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Polémique autour d’Amirouche, une vie, deux morts, un testament : Saïd Sadi crucifie

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  • Polémique autour d’Amirouche, une vie, deux morts, un testament : Saïd Sadi crucifie

    Polémique autour d’Amirouche, une vie, deux morts, un testament : Saïd Sadi crucifie ses contradicteurs

    Deux semaines après la parution de son livre, Saïd Sadi a eu largement le temps d’aiguiser sa réponse, tombée jeudi, cinglante et incisive. Ses contradicteurs : « anciens maquisards », « intellectuels » et « politiques » prennent tous une volée de bois vert.


    aïd Sadi ne pouvait rêver meilleur contradicteur à son livre. Mourad Benachenhou, ancien ministre, mais surtout ancien du MALG, a le profil pour justifier d’une filiation directe avec l’objet de l’histoire. Amirouche, une vie, deux morts, un testament, le dernier ouvrage du président du RCD, fait recette, suscite une vive polémique, une formidable levée de boucliers. Au sein même du pouvoir, dont les hommes se mettent en mode « contre-attaque ». En accusant vertement deux de ses mythes fondateurs, Boussouf et Boumediène, d’avoir été, pour quelque chose, pour quelque trahison près, dans la mort, le 28 mars 1959, à Boussaâda, des colonels Amirouche et Si El Haouès, Saïd Sadi se savait frôler un nid de guêpes.

    D’une véhémence inouïe, surtout à l’égard de Nordine Aït Hamouda, le fils de Amirouche, la tribune publiée, le 15 avril dans le Quotidien d’Oran, par Mourad Benachenhou avait pour objectif de « démonter » les accusations portées à l’égard de Boussouf et de Boumediène. « Se trouve-t-il quelqu’un de suffisamment dément, de suffisamment tourmenté par la douleur causée par la perte d’un être cher, de suffisamment partisan ou mal informé, pour accuser ces hauts responsables (Boussouf, Krim Belkacem, Ben Tobbal, Si Nacer et Boumediène) de complicité avec l’ennemi dans la mort d’un homme qui, malgré sa puissance, ses qualités de leadership et la véhémence de son caractère, était sous leur coupe et dépendait, pour son maintien à son poste comme pour sa vie de militant, de la décision de ces hommes ? », s’interrogeait Benachenhou.

    Deux semaines après la parution de son livre, Saïd Sadi a eu largement le temps d’aiguiser sa réponse, tombée jeudi, cinglante et incisive, dans les colonnes du Soir d’Algérie. Ses contradicteurs : « anciens maquisards », « intellectuels » et « politiques » prennent tous une volée de bois vert.

    Les anciens maquisards qui ont enfoncé son livre dans El Khabar Hebdo (du 21 au 27 avril, n° 582), Ahmed Mahsas, Mustapha Bougouba, le commandant Lakhdar Bouregaâ… sont cloués au pilori. Les polémiques suscités par ces derniers « n’ont d’intérêt que dans la mesure où elles soulignent la misère politique du régime qui emmagasine certains anciens combattants pour les actionner en cas de nécessité ; cette allégeance étant rétribuée par quelques prêts bancaires « non remboursables » ou d’autres avantages plus ou moins avouables ». Des intellectuels, « réduits à la fonction d’indicateurs du sens du vent », comme Rachid Boudjedra qui a déclaré (voir El Watan Week-end) que Sadi était un « politique (qui) assène ses vérités », en prennent pour leur grade.

    Ce qui pose problème dans les affirmations de Boudjedra, c’est « cette tendance à soutenir des préjugés politiquement lourds de sens. Quand il avance qu’Abane a été tué par Krim et non Boussouf, il sait que cela est faux ; ce qui ne veut pas dire, par ailleurs, que le passage à l’acte de Boussouf n’a pas été facilité, voire encouragé par l’animosité que nourrissaient Krim et d’autres responsables envers Abane. » Parmi les « politiques », Saïd Sadi choisit de répondre à Miloud Chorfi, cadre dirigeant du RND, un parti « proclamant sa proximité avec le clan d’Oujda ». En affirmant qu’il ne peut y avoir matière à débat puisque « l’histoire a tranché », (Chorfi) est dans son rôle. Produit de la cooptation populiste qui propulse un parti créé trois mois auparavant au sommet de toutes les institutions par des méthodes que ne renierait pas le funeste Naegelin, il ne peut qu’espérer voir perdurer une histoire faite de fraudes, d’injustice et de prédation pour surnager politiquement ».

    Le président du RCD n’y attardera pas outre mesure. Son énergie, il la réservera à la défense de Nordine Aït Hamouda, face à la « fetwa » de l’ancien ministre des Finances, Mourad Benachenhou, qui avait appartenu au « segment noir du MALG ». La diatribe de Benachenhou, « si désordonnée et brutale qu’elle soit, est paradoxalement plus utile pour l’analyse de l’impasse algérienne ». Sadi reprend point par point l’intervention de Benachenhou, défait toutes ses thèses. « Mais le plus grave dans ses affirmations tient à cette allusion renvoyant à un postulat inlassablement distillé qui suggère qu’au cas où il ne serait plus possible de nier que le colonel de la Wilaya III a été « donné » à l’armée française, il faut imputer la faute à Krim Belkacem ou Mohamedi Saïd qui avaient été responsables de la Kabylie. Comme si, en la matière, la faille renvoyait à une question organique et non de transmission.

    La thèse est construite, rodée et appliquée. La « fable a ses cohérences, ses acteurs et ses objectifs. Krim a tué Abane, Mohamedi Saïd ou Krim ont donné Amirouche et Merbah a séquestré Amirouche avant de tuer Krim. Le tout sans que Boussouf ou Boumediène aient vu ou entendu quoi que ce soit. Les Kabyles s’entretuent. Il n’y a qu’à le faire savoir et… espérer ou, mieux, faire en sorte que cela continue. Voyez-vous Monsieur Benachenhou, si l’antikabylisme devait faire le bonheur de l’Algérie, notre pays, compte tenu de l’énergie que votre clan a mis à cultiver ce travers, serait au firmament des nations. Faut-il, dès lors, s’étonner, devant tant de perfidie, de voir des désespérés se réfugier dans des aventures sécessionnistes ? »


    Par Mohand Aziri
    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

  • #2
    Je connais Dr Said Saadi de longue date, (ainsi que sa famille) et cela bien avant l'indépendance.

    Je dois reconnaitre qu'aujourd'hui, rares sont les politiciens qui osent questionner la manière dont les dirigeants sont rendu au pouvoir et surtout comment ils traitent le citoyen!

    Ce que je lui souhaite, c'est deux choses:
    1. Changer de nom de son parti politique (ce que j'ai suggéré déjà en 1993 lors de sa viste dans les Aurès)
    2. Faire une tournée du pays et recreter des membres pour avoir un parti à l'échelle nationale.

    J'ai rencontré beaucoup de compatriotes qui vienne des quatre coins du pays qui m'ont exprimé ces sentiments.

    Les algériens en général sont fatigués de deux choses:
    -D'abord le monde plotique dans lequel baignaient l'oligarchie qui avait il n'y a pas si longtemps littéralement droit de vie, de mort ou d'exil pour ceux qui osaient questionner le régime. (et j'en connais des dizaines de cas)
    -Fatigués de jouer le jeu!

    En effet, même si c'est timide, on voit des articles dans la presse qui déterrent des fantômes et surtout qui questionnent le régime et les dirigeants actuels.

    Reste-il un espoir de voir une démocratie réelle s'installer chez nous ?

    La réponse sera oui (à mon avis) si on réussit à démenteler ou au moins changer le nom du parti de Benkhadem...
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Said Saadi est le politicien que je prefere de loin en Algerie.
      Cependant il se lance sur un terrain glissant.
      A-t-il apporté des preuves de se qu'il avance?
      N'est-il pas victime de sa propre grille (regionnaliste) de lecture?

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      • #4
        Les polémiques suscités par ces derniers « n’ont d’intérêt que dans la mesure où elles soulignent la misère politique du régime qui emmagasine certains anciens combattants pour les actionner en cas de nécessité ; cette allégeance étant rétribuée par quelques prêts bancaires « non remboursables » ou d’autres avantages plus ou moins avouables ». Des intellectuels, « réduits à la fonction d’indicateurs du sens du vent », comme Rachid Boudjedra qui a déclaré (voir El Watan Week-end) que Sadi était un « politique (qui) assène ses vérités », en prennent pour leur grade.
        Ce qui pose problème dans les affirmations de Boudjedra, c’est « cette tendance à soutenir des préjugés politiquement lourds de sens. Quand il avance qu’Abane a été tué par Krim et non Boussouf, il sait que cela est faux ; ce qui ne veut pas dire, par ailleurs, que le passage à l’acte de Boussouf n’a pas été facilité, voire encouragé par l’animosité que nourrissaient Krim et d’autres responsables envers Abane. »
        Parmi les « politiques », Saïd Sadi choisit de répondre à Miloud Chorfi, cadre dirigeant du RND, un parti « proclamant sa proximité avec le clan d’Oujda ». En affirmant qu’il ne peut y avoir matière à débat puisque « l’histoire a tranché », (Chorfi) est dans son rôle. Produit de la cooptation populiste qui propulse un parti créé trois mois auparavant au sommet de toutes les institutions par des méthodes que ne renierait pas le funeste Naegelin, il ne peut qu’espérer voir perdurer une histoire faite de fraudes, d’injustice et de prédation pour surnager politiquement ».
        Les réponses de Saadi sont tout simplement atterrantes. Incapable, par manque de compétences spécifiques sur le sujet, de répondre sur le fond; il se contente de personnaliser le débat en s'attaquant personnellement à ses détracteurs à défaut de répondre à leurs objections. Le misérabilisme intellectuel dans toute sa splendeur...
        Quant à l'auteur de l'article, il ne vaut pas mieux: groupie tellement excitée par la sortie de Saadi qu'elle pense brillante, qu'elle en a oublié les fondamentaux de son métier...: Ex. la synthèse

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        • #5
          @Dandy

          il se contente de personnaliser le débat en s'attaquant personnellement à ses détracteurs à défaut de répondre à leurs objections.
          Dans ce que j'ai vu de l'article du Soir d'algerie de Jeudi, Sadi a répondu du tac au tac de Benachenou dans un premier temps, puis Boudjedra et les autres sous-fifres, je pense que tu ferais mieux de baser ta critique sur la contribution de sadi, plutot que sur cet article.

          Mais sachant la mauvaise foi qui te caractérise, je sais que ton point de vue ne changera pas d'un iota, chaoui que tu es !

          Quant à l'auteur de l'article, il ne vaut pas mieux
          Tu ne vaux pas mieux non plus !
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #6
            Dandy,

            Tu es en train de commettre la même bêtise que tu reproches à Saadi. La haine te rend aveugle et dénudé de logique.

            Avec toute la divergence de points de vue que j'ai avec Said Saadi, j'ai trouvé ses réponses objectives. Elles étaient à la fois globales et personnalisées en fonction de ses contradicteurs.

            Tu ferais mieux de réfléchir à deux fois avant de débiter de telles bêtises. On ne parle que si on a à dire des choses meilleures que le silence.
            Dernière modification par absent, 02 mai 2010, 12h07.

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            • #7
              Les réponses de Saadi sont tout simplement atterrantes. Incapable, par manque de compétences spécifiques sur le sujet, de répondre sur le fond; il se contente de personnaliser le débat en s'attaquant personnellement à ses détracteurs à défaut de répondre à leurs objections. Le misérabilisme intellectuel dans toute sa splendeur...
              Quant à l'auteur de l'article, il ne vaut pas mieux: groupie tellement excitée par la sortie de Saadi qu'elle pense brillante, qu'elle en a oublié les fondamentaux de son métier...: Ex. la synthèse
              Le fait que les dires de SAADI ne sont pas clairement vérifiables , cela ne l'empêche pas de soulever d'importantes interrogations sur le sort de certaines figures historiques qu'on a dit suicidées, exécutées tout juste après l'indépendance...
              Il a le droit, de soulever ces questionnements avant que les dits témoins ou acteurs disparaissent à jamais avec la vérité!

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              • #8
                le probleme avec le pouvoir,c est qu'il n'a pas voulu et ne veut pas que l'histoire algérienne soit écrite par des historiens, de peur peut etre que ces derniers mettent à nus certains mensonges qui a permit au FLn de rester au pouvoir
                l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                • #9
                  J'ai lu le livre. Il est bien documenté et peut faire réfrence dans la bibliographie de la guerre de libération.

                  Mais il a tendance à déifier amirouche dans ce livre et en le parcourant on a l'impression que la guerre de libération se résumait à la wilaya 3.

                  c'est un livre ethnico-historique. La seule personne kabyle que Sadi attaque dans le livre est mohammedi said, ex officier SS chef directe de Amirouche et plus tard militant du FIS. l'idéologie est toute offerte.

                  il donne par la suite à Amirouche une dimension nationale en lui attribuant la résolution du conflit de succesion de la wilaya I (aures). il gratifie les chaouis de clichés (tetus), et explique le problème de par l'intrusion des nememchas (wilaya I et non berberophones sic). les maquisards de la wilaya I mais aussi de la II ne sont pas du même avis.

                  Amirouche était un grand combattant, le livre de sadi est réducteur et pour le prsonnage et pour la guerre de libération.

                  et pour finir, retrouver les ossements de Amirouche n'etait pas une priorité pour le gouvernement. ce n'etait pas le seul personnage de la révolution, il suffit pour cela de consulter les organigarmmes de l'epoque.

                  que dieu ait son ame car tout le monde sait que c etait un combattant sincère tres bon technicien et logisticien. Mais c'était pas un homme d'etat. Thèse de Sadi dans son livre.
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Actualités : Mourad Benachenhou nous écrit


                    Les hommes qui se sont engagés dans la lutte de Libération nationale, quelles qu’aient été les circonstances de leur disparition, ont librement, et en leur âme et conscience, choisi d’appartenir à l’histoire de l’Algérie, et ont donné leur vie pour la renaissance de la Nation algérienne.
                    Voici que, par un de ces détournements de l’Histoire qui sont propres aux tenants d’un système politique à pensée unique, non à ceux qui se posent en défenseurs «patentés » d’une démocratie pluraliste nationale, certains exigent que quiconque n’est pas de la même région que certains héros nationaux, et qui se hasarderait à parler d’eux en d’autres termes que dithyrambiques, soit immédiatement taxé de «régionaliste » de «manipulateur» ou de membre d’une «cabale qui ne révèlerait ni son nom ni ses «intentions,» et soit frappé de l’opprobre publique, sans compter les insultes personnelles de toute nature et de toute forme qui sont lancées contre lui. On croyait que l’Histoire, à tous ses niveaux, de celle tentée par l’amateur à celle à laquelle le professionnel consacre sa vie, est, comme toute activité intellectuelle, une discipline ouverte à tout un chacun disposé à consacrer du temps et de l’effort à reconstituer des faits du passé. Certains vont jusqu’à réclamer un extrait d’acte de naissance de la part des historiens, et se donnent le droit non seulement de délivrer des «autorisations de recherche,» mais également de rejeter ou d’accepter les écrits historiques portant sur des leaders, dont le simple hasard a fait qu’ils sont nés ici plutôt qu’ailleurs, dans telle région plutôt que telle autre, et de distribuer les satisfecit ou les blâmes, de décerner les épithètes favorables ou défavorables. On pensait que la démocratie était fondée sur l’égalité des droits entre tous les citoyens partageant la même Histoire. Voici que l’on décrète — de quel droit ? Et de quelle autorité? — que l’Histoire de certains hommes et de certaines régions est hors limite pour toute personne qui ne prouve pas sa liaison génétique avec ces régions. Il n’est évidemment pas question — même sous peine de subir les foudres jupitériennes de gardiens autoproclamés d’un temple par définition ouvert à tout— que l’on renonce au droit à l’expression de ses vues sur quelque aspect ou quelque péripétie ou personnalité que ce soit appartenant à l’Histoire nationale. Ce ne sont pas les imprécations fielleuses, les affirmations mensongères, les accusations sans fondement et sans rime ni raison qui pourront imposer une limite au droit à la connaissance, à l’analyse et à l’information. Aucun diktat de quelque autorité qu’il provienne ne pourra interdire ou restreindre ce droit, et nul ne peut s’arroger le pouvoir de réserver uniquement aux natifs d’une région l’étude de l’histoire de cette région et des hommes qui s’y sont illustrés, en particulier lorsque ces hommes ont choisi de militer, combattre et de mourir pour l’Algérie indépendante et unie !
                    Mourad Benachenhou

                    le SOir d'Algerie
                    Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                    • #11
                      Ce que je lui souhaite, c'est deux choses:
                      1. Changer de nom de son parti politique (ce que j'ai suggéré déjà en 1993 lors de sa viste dans les Aurès)
                      2. Faire une tournée du pays et recreter des membres pour avoir un parti à l'échelle nationale.
                      Le problème de Saadi, c'est que c'est un laïque. Ce n'est pas dutout fédérateur en Algérie. Changer de nom de parti, c'est une bonne idée mais il faut surtout abandonner la laïcité. De toute façon, si son parti résussissait un jour à prendre son envol, sa direction serait aussitôt infiltrée par le DRS. quel que soit le résultat, on n'est pas sorti de l'auberge...
                      le DRS contrôle toute la Galaxie

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                      • #12
                        @Bahar,

                        Avec toute la divergence de points de vue que j'ai avec Said Saadi, j'ai trouvé ses réponses objectives.
                        Tu peux trouver les réponses érudites et c'est ton droit; mais j'ai encore le droit d'avoir l'opinion inverse. Pour le reste, je maintiens que celles qui sont citées dans l'article sont simplement atterrantes d'un point de vue qualitative.

                        Elles étaient à la fois globales et personnalisées en fonction de ses contradicteurs.
                        Moi je n'ai vu que des attaques personnelles.

                        Tu ferais mieux de réfléchir à deux fois avant de débiter de telles bêtises. On ne parle que si on a à dire des choses meilleures que le silence.
                        Maintenant que tu as cité les sagesses de carambards sans guillemets; je peux à mon tour te retourner la cerise. Ton intervention est creuse: tu n'avances aucun argument; jusqu'à preuve du contraire: " "je pense que l'intervention de Saadi est objective" n'est pas un argument recevable en dehors des snacks.

                        Commentaire


                        • #13
                          Dans ce que j'ai vu de l'article du Soir d'algerie de Jeudi, Sadi a répondu du tac au tac de Benachenou dans un premier temps, puis Boudjedra et les autres sous-fifres, je pense que tu ferais mieux de baser ta critique sur la contribution de sadi, plutot que sur cet article.
                          Je n'ai fait une thèse sur les médiocres échanges entre Saadi et ses contradicteurs. Le principe d'un topic, c'est de réagir à l'article qui l'inaugure et dans ce dernier, les arguments de Saadi ne sont pas terribles.

                          Mais sachant la mauvaise foi qui te caractérise, je sais que ton point de vue ne changera pas d'un iota, chaoui que tu es !
                          Et sachant les approximations que tu commets souvent, je ne t'en tient pas rigueur.


                          Pour en revenir au topic:

                          Saadi participe de façon eclatante à ce qu'il prétend démonter: l'annexion de l'Histoire par les politiques. D'un côté vous avez un politique qui instrumentalise l'Histoire pour régler ses comptes et avancer ses pions sur l'échiquier politique et de l'autre côté, vous avez des acteurs de l'histoire qui le récuse avec le risque qu'ils soient eux-mêmes émotionnellement trop impliqués pour être objectifs...Bref, tous les ingrédients sont là pour que le débat tourne en polémique stérile. Il faut laisser cette discipline aux spécialistes pour espérer avoir des débats de qualité
                          Dernière modification par Dandy, 03 mai 2010, 12h34.

                          Commentaire


                          • #14
                            En conclusion, pouvons-nous savoir ce que tout ceci apporte de concret au quotidien dans le présent et l'avenir?
                            Ne serait-il pas plus judicieux de trouver une sortie de crise, changer de pouvoir... Il sera toujours temps de mettre en place une commission indépendante, aux critères à définir par qui veut ( Said Sadi, Ait Hammouda, Benachenhou, Ali Belhadj ou qui veut...) et réécrire l'histoire d'hier? Ecrire celle de demain me parait plus urgente, d'actualité, vitale, intéréssante....

                            Commentaire


                            • #15
                              @fares,

                              C'est bien "d'ausculter " le passé car l'avenir lui en tributaire.

                              En revanche, chacun doit être libre d'apprécier ou désapprouver les thèses de Sadi qui, par son livre, s'attaque à quelque chose fastidieuse tant l'histoire algérien compte des dizaines de milliers de pages (sinon plus).

                              Aussi, l'agitation de certaines personnes à l'encontre de "l'essayisme" du psychologue kabyle laisse songeur, mais elle (l'agitation) ne doit pas convaincre les sceptiques. Dans chaque livre, il y a une part de vérité et il appartient au lecteur d'en faire sa propre sélection.

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