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Tourisme: Les ténors courtisent le Maroc

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    Grandes enseignes internationales de l’hôtellerie, financiers, aménageurs-développeurs, fonds d’investissement, GPBM, fédérations… Le gotha du tourisme a fait le déplacement jeudi 29 avril à Casablanca pour analyser et confirmer l’attractivité de la destination Maroc et sa forte capacité de résilience dans une conjoncture difficile.

    Une rencontre tenue en présence des patrons d’enseignes hôtelières internationales de renom: Marriott, Host Hotels Ltd, Accor Hospitality, Jones Lang LaSalle, Iberostar, Madarin Oriental… et de représentants de banques prestigieuses: Goldman Sachs, HSBC, Morgan Stanley, Barclay, Calyon, Société Générale France… Et pour cause: les prospectives confèrent à l’Afrique du Nord la plus forte croissance pour les 15 prochaines années. Tous les indicateurs le confirment. Plus encore, à part l’Afrique du Nord, pratiquement le monde entier a enregistré une baisse des arrivées en 2009. Dans ce contexte difficile, le Maroc aura été le seul pays du bassin méditerranéen, à dépasser les 6% de progression, en termes d’arrivées. La Turquie vient en deuxième position et tous les autres pays ont connu un net recul (Espagne -10%, Croatie -12%, Tunisie -2%, Turquie +1%). La croissance mondiale du secteur aura été de -5%. Une contre-performance accentuée par la baisse drastique dans le secteur hôtelier en Europe, qui a entraîné des chutes des taux d’occupation et des revenus moyens par chambre. Par conséquent, des baisses importantes de la valeur des hôtels et des réticences des organismes de financement ont fini par réorienter la destination des investissements. Le Maroc devrait tirer profit de cette nouvelle conjoncture.

    Mais face à ces appétits surdimensionnés, il va falloir mener des efforts pour que le marché puisse absorber les potentiels investissements.

    D’autant plus que les importants niveaux de croissance enregistrés par le Maroc plaident largement en sa faveur. Déjà, des accords de principe ont été conclus avec des enseignes d’hôtellerie de luxe telles que Oberoi, Banyan Tree, One and Only… pour la station de Taghazout. Le groupe Mariott nourrit à son tour de grandes ambitions sur la destination: L’enseigne américaine «surveille la destination de près depuis des années. Le Maroc est devenu la priorité numéro un de notre groupe en Afrique», annonce Jean-Marc Grosfort, directeur de développement de Mariott International pour la région MENA.

    Fort de ses 8,3 millions de touristes, la destination enregistre une croissance de 52% par rapport à 2004. Mieux, l’on parle de 90% de croissance dans les arrivées entre 2001 et 2009. Rien à envier alors à l’Egypte, encore moins à la Turquie. Par ailleurs, le touriste dépense en moyenne 843 dollars pour un niveau de rentabilité de 35 points bien supérieur à ceux de la Turquie (25) et de l’Egypte (20). Seul bémol: plus de touristes pour moins de lits. L’on parle de 114 touristes par chambre. Face aux arrivées, l’offre hôtelière devient insuffisante voire inadéquate. Elle se traduit par un sérieux décalage à travers l’ensemble du territoire.

    Autre critique et pas des moindres: pas suffisamment de stocks et de produits financiers sur le marché pour attirer les investissements. Les rares fonds disponibles sont encore trop petits, confinant le modèle actuel à un rang classique. Or, pour attirer les investissements, il faut plus d’expérience, de maturité et atteindre une taille critique. D’autant plus que l’on assiste de plus en plus à la sophistication des produits financiers et à plus de flexibilité des mécanismes d’investissement. Pour cela, «il faudra trouver des formules innovantes dans l’ingénierie financière», suggère Amyn Alami, s’exprimant en tant que patron de CFG Group. Autrement dit, explique Alamy, «il est impératif d’organiser le système de financement dans la nouvelle économie du tourisme».

    Des constats qui tombent à point nommé, puisqu’ils préfigurent la vision 2020 en phase de finalisation. «Il va falloir équilibrer les différentes destinations en matière de marque, de positionnement, de rentabilité», tient à préciser Othman Chérif Alami, président de la Fédération nationale du tourisme. L’enjeu est de taille sur chaque produit, chaque destination et chaque niche (loisirs, balnéaire, culturel, aventure…), il y a un potentiel de croissance à deux chiffres.

    Autres priorités et non des moindres, arroser les différents arrière-pays de manière à démultiplier les investissements, répartir la croissance en dynamisant plus les régions.

    Auteur/Source : L'Economiste.

  • #2
    Fort de ses 8,3 millions de touristes, la destination enregistre une croissance de 52% par rapport à 2004. Mieux, l’on parle de 90% de croissance dans les arrivées entre 2001 et 2009. Rien à envier alors à l’Egypte, encore moins à la Turquie. Par ailleurs, le touriste dépense en moyenne 843 dollars pour un niveau de rentabilité de 35 points bien supérieur à ceux de la Turquie (25) et de l’Egypte (20)
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    Il nous faut maintenir et consolider cette distinction de tourisme haut de gamme, des enseignes de la trempe de Mariott serviront certainement à cela.

    Et hop pour une vision 2020 axée sur l'écotourisme, le tourisme rurale et la régionalisation !

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