Barbara Plett
Nations unies, New York
A l'issue d'un long débat houleux, le Conseil de sécurité a prolongé le mandat de la mission de l'Onu au Sahara occidental pour une année supplémentaire.
Les états africains et latino-américains ont vivement critiqué le texte: ils estiment qu'il minimise les accusations d'abus des droits de l'homme et ils ont fait un plaidoyer pour le droit à l'auto-détermination du peuple sahraoui.
L'annexion, par le Maroc, de la région en 1975, avait provoqué une guerre avec le mouvement indépendantiste du Polisario et les pourparlers organisés par l'Onu n'ont pas réussi à déterminer le statut du territoire.
Après des heures de négociations ardues, la résolution a été un peu amendée, sans toutefois qu'elle exige que la mission de l'Onu enquête sur de prétendues violations des droits de l'homme.
En fait, l'expression, droits de l'homme, n'est même pas mentionnée.
L'Ouganda, le Nigeria et le Mexique, qui siègent actuellement au Conseil de sécurité, ont vivement condamné cette omission.
Ils auraient aussi voulu qu'il soit dit clairement qu'il était de la responsabilité de l'Onu d'organiser un référendum sur l'auto-détermination du peuple sahraoui.
Ces états se sont aussi plaints du fait qu'ils n'aient pas été associés à la rédaction du document.
La résolution a été rédigée par un mouvement appelé Les Amis du Sahara occidental, mais un porte-parole du mouvement indépendantiste sahraoui, le Polisario, affirme ne pas avoir été consulté.
Des diplomates au sein du Conseil de sécurité indiquent que le Sahara occidental est l'une des questions les plus épineuses qu'ils aient à traiter.
La mission de l'Onu sur place est l'une des rares à ne pas avoir de mandat pour s'assurer que les droits de l'homme sont respectés et le Maroc fait tout pour que cette situation perdure.
Le Maroc affirme que le Polisario parle d'abus des droits de l'homme au lien d'évoquer des points clés des négociations.
Le Maroc propose l'autonomie à la région, et non l'indépendance.
BBC
Nations unies, New York
A l'issue d'un long débat houleux, le Conseil de sécurité a prolongé le mandat de la mission de l'Onu au Sahara occidental pour une année supplémentaire.
Les états africains et latino-américains ont vivement critiqué le texte: ils estiment qu'il minimise les accusations d'abus des droits de l'homme et ils ont fait un plaidoyer pour le droit à l'auto-détermination du peuple sahraoui.
L'annexion, par le Maroc, de la région en 1975, avait provoqué une guerre avec le mouvement indépendantiste du Polisario et les pourparlers organisés par l'Onu n'ont pas réussi à déterminer le statut du territoire.
Après des heures de négociations ardues, la résolution a été un peu amendée, sans toutefois qu'elle exige que la mission de l'Onu enquête sur de prétendues violations des droits de l'homme.
En fait, l'expression, droits de l'homme, n'est même pas mentionnée.
L'Ouganda, le Nigeria et le Mexique, qui siègent actuellement au Conseil de sécurité, ont vivement condamné cette omission.
Ils auraient aussi voulu qu'il soit dit clairement qu'il était de la responsabilité de l'Onu d'organiser un référendum sur l'auto-détermination du peuple sahraoui.
Ces états se sont aussi plaints du fait qu'ils n'aient pas été associés à la rédaction du document.
La résolution a été rédigée par un mouvement appelé Les Amis du Sahara occidental, mais un porte-parole du mouvement indépendantiste sahraoui, le Polisario, affirme ne pas avoir été consulté.
Des diplomates au sein du Conseil de sécurité indiquent que le Sahara occidental est l'une des questions les plus épineuses qu'ils aient à traiter.
La mission de l'Onu sur place est l'une des rares à ne pas avoir de mandat pour s'assurer que les droits de l'homme sont respectés et le Maroc fait tout pour que cette situation perdure.
Le Maroc affirme que le Polisario parle d'abus des droits de l'homme au lien d'évoquer des points clés des négociations.
Le Maroc propose l'autonomie à la région, et non l'indépendance.
BBC
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