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La crise gazière continue pour GDF Suez
PARIS - GDF Suez a vu son chiffre d'affaires et son résultat brut d'exploitation (Ebitda) reculer au 1er trimestre, dans un contexte de crise gazière mondiale qui a fait reculer les prix et les volumes de gaz vendus par le géant énergétique.
Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi au 1er trimestre à 23,8 milliards d'euros, en baisse de 6,8% par rapport aux trois premiers mois de 2009.
Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a lui reculé de 2,1% à 5,2 milliards d'euros.
Ces résultats sont en recul par rapport à la performance réalisée sur l'année 2009 (chiffre d'affaires en baisse de 3,8% et Ebitda en hausse de 0,9%).
La baisse de la consommation de gaz liée à la crise économique et l'exploitation de nouveaux gisements aux Etats-Unis a entraîné un excédent d'offre sur le marché mondial, qui a fait chuter les prix sur les marchés de gros.
Or, GDF Suez n'a pas pu profiter de cette baisse des prix car le groupe s'approvisionne en majeure partie via des contrats à long terme auprès des pays producteurs (Norvège, Russie, Algérie, etc.). Il doit ainsi acheter des volumes fixes de gaz à un prix indexé sur les cours du baril de brut, qui ont eux nettement remonté ces derniers mois.
En conséquence, les clients de GDF Suez, en particulier les grands industriels, sont tentés d'aller s'approvisionner chez les concurrents de l'ancien Gaz de France, où ils peuvent obtenir de meilleurs prix.
La branche Global Gaz & GNL, chargée des approvisionnements gaziers, a ainsi vu son chiffre d'affaires chuter de 28% au premier trimestre, notamment à cause de la baisse des ventes de gaz naturel.
Le recul du prix du gaz naturel a aussi pesé sur le chiffre d'affaires, souligne le groupe, qui fait cependant état d'une croissance "soutenue" de la demande en Amérique latine et une "bonne résistance" des volumes vendus grâce à un climat froid en Europe.
Le groupe confirme par ailleurs son "objectif d'un Ebitda 2010 supérieur à celui de 2009".
GDF Suez s'est fixé en mars dernier un objectif de croissance de l'Ebitda "supérieur à 15% entre 2009 et 2011".
Ces résultats "témoignent de la force du modèle d'entreprise de GDF Suez dans un contexte énergétique en rapide mutation", se félicite le PDG du groupe Gérard Mestrallet, cité dans un communiqué.
En termes de chiffre d'affaires, seules les branches Infrastructure (+21,3%, à 315 millions d'euros) et Environnement (+8,9%, à 3,07 milliards) ont crû au 1er trimestre.
Toutes les autres ont vu leur chiffre d'affaires baisser: Energie France (-10,2%, à 5,7 milliards), Energie Europe et international (-3,4%, à 8,6 milliards), Global Gaz & GNL (-27,9%, à 2,48 milliards) ou Energie Services (-3,3% à 3,6 milliards).
En France, la part de marché de GDF Suez à fin mars 2010 s'établissait à 90,5% sur le marché du gaz à destination des particuliers et à environ 75% sur le marché d'affaires.
En électricité, le groupe compte plus d'un million de sites clients en France, dont plus de 800.000 particuliers
A fin mars 2010, la dette nette du groupe s'établissait à 30,3 milliards d'euros, contre 30 milliards à fin 2009.
GDF Suez
(©AFP / 03 mai 2010 16h09)
Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi au 1er trimestre à 23,8 milliards d'euros, en baisse de 6,8% par rapport aux trois premiers mois de 2009.
Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a lui reculé de 2,1% à 5,2 milliards d'euros.
Ces résultats sont en recul par rapport à la performance réalisée sur l'année 2009 (chiffre d'affaires en baisse de 3,8% et Ebitda en hausse de 0,9%).
La baisse de la consommation de gaz liée à la crise économique et l'exploitation de nouveaux gisements aux Etats-Unis a entraîné un excédent d'offre sur le marché mondial, qui a fait chuter les prix sur les marchés de gros.
Or, GDF Suez n'a pas pu profiter de cette baisse des prix car le groupe s'approvisionne en majeure partie via des contrats à long terme auprès des pays producteurs (Norvège, Russie, Algérie, etc.). Il doit ainsi acheter des volumes fixes de gaz à un prix indexé sur les cours du baril de brut, qui ont eux nettement remonté ces derniers mois.
En conséquence, les clients de GDF Suez, en particulier les grands industriels, sont tentés d'aller s'approvisionner chez les concurrents de l'ancien Gaz de France, où ils peuvent obtenir de meilleurs prix.
La branche Global Gaz & GNL, chargée des approvisionnements gaziers, a ainsi vu son chiffre d'affaires chuter de 28% au premier trimestre, notamment à cause de la baisse des ventes de gaz naturel.
Le recul du prix du gaz naturel a aussi pesé sur le chiffre d'affaires, souligne le groupe, qui fait cependant état d'une croissance "soutenue" de la demande en Amérique latine et une "bonne résistance" des volumes vendus grâce à un climat froid en Europe.
Le groupe confirme par ailleurs son "objectif d'un Ebitda 2010 supérieur à celui de 2009".
GDF Suez s'est fixé en mars dernier un objectif de croissance de l'Ebitda "supérieur à 15% entre 2009 et 2011".
Ces résultats "témoignent de la force du modèle d'entreprise de GDF Suez dans un contexte énergétique en rapide mutation", se félicite le PDG du groupe Gérard Mestrallet, cité dans un communiqué.
En termes de chiffre d'affaires, seules les branches Infrastructure (+21,3%, à 315 millions d'euros) et Environnement (+8,9%, à 3,07 milliards) ont crû au 1er trimestre.
Toutes les autres ont vu leur chiffre d'affaires baisser: Energie France (-10,2%, à 5,7 milliards), Energie Europe et international (-3,4%, à 8,6 milliards), Global Gaz & GNL (-27,9%, à 2,48 milliards) ou Energie Services (-3,3% à 3,6 milliards).
En France, la part de marché de GDF Suez à fin mars 2010 s'établissait à 90,5% sur le marché du gaz à destination des particuliers et à environ 75% sur le marché d'affaires.
En électricité, le groupe compte plus d'un million de sites clients en France, dont plus de 800.000 particuliers
A fin mars 2010, la dette nette du groupe s'établissait à 30,3 milliards d'euros, contre 30 milliards à fin 2009.
GDF Suez
(©AFP / 03 mai 2010 16h09)