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Décés de l'éminent penseur M. Abed Al-Jabri au Maroc

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  • Décés de l'éminent penseur M. Abed Al-Jabri au Maroc

    Décès de l'éminent penseur marocain Mohamed Abed Al-Jabri


    Casablanca - L'éminent penseur marocain Mohamed Abed Al-Jabri est décédé lundi à Casablanca à l'âge de 75 ans.



    Natif de Figuig, le défunt est universellement reconnu comme l'un des grands philosophes et spécialistes contemporains de la pensée dans le monde arabe et islamique.
    En 1958, Al-Jabri a poursuivi ses étudies de philosophie à l'Université de Damas avant de regagner celle de Rabat.
    Le défunt fut un militant actif depuis le début des années 50 et l'un des dirigeants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), au sein de laquelle il a été membre du bureau exécutif, avant de délaisser l'action politique pour se consacrer entièrement à la pensée et aux recherches académiques.
    Feu Al-Jabri a débuté sa carrière académique en tant que professeur de philosophie à l'Université de Rabat où il enseigna l'épistémologie et la philosophie.
    Il est l'auteur de la Critique de la raison arabe (Naqd al-aql al-arabi- 1984) en quatre volumes et de l'ouvrage "Critique de la raison islamique".
    Parmi ses oeuvres d'importance, figurent également "Tribalisme et Etat: repères pour une théorie khaldounienne de l'histoire musulmane" (1970), "Lumières sur la problématique de l'enseignement au Maroc" (1973), "Introduction à la philosophie des sciences" (1976), "Pour une vision progressiste de nos problèmes intellectuels et éducatifs" (1977), "Nous et la tradition", "Lecture contemporaine de notre patrimoine philosophique" (1980), "Le discours arabe contemporain: étude analytique et critique" (1982), "La formation de la raison arabe" (1984), La "structure de la raison arabe" (1986), "Les politiques de l'enseignement dans le Maghreb arabe" (1988), "Problématiques de la pensée arabe contemporaine" (1988), "Le Maroc contemporain: particularité et identité... modernité et développement" (1988), "La raison politique arabe" (1990), "Le dialogue de l'Orient et de l'Occident" (1990) et "Tradition et modernité: études et débats" (1991).
    M. Al-Jabri a publié également "Introduction à la critique de la raison arabe" (1994), "La question culturelle" (1994), "Les intellectuels dans la civilisation arabo-musulmane: l'infortune d'Ibn Hanbal et le drame d'Averroès" (1995), "La question de l'identité: l'arabité, l'islam et... l'occident" (1995), "Religion, Etat et l'application de la Loi religieuse" (1996) et Le "Projet du Renouveau arabe" (1996)·
    Le défunt avait obtenu le prix de Bagdad pour la culture arabe- Unesco (1988), le Prix maghrébin de la culture (Tunis-1992), le Prix des études intellectuelles dans le monde arabe (société MBI-Unesco-2005), le Prix des commandeurs (Fondation de la pensée arabe-Beyrouth-2005) et la Médaille Avicenne (Unesco-Rabat-2006).

  • #2
    Je ne connais pas. Allah yerahmou.

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    • #3
      Rabi Ya Rahmou, l'Islam et les maghrébins perdent un grand intellectuel.
      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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      • #4
        Décés de l'éminent penseur M. Abed Al-Jabri

        l'éminent penseur marocain Mohamed Abed Al-Jabri, décédé lundi à Casablanca à l'âge de 75 ans,

        Décès de l'éminent penseur marocain Mohamed Abed Al-Jabri
        L'éminent penseur marocain Mohamed Abed Al-Jabri est décédé lundi à Casablanca à l'âge de 75 ans.

        Natif de Figuig, le défunt est universellement reconnu comme l'un des grands philosophes et spécialistes contemporains de la pensée dans le monde arabe et islamique.

        En 1958, Al-Jabri a poursuivi ses étudies de philosophie à l'Université de Damas avant de regagner celle de Rabat.

        Le défunt fut un militant actif depuis le début des années 50 et l'un des dirigeants de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), au sein de laquelle il a été membre du bureau exécutif, avant de délaisser l'action politique pour se consacrer entièrement à la pensée et aux recherches académiques.

        Feu Al-Jabri a débuté sa carrière académique en tant que professeur de philosophie à l'Université de Rabat où il enseigna l'épistémologie et la philosophie.

        Il est l'auteur de la Critique de la raison arabe (Naqd al-aql al-arabi- 1984) en quatre volumes et de l'ouvrage "Critique de la raison islamique".

        Parmi ses oeuvres d'importance, figurent également :
        -"Tribalisme et Etat: repères pour une théorie khaldounienne de l'histoire musulmane" (1970),
        -"Lumières sur la problématique de l'enseignement au Maroc" (1973),
        -"Introduction à la philosophie des sciences" (1976),
        -"Pour une vision progressiste de nos problèmes intellectuels et éducatifs" (1977),
        -"Nous et la tradition", "Lecture contemporaine de notre patrimoine philosophique" (1980),
        -"Le discours arabe contemporain: étude analytique et critique" (1982),
        -"La formation de la raison arabe" (1984),
        La "structure de la raison arabe" (1986),
        -"Les politiques de l'enseignement dans le Maghreb arabe" (1988),
        -"Problématiques de la pensée arabe contemporaine" (1988),
        -"Le Maroc contemporain: particularité et identité... modernité et développement" (1988), -"La raison politique arabe" (1990),
        -"Le dialogue de l'Orient et de l'Occident" (1990)
        -"Tradition et modernité: études et débats" (1991).

        M. Al-Jabri a publié également "Introduction à la critique de la raison arabe" (1994), "La question culturelle" (1994), "Les intellectuels dans la civilisation arabo-musulmane: l'infortune d'Ibn Hanbal et le drame d'Averroès" (1995), "La question de l'identité: l'arabité, l'islam et... l'occident" (1995), "Religion, Etat et l'application de la Loi religieuse" (1996) et Le "Projet du Renouveau arabe" (1996)·

        Le défunt avait obtenu le prix de Bagdad pour la culture arabe- Unesco (1988), le Prix maghrébin de la culture (Tunis-1992), le Prix des études intellectuelles dans le monde arabe (société MBI-Unesco-2005), le Prix des commandeurs (Fondation de la pensée arabe-Beyrouth-2005) et la Médaille Avicenne (Unesco-Rabat-2006).
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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        • #5
          allah yerahmo, la fierté de Figuig et l'afrique du nord
          المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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          • #6
            Al Jabri, le Voltaire de la pensée arabe contemporaine est mort

            Al Jabri, le Voltaire de la pensée arabe contemporaine · Une bibliographie de plus de trente essais

            · Démission de l’USFP et refus de siéger à l’Académie


            · Lauréat en 2008 du Prix Ibn Rochd de la pensée libre


            Difficile de rencontrer un être qui «n’existe plus»! Et c’est encore plus difficile de l’évoquer alors qu’il est votre aîné de près d’un demi-siècle et que vous ne l’aviez jamais rencontré: heureusement qu’il y a ses livres. Le grand penseur marocain, Mohammed Abed Al Jabri, est décédé le 3 mai à Casablanca à 75 ans d’une mort naturelle.
            Quelques mois avant sa disparition, nous avons demandé à son neveu et notre collègue, Omar Jabre, chef de service montage à L’Economiste, de nous introduire auprès de l’auteur de la «Critique de la pensée arabe».
            Notre rédaction avait projeté de lancer une série d’interviews avec les intellectuels les plus éminents du pays… L’idée est toujours d’actualité. N’empêche que la disparition d’Al Jabri nous a confirmé -encore une fois- que le journalisme est «Le» métier de l’urgence.
            A la veille de sa mort, le professeur «a discuté tard dans la nuit avec l’un de ses fils. Il devait être enterré lundi. Sauf que les autorités nous ont demandé de reporter les funérailles pour le 4 mai. Il appartient à toute la nation nous ont-ils dit», selon son neveu.
            L’homme qui a su apprivoiser sa maladie de prostate, s’est éteint suite à une crise cardiaque. Jusqu’à la fin, Al Jabri ne s’est pas lassé de sonder une pensée arabe… qui s’est décrépie avec le temps. Et ceci à l’instar d’un Abdellah Aroui ou Taha Abderahman qui à leur manière participent au renouveau intellectuel. Cette entreprise prolifique culminera par la production de plus d’une trentaine d’ouvrages sur l’identité, la tradition et la modernité, Ibn Rochd, Ibn Khaldoun, le dialogue Occident-Orient, les intellectuels de la civilisation arabo-musulmane… Son dernier essai est une exégèse du Coran qui est composé de deux tomes et publié respectivement en mars et octobre 2008. Année même où Al Jabri recevra en Allemagne le Prix Ibn Rochd de la pensée libre. Cette consécration -qui s’ajoute à cinq autres dont une décernée par l’Unesco! «J’ai refusé d’autres titres tels que membre de l’Académie du Royaume du Maroc», rapporte-t-il, sur un ton modeste, dans sa biographie.
            Toujours est-il que le politologue Mohamed Darif «ne croit pas» qu’un chercheur en science sociale, et particulièrement en histoire politique de la pensée arabe, «prendra le risque de faire l’impasse sur cette œuvre». Il se rappelle à ce titre sa première rencontre, à la fin des années 1980, avec ce grand penseur. C’était l’époque où il préparait sa thèse sur le projet politique du Sultan Moulay Slimane 1792-1822.
            A part la réflexion, l’enseignement est une activité qui a marqué la vie de cet intellectuel. Et qui a dispensé entre 1967-2002 des cours magistraux de philosophie à la faculté de Mohamed V à Rabat. Al Jabri, natif de Figuig, est lui-même ancien doctorant de cet établissement… Grand spécialiste du penseur andalou Ibn Rochd et d’Ibn Khaldoun -père de la sociologie- et sur la théorie duquel il fera d’ailleurs sa thèse.
            Il ne se contentera pas d’enseigner mais pensera son métier aussi. Telle a été la destinée du philosophe qui s’intéressera dès 1973 aux politiques éducatives du Maroc et du Maghreb.
            Philosophe, professeur et fondateur de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) en 1959… «Quand je vois la manière avec laquelle le politique, le culturel et l’éducatif ont interagi tout au long sur ma vie, une sorte d’étrangeté me saisit. Malgré la complexité de ces parcours, je n’ai jamais senti leur lourdeur sur mon esprit. J’agissais comme s’il s’agissait d’un seul champ…», se rappelle Al Jabri (www.aljabriabed.net). Ecritures politique et scientifique s’entremêlent. Il sera l’un des théoriciens de l’UNFP puisqu’il rédigera en compagnie de feu Omar Benjelloun -directeur de publication Al Moharir- le rapport idéologique de 1975.
            Habib El Malki, membre du bureau politique du parti socialiste, s’en souvient comme d’une personne «réservée et courtoise ayant la distance d’un homme réfléchi». Le penseur «appartient à une génération qui fait partie de mes références…».
            Le 16 novembre 2005, alors qu’El Malki est ministre de l’Enseignement dans le gouvernement Jettou, il lui rend hommage lors de la journée internationale de la philosophie: pour lui, il personnifiait «l’exigence de quelqu’un pour qui chaque mot compte». Et chaque acte aussi. Puisque dès les années 1980, Al Jabri démissionne pour la seconde fois du bureau politique de son parti. Elle ne sera jamais acceptée.
            A-t-on essayé de museler l’intellectuel? El Malki avance que «le parti n’est pas un carcan, un censeur». Tout grand penseur a besoin «de travailler dans la solitude tout en restant à l’écoute».
            Le professeur Darif évoque d’une manière générale un phénomène de «marginalisation des intellectuels par leur parti», surtout dans les débats publics.
            El Malki met plutôt en avant une «redéfinition des rôles dans le statut de l’intellectuel organique». Est-ce-valable même pour certains partis politiques? «Les valeurs d’hier n’ont plus le même poids. C’est le cas aussi pour les partis qui sont des entités vivantes», rétorque-t-il. Al Jabri n’a eu finalement qu’un seul parti, celui des idées.

            Faiçal FAQUIHI

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            • #7
              J’ai refusé d’autres titres tels que membre de l’Académie du Royaume du Maroc», rapporte-t-il, sur un ton modeste, dans sa biographie
              .


              Faical Faquihi ne nous dit pas pourquoi...
              Quelqu'un sait ?

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              • #8
                Prix Ibn Roshd de la libre pensée, pourquoi Ibn Rushd eétait un libre penseur? Il ne me semble pas, bien qu'il se distinguait beaucoup de ses contemporains, ce pourquoi je possède ses livres et je les dévorent, il était bel et bien musulman.
                Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                • #9
                  libre penseur ne veut pas dire ne pas être musulman:22::22::22:

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                  • #10
                    Si car la liberté est limité par des cadres religieux. Mais si vous l'appeler le Voltaire de la pensée arabe c'est qu'il critique forcément l'Islam car Voltaire toute sa vie à critiqué le christianisme d'une manière très virulente. Son fameux Ecr..... l'inf...
                    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                    • #11
                      allah yi rahmou

                      Il était un grand penseur qui a critiqué la mentalité Arabe il a tellement voulu du bien à cette ouma qu'on n'arrivait pas à comprendre ses écrits.

                      Personnellement ,je ne le connaissais pas beaucoup ,mais à voir les réactions après sa mort ...j'ai trouvé qu'on a perdu une grand icône.

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                      • #12
                        Allah yarahmou Birahmatih
                        Inna lillah wa inna ilayhi raji3oune.
                        C'est un grand homme.
                        Je crois que c'est lui qui a dit un jour:
                        - "Une Société Unijambiste n'ira pas loin" en faisant allusion à la femme dans la société musulmane en général et arabe en particulier.

                        Envoyé par Arbefracom
                        Si car la liberté est limité par des cadres religieux. Mais si vous l'appeler le Voltaire de la pensée arabe c'est qu'il critique forcément l'Islam car Voltaire toute sa vie à critiqué le christianisme d'une manière très virulente.
                        Quelle que soit la religion, elle a toujours entravé le progrès à cause de son interprétation par les hommes de service des gouvernants
                        Dernière modification par papi, 06 mai 2010, 00h31.
                        Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
                        Martin Luther King

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