardaire dont les soirées cannoises attirent la jet-set française. Plus discrets, ministres et hauts magistrats algériens font antichambre pour quémander quelque privilège. Notamment des «prêts» bancaires souvent concédés en espèces et jamais remboursés, et des cartes d'abonnement gratuites sur les lignes internationales de Khalifa Airways pour leurs familles.

    Preuves de corruption

    En 2003, l'empire Khalifa, victime des luttes de clans, s'effondre comme un Lego. Le milliardaire déchu est contraint à l'exil.
    Son procès, tenu début 2007 à Blida, s'est terminé sur un goût d'inachevé. Seuls les seconds couteaux ont été condamnés à de lourdes peines de prison, même si les débats ont révélé des complicités au plus haut niveau de l'État. De sa prison londonienne, Rafik Khalifa détient, semble-t-il, des preuves de corruption qui font trembler nombre de personnalités qui lui mangeaient dans la main. Pour le pouvoir algérien, éclaboussé par de nouveaux scandales de corruption, il est plus urgent de récupérer Rafik Khalifa pour désamorcer la bombe, que de rendre justice. À moins d'une grossière connivence réglée dans les coulisses, un nouveau procès semble donc peu probable. Pour l'éviter, des condamnés lors du premier procès ont déjà été convaincus de retirer leurs pourvois en cassation, contre la pro*messe de larges réductions de peine.


    Le Figaro

  • #2
    on verra s'il vont l'extrader
    La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
    Alain Prochiantz

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    • #3
      on verra si ils vont le laisser atterrir a houari boumediene aussi
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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      • #4
        Le pauvre ,il va être éliminé et faire porter le chapeau à malade mental ,comme y en a beaucoup dans le pays
        Coucher du soleil à Agadir

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        • #5
          Rafik Khalifa, le prisonnier qui fait trembler Alger

          10 ans après, Tar Lehmam.

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          • #6
            Rafik Khalifa, le prisonnier qui fait trembler Alger
            Ait Larbi aime bien faire des titres qui plaisent aux lecteurs du Figaro , on dirait qu'il est payé en fonction des tournures qui vont dans le sens du poil français et non à la pige ; si Alger tremble alors pourquoi elle insiste pour l'extradition de Khalifa ?

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            • #7
              @ Dzone,
              pour laver le linge sale en famille, car bizarrement Khalifa est apparu sur la scene économique en algérie avec la venue de bouteflika, est ce son amitié avec le frere de ce dernier.
              et n'oubions pas cette affaire n'aurait pas été lancé sans la condamnation par noel mamerre, qui avait refusé, à l'époque un sponsoring d'un club de rugby par le golden boy
              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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              • #8
                Rafik Khalifa, le prisonnier qui fait trembler Alger

                Rafik Khalifa, le prisonnier qui tremble à l'idée de rentrer en Algérie. Il risque d'y passer à l'aéroport.
                le DRS contrôle toute la Galaxie

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                • #9
                  Anita Vasisht, avocate de Khelifa, À Liberté :

                  “Le dossier d’extradition est loin d’être clos”

                  Par : Samia Lokmane-Khelil (Liberté).


                  Selon elle, l’examen de l’appel risque de prendre du temps au niveau de la Haute-Cour.

                  La défense de Rafik Khelifa compte exploiter toutes les voies de recours pour invalider la décision d’extradition de son client en Algérie. “Le dossier est loin d’être clos”, prévient Anita Vasisht. Aussitôt après le feu vert du Home Office mercredi dernier, l’avocate de Wilson & Co a entamé les démarches nécessaires pour introduire un appel auprès de la Haute-Cour. Écartant l’idée selon laquelle l’ancien golden boy pourrait retourner en Algérie par le premier avion, elle estime que le chemin est encore long, avant qu’une décision définitive soit rendue dans cette affaire. Selon Me Vasisht, la justice offre à Khelifa plus d’une chance pour plaider sa cause et empêcher qu’il soit renvoyé dans son pays. Si par malheur, la Haute-Cour confirme le verdict du tribunal de première instance, la Chambre des lords sera saisie. Dans le cas extrême où les différentes institutions britanniques sont unanimes, le milliardaire déchu pourra toujours adresser une requête à la Cour européenne des droits de l’Homme. Ne sachant pas exactement combien de temps la Haute-Cour prendra pour examiner l’appel, Anita Vasisht pense que la procédure pourrait être longue. “Quelle que soit la décision de la Haute-Cour, la partie mécontente fera appel à nouveau”, présage l’avocate. Techniquement, le recours, que la défense de Khelifa compte introduire devant la Haute-Cour, doit être déposé au bureau du greffe avant le 13 mai prochain ; il comportera un exposé des faits et l’ensemble des arguments qui le justifient. Un magistrat sera désigné pour se prononcer sur la recevabilité de la requête. S’il est d’accord, une audition sera programmée en présence des protagonistes. Théoriquement, un délai de cinq mois est dévolu aux juges de la Haute-Cour pour préparer une audience. Mais cette période pourrait être plus longue. Si le dossier leur paraît complexe, les juges ont la possibilité de réclamer un délai supplémentaire pour l’étudier. Tout récemment, la Haute-Cour est intervenue dans l’affaire du pilote algérien Lotfi Raïssi, faisant pression sur le gouvernement pour lui octroyer des indemnités, sur la base de sa condamnation arbitraire, à la suite des attentats kamikazes du 11 septembre 2001. D’ordinaire cette institution se prononce sur des points de droit dans les affaires qui lui sont confiées, mais elle peut aussi avoir sa propre appréciation des faits. Dans sa requête, la défense de Khelifa brandira les menaces de maltraitance et d’assassinat, qui, selon elle, pèsent sur son client, pour convaincre les juges d’invalider la décision d’extradition. “Je suis un homme mort si on me renvoie là-bas”, alertait Khelifa, mardi dernier, à partir de sa cellule de prison à Londres. Dans sa décision le lendemain, le Home Office a révélé avoir reçu des gages du gouvernement algérien, montrant que l’ancien golden boy n’encourt aucun danger, en cas de transfert. Les assurances portent principalement sur la suppression de la peine capitale dans les affaires de crimes économiques. “Aucune condamnation à mort n’a été mise en œuvre depuis 1993”, a précisé le ministère de l’Intérieur britannique dans une lettre explicative qu’il a envoyée à la défense de Khelifa. En juin dernier, le juge Timothy Workman, du tribunal de Westminster, autorisait l’extradition de Khelifa en s’appuyant justement sur les assurances diplomatiques de l’État algérien. Selon lui, le transfert comporte des garanties conformes aux fondements de la Convention internationale des droits de l’Homme.
                  Les auditions concernant le dossier d’extradition ont duré 16 mois. Elles avaient commencé en mars 2008. De son côté, le Home Office a mis dix mois pour faire connaître son propre verdict. Quatre délais lui ont été octroyés par la justice pour mûrir sa décision. Cette fois, les autorités britanniques n’avaient plus le moyen de réclamer un nouvel ajournement. Dans moins d’une semaine, des élections législatives se dérouleront dans le pays avec une forte probabilité pour les travaillistes de céder leur place au pouvoir. Dans le feu vert du Home Office, la défense de Khelifa y voit une décision politique. Le quotidien The Guardian affirme détenir des documents montrant que le transfert du milliardaire déchu a fait l’objet d’un deal entre les Britanniques et leurs homologues algériens.
                  Cet accord tacite comporterait un transfert concomitant de Khalifa et de présumés terroristes dont le Royaume-Uni voudrait se débarrasser. “Notre client n’est impliqué dans aucune affaire de terrorisme mais le gouvernement l’utilise comme une monnaie d’échange”, s’indigne Me Vasisht. Ce genre de présomptions pourrait appuyer son plaidoyer devant les magistrats de la Haute-Cour, ou plus tard, au sein de la Chambre de lords. À la fois législative et judiciaire, cette dernière institution constitue l’ultime recours pour Khalifa en Grande-Bretagne. En 2008, elle appuyait le transfert d’individus impliqués dans des activités terroristes en Algérie. Mais cela ne les a pas empêchés de s’adresser à la Cour européenne des droits de l’Homme. À ce jour, les magistrats de Strasbourg n’ont pas rendu leur décision. À ce rythme, il est à craindre que l’affaire Khelifa se transforme aussi en feuilleton interminable. L’ancien patron de l’empire éponyme a été arrêté en mars 2007 par la brigade économique et financière de Scotland Yard, sur la base d’un mandat d’arrêt européen lancé contre lui par un tribunal parisien. Au même moment, la justice algérienne le condamnait par défaut à la réclusion à perpétuité pour association de malfaiteurs, vol qualifié, détournements de fonds et faux et usage de faux. Jusque-là, sa défense dans le dossier d’extradition était assurée par Anna Rothwell en collaboration avec Ben Branden. Mais le départ de Me Rothwell pour un autre cabinet d’avocats a conduit Wilson & Co à confier l’affaire à Anita Vasisht. Connue dans les milieux de défense des droits de l’Homme, Cette avocate très expérimentée a travaillé à Amnesty International et a représenté cette organisation à Genève. Elle est spécialisée notamment dans les dossiers d’immigration et de demande d’asile. Parmi ses clients figurent de nombreux Algériens.

                  Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                  • #10
                    Alors que le gouvernement algérien a signé un accord dans ce sens
                    Qui a peur de l’extradition de Khelifa ?

                    Bien que ce soit loin d’être acquis, la probable extradition du golden boy algérien Abdelmoumen Khelifa vers l’Algérie semble faire craindre le pire pour certains milieux qui se sont trempés jusqu’au cou dans la bourbe. Et apparemment, seul le fait d’évoquer le dossier fait frémir. Ainsi, tous les moyens sont bons pour tenter d’éloigner cette éventualité de voir débarquer à Alger celui qui a fait “bouffer” pas mal de gens. C’est ainsi que la rumeur a commencé à faire son effet. Selon le journal anglais The Guardian daté du 28 avril dernier, des officiels britanniques auraient averti l’ex-milliardaire, Rafik Khelifa d’un risque d’assassinat à son retour en Algérie. N’est-ce pas là la meilleure des manières de convaincre le gouvernement britannique du danger qui guetterait Khelifa s’il venait à Alger, ce qui par conséquent éloignerait l’éventualité de son extradition. Et c’est visiblement ce qui est recherché…

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                    • #11
                      "...Londres a donné son feu vert pour l'extradition du milliardaire déchu."
                      espérant qu'il le renverrait avec tous l' argent volé a ses clients.
                      "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                      • #12
                        Alors que le gouvernement algérien a signé un accord dans ce sens
                        Qui a peur de l’extradition de Khelifa ?
                        c moi milka
                        La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
                        Alain Prochiantz

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                        • #13
                          roukhou:c moi milka

                          Tu es son ex comptable ou son ex porteur de valises jusqu'aux banques occidentales?

                          Commentaire


                          • #14
                            Tu es son ex comptable ou son ex porteur de valises jusqu'aux banques occidentales?
                            c moi le vrai khalifa
                            La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
                            Alain Prochiantz

                            Commentaire


                            • #15
                              roukhou:c moi le vrai khalifa

                              Alors ne t'aventures pas de venir en Algérie, tu n'aura même pas le temps de respirer l'air à ta descente d'avion à Alger. Ton extradition te sera fatale.

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