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Des cadres de la Banque Algérienne de Développement Rural arrêtés

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  • Des cadres de la Banque Algérienne de Développement Rural arrêtés

    Le dernier scandale bancaire en date concerne l'agence BADR (Banque Algérienne de Développement Rural) de Birkhadem. La "brigade contre la grande délinquance économique et financière" annonce l'arrestation de plusieurs cadres de l'agence accusés de "dilapidation de biens publics, émission de chèques sans provision, faux et usage de faux sur documents commerciaux et chèques bancaires".

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    Nouveau scandale bancaire révélé hier par la police - Des cadres de la Badr arrêtés

    La moisson est incontestablement généreuse : la brigade contre la grande délinquance économique et financière, relevant des services de la répression du banditisme (SCRB), a réussi à arrêter 24 personnes impliquées dans une affaire dite MVS, du nom d’une société versée dans la réalisation, notamment des routes, dont le siège est à Bouchaoui à Alger.

    Ces personnes dont des cadres de la Banque algérienne de développement rural (Badr), agence de Birkhadem au nombre de trois, selon le responsable de la SCRB qui a animé hier une conférence de presse à Alger, avaient un modus operandi similaire à ceux arrêtés il y a quelques semaines dans l’affaire de la Badr de Birkhadem. Ils sont notamment spécialisés dans l’émission de chèques sans provision et l’usage de faux documents commerciaux. “Ils sont arrêtés pour dilapidation de biens publics, émission de chèques sans provision, faux et usage de faux sur documents commerciaux et chèques bancaires”, a expliqué le responsable de la SCRB. Le coût du préjudice causé à la banque est estimé à pas moins de 30 milliards de centimes.

    Il faut dire que parmi les personnes arrêtées, certaines ont été déjà impliquées dans l’affaire d’une autre société qui disposait de filiales fictives dont la presse s’est fait l’écho il y a quelques semaines. Mais, il n’y a pas que ce réseau sur lequel la police a réussi à mettre le grappin. Selon, M. Abdelmalek, la brigade centrale des atteintes aux biens a réussi de son côté à démanteler un réseau transnational spécialisé dans le trafic de véhicules haut de gamme. Après 9 mois d’enquête grâce “à l’infiltration du réseau”, méthode assez classique chez la police, et au concours entre autres d’Interpol, la brigade a pu défaire l’écheveau de ce réseau qui englobait la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Tunisie et qui disposait même de ramifications à travers de nombreuses wilayas du pays dont notamment Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Bouira, Constantine, Skikda, Jijel, Biskra et à l’extrême Sud, Illizi. Ainsi, 40 véhicules, de grosses cylindrées, comme le précise ce responsable de la police, et 2 camions ont été récupérés.

    Au total, ce sont 139 personnes impliquées, 102 témoins à charge et 38 victimes, a précisé M. Abdelmalek. “Cette affaire a été faite conjointement avec le tribunal de Bir-Mourad-Raïs”, a-t-il dit. Par ailleurs, 51 dossiers de base ont été récupérés. Et la douane dans toute cette affaire ? “On vient de clôturer l’enquête et la douane n’est pas impliquée”, a-t-il répondu à la question d’une consœur. Ces personnes, qui visiblement dédouanaient les véhicules sous de faux documents, vont être déférées devant le parquet dans 48 heures au plus tard.

    Par Liberté
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