Par Reuters, publié le 02/05/2010 à 18:17
Un demi-millier de personnes, syndicalistes, fonctionnaires et membres de groupes d'opposition, ont manifesté dimanche au Caire pour réclamer un relèvement du salaire minimum, fixé depuis 1984 à 35 livres (6,5 dollars) par mois.
En pratique, le salaire minimum pratiqué tourne autour de 18 dollars par mois, mais les manifestants veulent que le gouvernement exécute une décision de justice qui relèverait le chiffre et aiderait des millions de personnes défavorisées à faire face à la hausse des prix.
Les manifestations, bien que modestes, se sont récemment multipliées en Egypte, sur fond d'incertitudes quant à l'avenir politique. Au pouvoir depuis près de trente ans, le président Hosni Moubarak, qui fêtera ses 82 ans cette semaine, n'a pas dit s'il briguerait un nouveau mandat l'an prochain.
Certains manifestants ont bravé la loi d'urgence pour réclamer davantage de libertés politiques.
Mais dans un pays où, selon l'Onu, le PIB par habitant est de 1.780 dollars, les revendications politiques risquent de passer derrière les besoins plus immédiats d'amélioration des salaires et de lutte contre le chômage.
"Les prix augmentent et les salaires des ouvriers baissent. La viande est devenue un luxe que la plupart d'entre nous ne peuvent s'offrir", explique Hicham Oakal, ouvrier dans une usine du delta du Nil.
Dimanche, dans le centre du Caire, les manifestants, entourés par des centaines de membres des forces de sécurité, scandaient "Nous voulons des salaires suffisants pour le mois" et réclamaient le départ de Moubarak.
Selon le Land Centre for Human Rights, le nombre de manifestations d'ouvriers a augmenté en Egypte, passant de 97 en 2002 à 742 en 2009.
Nicole Dupont pour le service français
Un demi-millier de personnes, syndicalistes, fonctionnaires et membres de groupes d'opposition, ont manifesté dimanche au Caire pour réclamer un relèvement du salaire minimum, fixé depuis 1984 à 35 livres (6,5 dollars) par mois.
En pratique, le salaire minimum pratiqué tourne autour de 18 dollars par mois, mais les manifestants veulent que le gouvernement exécute une décision de justice qui relèverait le chiffre et aiderait des millions de personnes défavorisées à faire face à la hausse des prix.
Les manifestations, bien que modestes, se sont récemment multipliées en Egypte, sur fond d'incertitudes quant à l'avenir politique. Au pouvoir depuis près de trente ans, le président Hosni Moubarak, qui fêtera ses 82 ans cette semaine, n'a pas dit s'il briguerait un nouveau mandat l'an prochain.
Certains manifestants ont bravé la loi d'urgence pour réclamer davantage de libertés politiques.
Mais dans un pays où, selon l'Onu, le PIB par habitant est de 1.780 dollars, les revendications politiques risquent de passer derrière les besoins plus immédiats d'amélioration des salaires et de lutte contre le chômage.
"Les prix augmentent et les salaires des ouvriers baissent. La viande est devenue un luxe que la plupart d'entre nous ne peuvent s'offrir", explique Hicham Oakal, ouvrier dans une usine du delta du Nil.
Dimanche, dans le centre du Caire, les manifestants, entourés par des centaines de membres des forces de sécurité, scandaient "Nous voulons des salaires suffisants pour le mois" et réclamaient le départ de Moubarak.
Selon le Land Centre for Human Rights, le nombre de manifestations d'ouvriers a augmenté en Egypte, passant de 97 en 2002 à 742 en 2009.
Nicole Dupont pour le service français
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