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Le Français Franck Ribéry, victime de déboires médiatico-juridiques, a reconnu que l'affaire de proxénétisme, révélée par lepoint.fr, à laquelle son nom a été mêlé "a blessé sa famille", selon un témoignage diffusé dimanche dans l'émission Téléfoot de la chaîne privée française TF1.
Interrogé après le match gagné samedi (3-1) par le Bayern Munich contre Bochum, qui assure virtuellement le titre de champion aux Bavarois, sur la manière dont il percevait la couverture médiatique de cette affaire, le milieu offensif français a simplement répondu : "Ça a blessé ma famille, surtout mes proches. Je n'ai que ça à dire." Franck Ribéry a reconnu avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une mineure, la sulfureuse Zahia D. (qui s'est confiée jeudi au magazine Paris Match), mais dont il a dit, devant les policiers, tout ignorer de son jeune âge.
De son côté, le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, a estimé que cette affaire de prostitution qui éclabousse Franck Ribéry et d'autres joueurs de l'équipe de France était "regrettable", mais que "cela exis[tait] dans tous les milieux, pas seulement celui du football". Et d'ajouter : "Je me serais bien passé de cette affaire, ça, je peux vous le dire."
Ben Arfa : "On a essayé de me salir"
Interrogé sur les propos de la secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, qui estimait que "le maillot de l'équipe de France est sacré et ne peut être porté par un mis en examen, si jamais M. Ribéry est mis en examen", le président de la FFF a répondu que "Rama Yade est dans son rôle quand elle intervient, et moi dans mon rôle quand je dis que les joueurs ont été entendus comme témoins et qu'il faut laisser la justice suivre son cours". "Ne mettons pas la charrue avant les boeufs, deux joueurs ont été entendus comme témoins (Ribéry et Sidney Govou, ndlr), et un troisième n'a pas encore été entendu (Karim Benzema, ndlr)", a-t-il fait valoir avant de noter : "Mme Yade est allée plus loin que Mme (Roselyne) Bachelot". La ministre de la Santé et des Sports avait "conseillé" au sélectionneur, Raymond Domenech, de ne pas emmener un joueur mis en examen.
Enfin, Hatem Ben Arfa, le joueur de Marseille, dont le nom a été évoqué dans cette affaire, mais qui nie toute implication, précise au journal La Provence : "Cet épisode est, encore une fois, le reflet de ce qui se dit sur moi, dans le sens où on sort mon nom alors qu'il n'y a rien. On a essayé de me salir, certains journalistes pensent que ça va intéresser les gens... La fille, je ne la connais pas ; Abou, je le connais comme ça, car il était à Lyon, il est dans le milieu de la nuit, voilà ! Je suis cette affaire parce que je n'aime pas l'injustice et qu'on en fait tout un plat. Ça m'irrite ! Ribéry, il a une femme, des enfants, laissons-le tranquille. Il y a une Coupe du monde qui arrive, il faut le soutenir. Après, ce sont les Français qui sont comme ça ! Il va faire une grande épreuve."
lepoint
Interrogé après le match gagné samedi (3-1) par le Bayern Munich contre Bochum, qui assure virtuellement le titre de champion aux Bavarois, sur la manière dont il percevait la couverture médiatique de cette affaire, le milieu offensif français a simplement répondu : "Ça a blessé ma famille, surtout mes proches. Je n'ai que ça à dire." Franck Ribéry a reconnu avoir eu des relations sexuelles tarifées avec une mineure, la sulfureuse Zahia D. (qui s'est confiée jeudi au magazine Paris Match), mais dont il a dit, devant les policiers, tout ignorer de son jeune âge.
De son côté, le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, a estimé que cette affaire de prostitution qui éclabousse Franck Ribéry et d'autres joueurs de l'équipe de France était "regrettable", mais que "cela exis[tait] dans tous les milieux, pas seulement celui du football". Et d'ajouter : "Je me serais bien passé de cette affaire, ça, je peux vous le dire."
Ben Arfa : "On a essayé de me salir"
Interrogé sur les propos de la secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, qui estimait que "le maillot de l'équipe de France est sacré et ne peut être porté par un mis en examen, si jamais M. Ribéry est mis en examen", le président de la FFF a répondu que "Rama Yade est dans son rôle quand elle intervient, et moi dans mon rôle quand je dis que les joueurs ont été entendus comme témoins et qu'il faut laisser la justice suivre son cours". "Ne mettons pas la charrue avant les boeufs, deux joueurs ont été entendus comme témoins (Ribéry et Sidney Govou, ndlr), et un troisième n'a pas encore été entendu (Karim Benzema, ndlr)", a-t-il fait valoir avant de noter : "Mme Yade est allée plus loin que Mme (Roselyne) Bachelot". La ministre de la Santé et des Sports avait "conseillé" au sélectionneur, Raymond Domenech, de ne pas emmener un joueur mis en examen.
Enfin, Hatem Ben Arfa, le joueur de Marseille, dont le nom a été évoqué dans cette affaire, mais qui nie toute implication, précise au journal La Provence : "Cet épisode est, encore une fois, le reflet de ce qui se dit sur moi, dans le sens où on sort mon nom alors qu'il n'y a rien. On a essayé de me salir, certains journalistes pensent que ça va intéresser les gens... La fille, je ne la connais pas ; Abou, je le connais comme ça, car il était à Lyon, il est dans le milieu de la nuit, voilà ! Je suis cette affaire parce que je n'aime pas l'injustice et qu'on en fait tout un plat. Ça m'irrite ! Ribéry, il a une femme, des enfants, laissons-le tranquille. Il y a une Coupe du monde qui arrive, il faut le soutenir. Après, ce sont les Français qui sont comme ça ! Il va faire une grande épreuve."
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