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Non seulement ce département français d'outre-mer endure les conséquences de l'épidémie du CHIKUNGUNYA et il est exposé à un cyclone.
Si seulement ce cyclone détruisait les moustiques
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Le préfet de la Réunion Laurent Cayrel a déclenché dimanche l'état de "vigilance cyclonique" en raison de la présence à proximité de l'île d'une tempête tropicale dont les pluies ont entraîné l'évacuation de plusieurs dizaines de familles.
La tempête tropicale modérée se situait à 19H30 locales (16H30 à Paris) à 250 km dans le nord-est de la Réunion et se déplaçait vers le sud-est à la vitesse de 22 km/h.
"Cette évolution est favorable", a déclaré Philippe Caroff, prévisionniste à Météo-France. Il n'a toutefois pas exclu un "changement de trajectoire" qui la rapprocherait de l'île.
La vigilance cyclonique est la première des trois phases d'alerte cyclonique.
Elle constitue une mise en garde de la population "contre une menace potentielle" pour l'île dans les jours qui viennent mais n'entraîne pas l'arrêt de l'activité économique. Il est déconseillé à la population de sortir en mer ou de se rendre en montagne.
La tempête tropicale s'est formée à partir d'un système dépressionnaire qui a abondamment arrosé l'île au cours du week-end, entraînant le gonflement des cours d'eau et des inondations. Plusieurs dizaines de familles ont dû être évacuées dans des quartiers situés à proximité des rivières.
Une soixantaine de personnes de l'Ilet Quinquinna, à la périphérie de Saint-Denis, étaient toujours hébergées dimanche soir dans un centre. A Salazie, sur les hauteurs de l'ouest, l'intensité des pluies - 831 mm en 48 heures - a dépassé celle observée lors du passage d'un cyclone. Dans l'ouest, l'eau a inondé et raviné des routes qui ont été parfois noyées sous un mètre d'eau.
Les pluies cycloniques ont fortement endommagé le réseau routier dans le nord, l'est et l'ouest, privant d'eau et d'électricité des centaines de foyers. Des maisons ont été inondées. Un PC de crise a été installé à la mairie de Saint-Denis. La principale route reliant le nord et l'ouest de l'île a été fermée à la circulation. Le maire de Saint-Paul a annoncé la fermeture des écoles lundi.
Ces difficiles conditions climatiques n'ont pas empêché l'arrivée dimanche à la Réunion du ministre du Tourisme Léon Bertrand pour une visite de 24 heures, prévue à l'origine le 23 février, afin de faire le point sur l'épidémie du Chikungunya.
Le ministre doit rencontrer lundi les professionnels du tourisme et se rendre dans plusieurs établissements de la côte ouest. "La solidarité gouvernementale jouera à fond" a-t-il dit sur RFO en annonçant qu'un "plan de sauvegarde" sera mis en place.
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION (AFP)
Si seulement ce cyclone détruisait les moustiques
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Le préfet de la Réunion Laurent Cayrel a déclenché dimanche l'état de "vigilance cyclonique" en raison de la présence à proximité de l'île d'une tempête tropicale dont les pluies ont entraîné l'évacuation de plusieurs dizaines de familles.
La tempête tropicale modérée se situait à 19H30 locales (16H30 à Paris) à 250 km dans le nord-est de la Réunion et se déplaçait vers le sud-est à la vitesse de 22 km/h.
"Cette évolution est favorable", a déclaré Philippe Caroff, prévisionniste à Météo-France. Il n'a toutefois pas exclu un "changement de trajectoire" qui la rapprocherait de l'île.
La vigilance cyclonique est la première des trois phases d'alerte cyclonique.
Elle constitue une mise en garde de la population "contre une menace potentielle" pour l'île dans les jours qui viennent mais n'entraîne pas l'arrêt de l'activité économique. Il est déconseillé à la population de sortir en mer ou de se rendre en montagne.
La tempête tropicale s'est formée à partir d'un système dépressionnaire qui a abondamment arrosé l'île au cours du week-end, entraînant le gonflement des cours d'eau et des inondations. Plusieurs dizaines de familles ont dû être évacuées dans des quartiers situés à proximité des rivières.
Une soixantaine de personnes de l'Ilet Quinquinna, à la périphérie de Saint-Denis, étaient toujours hébergées dimanche soir dans un centre. A Salazie, sur les hauteurs de l'ouest, l'intensité des pluies - 831 mm en 48 heures - a dépassé celle observée lors du passage d'un cyclone. Dans l'ouest, l'eau a inondé et raviné des routes qui ont été parfois noyées sous un mètre d'eau.
Les pluies cycloniques ont fortement endommagé le réseau routier dans le nord, l'est et l'ouest, privant d'eau et d'électricité des centaines de foyers. Des maisons ont été inondées. Un PC de crise a été installé à la mairie de Saint-Denis. La principale route reliant le nord et l'ouest de l'île a été fermée à la circulation. Le maire de Saint-Paul a annoncé la fermeture des écoles lundi.
Ces difficiles conditions climatiques n'ont pas empêché l'arrivée dimanche à la Réunion du ministre du Tourisme Léon Bertrand pour une visite de 24 heures, prévue à l'origine le 23 février, afin de faire le point sur l'épidémie du Chikungunya.
Le ministre doit rencontrer lundi les professionnels du tourisme et se rendre dans plusieurs établissements de la côte ouest. "La solidarité gouvernementale jouera à fond" a-t-il dit sur RFO en annonçant qu'un "plan de sauvegarde" sera mis en place.
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION (AFP)
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