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Alors que l’Algérie va exporter de l’électricité vers le Maroc

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  • Alors que l’Algérie va exporter de l’électricité vers le Maroc

    Sonatrach aura le plus grand pôle pétrochimique du Nord
    Par : Farid Belgacem
    Lu : (159 fois)
    Le site de la nouvelle zone industrielle dédiée à l’activité pétrochimique de Sonatrach s’étale sur 6 400 hectares. L’enveloppe financière allouée au projet de la troisième centrale électrique de l’Algérie avoisine 1,5 milliard de dollars. Ce chantier, une fois réceptionné, permettra au secteur de l’énergie de couvrir l’ensemble de l’Oranie, mais aussi de vendre de l’énergie électrique pour le pays voisin, le Maroc.

    L’Algérie exportera bientôt de l’énergie électrique vers le Maroc. La chose n’est pas aussi mince que cela puisse paraître, certes, mais de gros moyens sont déployés pour que ce projet puisse bientôt voir le jour afin de greffer sa quatrième vocation, après l’agriculture et le tourisme, à la région de Aïn Témouchent où la troisième plus grande centrale électrique de l’Algérie sera érigée.
    Une station productrice de 4 fois 400 mégawatts qui alimentera toute l’Oranie, d’une part, et de fructifier cette activité à travers l’exportation de l’électricité, d’autre part. Et si le Témouchentois n’est actuellement couvert qu’à hauteur de 60% en matière d’énergie électrique, il le sera intégralement une fois ce chantier réceptionné. Cette station nous dit-on, la troisième après celles de Tipasa et d’El-Tarf, permettra d’identifier d’autres besoins, surtout que la région recèle de grosses potentialités agricoles, touristiques et industrielles. L’enveloppe financière allouée au projet de la troisième centrale électrique de l’Algérie étant estimée à quelque 1,5 milliard de dollars, des milliers d’emplois seront ainsi créés pour apporter le taux de chômage à son plus bas niveau, sachant que le taux actuel est le plus faible à l’échelle nationale.
    Le projet de Medgaz lancé, les pipelines seront mis à l’essai au courant du deuxième semestre de l’année en cours et permettront d’exporter vers plusieurs pays un volume global de 8 milliards de mètres3/an. Mais il y a aussi ce gigantesque projet de création d’une zone industrielle pour la compagnie pétrolière Sonatrach.
    C’est ici que toutes les activités pétrochimiques seront concentrées. Un site de 6 700 hectares réduit, après étude, à 6 400 hectares pour parer aux catastrophes à cause des habitations limitrophes. De gros investissements seront consentis dans cette zone pour devenir un pôle d’énergie et de l’industrie pétrochimique.
    Ces projets viennent se greffer à trois grandes unités industrielles, dont celle du groupe Henkel, du site d’Al Amria et de la cimenterie de Béni Saf. Cette dernière qui développe annuellement un volume de production de 1 million de tonnes/an bénéficiera bientôt d’une expansion d’activité pour apporter ce volume à 2 millions de tonnes/an.

    Les populations
    des zones rurales stabilisées à hauteur de 80%
    Aïn Témouchent fait sa mue. À un rythme accéléré et une dynamique à même de récupérer les retards accusés pendant la décennie rouge
    des années 1990. Cette région de l’extrême ouest algérien retrouve, du coup, ses multiples vocations, à savoir l’agriculture, le tourisme et la pêche.
    Le plan opérationnel engagé en 2007 ayant été fructifié, les autorités locales s’attellent à stabiliser les populations des zones rurales après leur retour aux villages et douars abandonnés à cause de l’activité terroriste. Et ce sont 15 localités qui ont bénéficié des 30 plans de développement ruraux intégrés. Ces derniers s’axent essentiellement autour de 4 thèmes fédérateurs, à savoir la modernisation, l’activité économique, la protection des villages et la prise en charge des vestiges et des sites historiques et archéologiques. Aujourd’hui, ce retour a permis à plus de 40% des populations témouchentoises de bénéficier d’activités agricoles rentables, notamment après la décision politique du Président Bouteflika d’éponger les dettes aux fellahs. À ce sujet, pas moins de 80% des dossiers ont fait l’objet d’étude et de réponses positives auprès des banques, même si certaines institutions financières ne jouent pas le jeu pour, surtout que l’État a débloqué plus de 430 milliards pour le développement agricole et rural.
    L’activité avicole a également repris avec en amont la modernisation des 30 caves opérationnelles et le projet de démolition des anciennes caves coloniales totalement délabrés durant les années de braise. Le Témouchentois se base aussi sur la pêche avec les 61 réalisations, dont 50 unités de pêche, d’un coût global de 4,7 milliards de dinars. La production ayant atteint un seuil record, on nous révèle que pas moins de 20 000 tonnes de sardines sont traitées à travers les deux principaux ports de Béni Saf et de Bouzedjar.
    Au plan tourisme, Aïn Témouchent devra réceptionner, à long terme, ses 10 zones d’extension touristiques (Zet) pour développer des produits d’appel, surtout que cette zone est réputée pour être un lieu de pèlerinage de centaines de milliers de touristes. En ce sens, apprend-on, l’île de Leïla, située sur le cap de Rechgoune et Oulhassa fait actuellement l’objet d’exploration afin de l’ouvrir à l’investissement. La tâche est confiée à un bureau d’études portugais.
    Probablement, elle sera exclusivement dédiée au tourisme thermal pour ainsi seconder la zone de Hammam Bouhdjar. Autre produit d’appel, les 600 fermes coloniales qui seront incessamment transformées en gîtes touristiques pour encourager la réception des visiteurs. Et si les hôtels Bel Air (I et II), Madrid et le complexe touristique Al Nabil donnent un avant-goût à l’investissement local, il est clair que les 15 projets lancés apporteront une plus-value certaine à la région.
    Les pouvoirs publics ayant investi des sommes colossales dans les équipements, le logement, les routes, le sport, l’éducation et la santé, Aïn Témouchent demeure ce poumon naturel de l’extrême-ouest algérien avec ses 30 000 hectares de forêts, ses bassins versants, ses ressources superficielles et ses sites paradisiaques.
    liberte
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    perso et pour l'instant je suis contre l'alimentation de l'est du maroc par l'algerie
    Parceque la classe politique algerienne n'est pas assez mûre pour fair des affaires avec elle , c'est comme si tu traite avec un gosse de 10 ans !

    On se souvient quand l'algerie a coupé l'electricité a la tunisie , pour une simple déclaration personnelle de bourgiba , ce dérnier dira plus tard GOULNA KLIMA SABAHNA FI DLIMA

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    • #3
      non BMW c'est pas possible, c'est eux qui perdent tous leur investissement.

      pour le maroc il est deja connecter avec l'europe si l'algerie ferme on aura pas de probleme.

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      • #4
        bon tout ca n'est pas nouveau, ca se fait depuis des lustres entre la maroc et l'algérie...pour ceux qui connaissent la region il y a des cables THT qui vont et vienent de l'algérie, en fait c'est une sorte d'entre aide export import et a la fin de l'année on comptabilise et celui qui est debiteur paye...

        sinon la centrale de ain beni mathar sera bientot a 100% et celle de jrada verra ses capacitées augmenté....

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        • #5
          Bin alors SOLAS,

          Je pensais qu'il fallait boycotter le royaume de la honte!

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          • #6
            pour ceux qui connaissent la region il y a des cables THT qui vont et vienent de l'algérie

            c'est même devenu un bon repère pour les harragas subsahariens

            même si le courant est couppé cela sert toujours
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              Tant qu'à tout lui exporter
              Un jour, il va falloir annexer la région d'oujda

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              • #8
                Un jour, il va falloir annexer la région d'oujda
                je pense que c'est jouable...il faut juste passer à l'acte.

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                • #9
                  je ne vois pas où le problème ! à l'exception dans la tête de certains chauvins qui se la pète plus haut pour un rien du tout !!


                  vendre de l’énergie électrique pour le pays voisin, le Maroc.
                  le triciti est acheté par le Maroc et non pas reçu gratuitement !!




                  élevez le niveau de la discussion !!

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                  • #10
                    je suis d accord avec bmw il faut pas que le maroc soit connecter avec l algerie ca pourrait lui jouer un tour car les responsables ne sont pas mature ils retournent vite leur veste mais de ce cote la le maroc est bien reliait avec l europe heureusement

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                    • #11
                      non mais c'est quoi sa ?? autant ériger une haute clôture électrique surveiller 24 heures sur 24 heures par des milliers de soldats !!

                      est ce que le Maroc et l'Algérie sont obliger de se tourner le dos dans tout les domaines ?

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                      • #12
                        non mais c'est quoi sa ?? autant ériger une haute clôture électrique surveiller 24 heures sur 24 heures par des milliers de soldats !!
                        est ce que le Maroc et l'Algérie sont obliger de se tourner le dos dans tout les domaines ?
                        Non tenebre, non !

                        ça date d'Octobre 2009 et c'est de l'Economiste :

                        " L’interconnexion électrique entre l’Algérie et le Maroc est effective depuis mardi 29 septembre. Les efforts conjugués des équipes des sociétés du Groupe Sonelgaz et de l'ONE ont abouti à la mise sous tension de l'interconnexion électrique entre l'Algérie et le Royaume rendant possible le transport de grandes quantités d'énergies dans les deux sens.
                        Cette nouvelle interconnexion permet de faciliter les échanges électriques en renforçant davantage la sécurité du système électrique et en sécurisant l'approvisionnement en énergie des deux pays. A ce propos, l’accord prévoit le transport dans les deux sens d'une capacité de 1.000 mégawatts à travers une interconnexion de 400 kV, une 3e ligne reliant Bourdim dans le nord du Maroc à Hassi Ameur à la frontière algéro-tunisienne.Alger et Rabat ont également signé un second accord par lequel ils se sont engagés à se secourir mutuellement en cas de panne de l'un des deux réseaux.
                        «Si un des deux pays vient à manquer d'électricité, en cas de canicule, d'arrêt de centrales ou d'un problème technique, l'autre pays aidera à compenser les pertes de courant», a précisé Sonelgaz. Le ministre algérien de l'Energie Chakib Khelil a indiqué de son côté que les interconnexions électriques entre les pays du Maghreb devraient être achevées en 2010.
                        En clair, le premier accord établit les termes et conditions techniques et commerciales qui régiront les relations entre les deux sociétés en matière de transit de l'énergie électrique entre les réseaux algérien et espagnol via le réseau marocain. Le second arrête les conditions contractuelles d'échange mutuel de l'énergie électrique entre Sonelgaz et l'ONE. Ces échanges peuvent être programmés ou décidés dans l'objectif de se secourir mutuellement en cas d'aléas dans l'un des deux réseaux et à la demande de l'une ou de l'autre partie.
                        Ceci dit, les interconnexions électriques entre l'Algérie et le Maroc constituent un dispositif très puissant pour remédier aux dysfonctionnements électriques et prévenir tous les risques ou menaces de déficits énergétiques. Elles permettent également de gérer avec plus d'efficacité les risques liés à l'exploitation des parcs de production et des réseaux de transport de l'électricité et assurent ainsi une meilleure sécurité au réseau maghrébin. Les interconnexions, faut-il le rappeler, entre l’Algérie et le Maroc en 400 kV s'intègrent dans un projet régional plus étendu entre les pays de l’UMA. Ce projet consacre les règles de participation à la réserve de production et engage les sociétés d'électricité à se secourir mutuellement et à compenser les échanges involontaires.

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                        • #13
                          bonsoir ould omar !!

                          mes propos étaient envers ceux qui disent que le Maroc et l'Algérie doivent eviter d'avoir des trucs en commun ou qui les relient car les gouvernements font souvent des voltes-faces ou bla bla du genre !!



                          toute initiative entre le Maroc et l'Algérie doit être salué !! on ne peut introduire la politique dans tout les domaines!!
                          faut laisser le nationalisme de coté pour une fois !!

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                          • #14
                            Bonne initiative car la penurie etait limite pour vous, buisness is buisness, si ca peut vous depanner et nous faire plus de $$ c'est gagnant-gagnant !

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                            • #15
                              c'est bien , et ca se fait depuis toujours.
                              le réseau marocain dépanne le réseau algérien à 8 heure GMT+1 et le réseau algerien dépanne le marocain à 8 heure GMT.....et ca se fait automatiquement.
                              avec l'Espagne aussi ........
                              Je sait pas mais pourquoi les journaux algérien ont baissé le niveaux , bazaf

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