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Persécution de la presse algérienne « Elle a mis le nez dans les affaires de corrupti

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  • Persécution de la presse algérienne « Elle a mis le nez dans les affaires de corrupti

    Selon Me Khaled Bourayou, avocat spécialisé dans la défense de journalistes poursuivis pour délits de presse, la répression dont font l’objet certains journaux depuis les années quatre-vingt-dix a pour raison leur intérêt pour la manière dont l’état et les biens publics sont géré, indiquant que le journaliste algérien qui, contrairement aux journalistes d’autre pays, ne bénéficiaient d’aucune immunité juridique, devait faire face à toutes formes de répression.
    Me Bourayou a, en effet, précisé lors d’un entretien accordé à El Khabar que « la presse est devenue un ennemi aux yeux du pouvoir lorsqu’elle avait commencé à mettre le nez dans les affaires de corruption, de mauvaise gestion et de gaspillage de deniers publics », ajoutant que le code de l’information en vigueur depuis 1990 était proche du code pénal, au vu de l’arsenal juridique répressif qu’il comporte, pour preuve le journaliste tombe, selon lui, sous le coup de 17 délits du code de l’information et 5 infractions et ne bénéficie en échange que d’une seule procédure, relative à la condamnation de la personne en cas d’agression dans l’exercice de ses fonctions.
    L’exercice journaliste s’est, selon le juriste, caractérisée durant les mandats du président Bouteflika par l’alourdissement des sanctions relatives à la rédaction journalistique et ce, par les modifications qu’il a introduit au code pénal, en 2001. Soulignant à ce sujet que « même si le président Bouteflika est le seul président à avoir gracié les journalistes poursuivis en justice (en 2006), il est aussi le président sous l’autorité duquel la presse à connu le plus de difficultés et de répressions et malheureusement, la loi sur les médias n’a connu, à ce jour, aucun changement ; pire elle ne cesse de régresser ».
    Preuve de cet état de fait, toute publication n’est pas libre, ni assuré comme dans les années 90, puisque toute personne voulant fonder un journal doit obtenir une accréditation du ministère de la justice « ce qui est contraire à la loi et est une entrave à la liberté de publication en Algérie. Il y a bien d’autres formes de pressions …menacer un journaliste de sanctions, s’il écrit sur le président, le parlement, l’armée et d’autres autorités n’est-ce pas du harcèlement et une entrave à la liberté de la presse ? »
    L’avocat pense, enfin, que la modification du code pénal, fait peser encore plus de responsabilité sur le rédacteur en chef qui, du point de vue des sanctions, est aussi responsable que le directeur de publication, « l’objectif de cette mesure et de créer une confusion dans les prérogatives et les responsabilités dans la rédaction ». Selon lui, ces pressions poussent ainsi les journalistes à s’autocensurer et les lourdes amendes que fait peser la justice obligent le responsable de la publication à y réfléchir à deux fois avant de publier quelque chose pouvant être interprété comme une infraction.





    02-05-2010
    Par : H.Yes/Alger
    
    el khabar
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel
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